Kevin Garnett sur LeBron James : « Je lui en ai dit des merdes. Je lui en ai dit des trucs fous, c’est sûr »
A la fin des années 2000, début des années 2010, il y avait une rivalité à l’Est entre les équipes de LeBron James et les Boston Celtics, qui se sont souvent croisés et qui s’appréciaient peu, encore moins quand Ray Allen a décidé de quitter la maison verte pour rejoindre le King à Miami. LeBron est encore plus devenu un ennemi pour Kevin Garnett, qui considère aussi Allen encore comme un traitre.
Dans une interview accordée à GQ, KG a évoqué le cas LeBron et le débat avec Michael Jordan.
« Il y a un niveau de respect différent, » explique Kevin Garnett. « Je voyais Michael Jordan comme un putain de Dieu ! Et je trouvais qu’il était ma version de ce qui était pour moi le basket. Et LeBron c’était plus comme un petit poto. Le petit gars qui grandi, le petit poto qui devient meilleur que tout le monde ! Putain ! Je lui en ai dit des merdes. Je lui en ai dit des trucs fous, c’est sûr. Et il m’a sans aucun doute dit des trucs fous aussi en retour. »
Mais il y a clairement un respect pour le King, notamment pour sa capacité à porter la NBA comme il le fait depuis tant d’années.
« Il faut avoir ça en toi pour pouvoir avoir ces épaules et porter ça. Aucun homme n’est parfait dans cette merde, et il n’y a pas de livre qui te dit comment faire. Il a fait un putain de bon travail. J’ai eu le sentiment que c’était normal de lui donner ce respect. »
Il concède que même sans ça, il avait un respect spécial pour le King et tous ces joueurs passés directement du lycée à la NBA, comme lui, qui a ouvert la voie.
« J’avais une place spéciale pour ces gars qui sortaient de high school, juste au cas où ils voulaient me parler, s’ils voulaient construire. Et c’était dur parce que quand tu batailles contre un jeune Dwight [Howard] ou que tu batailles contre un jeune Kwame [Brown] ou un jeune Darius Miles, ou même un jeune LeBron, tu essaies de garder un certain niveau de respect, mais tu ne veux pas non plus être trop à l’aise de façon à ce que ce petit enculé ne le soit pas trop aussi avec toi, si tu vois ce que je veux dire. »
Via GQ