Frank Vogel : « Il y a de bonnes raisons pour lesquelles nous pouvons affirmer que nous sommes optimistes »
Ce n’est pas le cas souvent, alors il faut le noter. Hier, Anthony Davis avec 31 points, 12 rebonds et 4 contres a dominé Joel Embiid (26 points, 9 rebonds et 7 passes). En apprenant juste avant le début du match que LeBron James ne jouerait pas, l’intérieur on s’en doute, avait encore une motivation supplémentaire pour performer.
“Quand je suis arrivé à la salle et que je me changeais pour aller sur le parquet et shooter, le coach m’a appris que LeBron ne jouerait pas. Je n’étais pas au courant.” Anthony Davis
Cependant, ce matchup n’a pas suffi à des Lakers pour s’imposer à Philadelphie. Le Brow, commence à avoir l’habitude de ces irrégularités et depuis le titre remporté en, 2020, les blessures ou les absences ne cessent de s’abattre sur les Californiens.
“Ça a été le cas tout l’an dernier, et même quand on était là ensemble, il y avait toujours des absents qui nous emmenaient à changer nos lineups. Nous avons l’habitude de ça.” Anthony Davis
A la base, le transfert pour faire venir Russell Westbrook était là pour ça : faire en sorte que les Lakers puissent toujours avoir un certain starpower malgré les absences. Ceci dit, force est de constater que le Marsupilami n’est pour le moment pas à la hauteur des attentes et que l’équipe de LA pédale dans la semoule au grand dam de Frank Vogel.
“Nous ne faisons pas assez circuler la balle. Nous ne mettons pas assez de pression sur le panier. Nous essayons trop de créer les attaques seuls plutôt que d’agir en tant qu’équipe. On doit mettre de la pression sur la raquette en jouant en mouvement. Je trouve que nous avons eu trop de gars qui ont voulu créer seuls. En plus de ça on a mal shooté dans la raquette, on a mal shooté de loin. On avait besoin de beaucoup plus contre une équipe comme Philadelphie.” Frank Vogel
Actuellement, il est difficile de trouver beaucoup d’éléments positifs dans le jeu des Lakers. Cependant, impossible non plus d’être totalement pessimistes : cette équipe ne sera pas elle-même tant qu’elle ne sera pas au complet et n’apprendra pas à jouer ensemble. De façon assez surprenante, c’est souvent Carmelo Anthony (13,4 points par match cette saison) qui porte la baraque offensivement en sortie de banc dans les moments de moins bien, grâce notamment à son jeu en iso.
“Il y a de bonnes raisons pour lesquelles nous pouvons affirmer que nous sommes optimistes à propos de ce que nous pouvons faire cette année. On ne nous a pas encore vus une seule fois au complet. Nos croyances sont que le groupe est très fort et nous avons encore beaucoup de marge de progression. Voir Melo jouer de cette façon renforce encore nos croyances.” Frank Vogel
Heureusement pour les Lakers, la blessure de LeBron ne semble pas bien grave. Le souci c’est qu’hier, AD a passé de longs moments sur le banc avec une attelle à un poignet qui paraissait douloureux. Espérons là encore qu’il n’y ait rien d’important car forcément, on a envie de voir les Lakers au complet afin d’observer si les croyances de Frank Vogel sont justifiées.
Via LA Times