Tilman Fertitta : « Ca a été difficile pour moi, mais c’est la bonne façon de faire »
Quand Tilman Fertitta a acheté le Houston Rockets en septembre 2017, ils étaient au top de la ligue, parmi les prétendants au titre, mais cette situation s’est rapidement dégradée. En un an ils sont passés d’une des meilleures équipes à une des pires. Il a dû se faire à l’idée d’une lente reconstruction par la draft.
« Ca a été difficile pour moi, mais j’ai écouté le processus et j’ai étudié ce que les autres équipes ont fait lors des 30 dernières années en NBA et comment ça fonctionne, » déclare Tilman Fertitta. « Et c’est la bonne façon de faire. Vous ne voulez pas juste être une équipe médiocre. Vous voulez être une de ces équipes qui peut remporter le titre chaque année, comme nous l’étions. Vous voulez vous hisser au top et être une des 2-3 meilleures équipes de votre conférence. Après tout peut arriver. »
Les Rockets ont commencé de façon catastrophique cette saison, mais sont en train de relever la tête avec une série totalement inattendue de 6 succès, qu’il doit apprécier.
Fan de basket, le proprio confie qu’il s’est mis aux stats avancées avec son GM Rafael Stone, adepte des analytics, et son fils Patrick Fertitta.
« Les stats avancées, vous ne les voyez pas sur la feuille de match, » explique Tilman Fertitta. « Vous ne les voyez pas dans les journaux. Les stats avancées, c’est un niveau au-dessus. Vous pouvez regarder une feuille de stats et penser : ‘Oh mon Dieu, ce gars a fait un triple-double, il doit être excellent !’ Alors que ce joueur a été vraiment inefficace et pas très bon. J’adore ça. Je n’étais pas un basketball guru. Je pensais m’y connaitre beaucoup avant de posséder l’équipe. J’ai réalisé à quel point je ne connaissais pas grand-chose. Il y a des stats avancées dans tous les sports qui vous en disent tellement plus que vous pensiez en savoir.
On ne sait pas s’il fait référence au match de Kevin Porter Jr. il y a quelques jours où il est passé à un rebond du triple-double, mais a shooté à 4/17 et perdu 4 ballons…
Via Paper City Mag