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Bradley Beal ouvre grand la porte à un départ : « A un moment donné vous devez être égoïste »

Sur une dynamique plutôt négative ces derniers temps, les Wizards, pas mécontents de l’avoir emporté hier soir en prolongation face à Detroit et de se retrouver à la cinquième place de la conférence Est (15 victoires/11 défaites), doivent se gratter la tête ce matin. Invité du podcast de Chris Haynes, Bradley Beal s’est exprimé sur l’été à venir et sa possible free agency, puisqu’il a une player option à 36 millions de dollars, mais aussi une prolongation max sur la table de 186 millions de dollars sur 4 ans. Une offre qu’il peut accepter jusqu’à la fin de saison. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’arrière de la capitale ne compte pas se précipiter pour annoncer qu’il reviendra sur place l’année prochaine. Drafté en troisième position en 2012, Beal n’a joué les playoffs qu’à 5 reprises, ne dépassant jamais les demi-finales de conférence, tandis que les Wizards n’ont plus gagné de série de playoffs depuis 2017. Alors s’il espère voir le projet des sorciers fonctionner, il n’attendra pas toute sa carrière pour autant. Et les Wizards sont prévenus.

« J’ai le temps. D’une certaine façon, j’ai les cartes en main actuellement et je n’ai jamais été dans cette position. Donc j’apprécie ça, de pouvoir, d’une certaine façon, décider du futur que je veux et de l’endroit où je veux être. Dans le même temps, je donne l’opportunité à Shep (Tommy Sheppard le GM des Wizars) de me montrer que ça fonctionne. Mais dans le même temps, je ne veux pas prendre un si grand engagement dans quelque chose et que ça ne fonctionne pas. » Bradley Beal

Et le message est clair de la part de la star de Washington, il restera s’il a confiance dans le fait de gagner avec la franchise. S’il est pleinement investi et aimerait voir une vraie culture de la gagne se créer à D.C, il ne cache qu’il n’est pas encore convaincu. Car s’il ne veut pas avoir de regrets à la fin de sa carrière, il devra peut-être faire ses choix sans penser aux autres.

« Au final, à un moment donné vous devez être égoïste, et ce pour la première fois de ma carrière, au bout de 10 ans, mais je suis pleinement engagé avec l’équipe. Je veux que ça fonctionne. J’ai contribué ici. J’ai resigné deux fois ici. Donc maintenant, je veux voir qu’il y a un engagement envers moi aussi. On sait que l’on peut créer une équipe qui gagne et une culture de la gagne et je pense que c’est évident, j’y suis pour quelque chose. Donc je dois être sûr que je m’engage dans quelque chose d’encore mieux et que je m’occupe de moi aussi. » Bradley Beal

Si nous ne sommes certes qu’en décembre et que beaucoup de choses peuvent encore se passer d’ici cet été, c’est un message fort qu’envoie Bradley Beal à son management. Certes il est attaché à Washington, mais la gagne sera plus importante dans son choix. S’il peut signer une extension de 4 ans à $186,6 millions, comme le lui proposent actuellement les Wizards ou de 5 ans à $241,6 (seulement à Washington), Beal pourrait ainsi privilégier quelques millions en moins, mais s’assurer un peu plus de sérénité dans la réussite d’un projet. Avec le peu d’équipes qui devraient avoir de l’espace dans leur salary cap l’année prochaine, la prochaine free agency s’annonce animée à D.C.

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