Danny Green : « Joel Embiid est comme Shaq mais avec plus de footwork et de toucher »
En ce moment, tout le monde n’a d’yeux que pour Joel Embiid. Même si hier, il s’est “calmé” un peu avec 26 points, 9 rebonds et 7 passes, le joueur de la conférence Est du mois de décembre réalise un mois de janvier phénoménal en tournant à 33,8 points, 10,7 rebonds et 5 passes de moyenne. Anthony Davis, qui a bien performé pour le 2e match après son retour a apprécié le duel.
« C’est fun de l’affronter des deux côtés du terrain, de défendre sur lui et qu’il défende sur moi. A chaque fois que j’affronte des gars comme lui, j’essaie de prendre du plaisir dans mon matchup, mais malheureusement, nous n’avons pas pu obtenir la victoire. » Anthony Davis
Il est vrai qu’en ce moment, les Sixers se débrouillent très bien avec 12 victoires lors de leur 16 derniers matchs. Et sans un LeBron James, qui lui aussi était sur une autre planète ces derniers temps, la tâche, à l’extérieur, était ardue, que Joel Embiid soit performant ou non. Son coéquipier Danny Green, pourtant pas né de la dernière pluie reste bouche bée lorsqu’il voit son leader à l’œuvre. Il le compare d’ailleurs à un ancien Laker bien connu.
“Il est comme Shaq mais avec plus de footwork et de toucher. On n’a jamais vu un big man avec des skills d’arrière comme il en a.” Danny Green
Il est vrai que mixer une telle puissance, une telle habileté et une telle finesse, c’est sûrement du jamais vu en NBA. Sous son emprise en tout cas, les Sixers remontent au classement. Aujourd’hui, ils s’affichent à la 5e place de la conférence Est, mais ne sont plus qu’à 2 victoires du Heat, premiers. Plus la saison avance donc, et plus le Process appuie sa potentielle place dans la course au MVP. En attendant d’en être là, hier, il a également appris sa titularisation au All-Star Game pour une 5e sélection consécutive. Peu à peu, après un début de carrière miné par les blessures, Embiid, dans son coin, avec son jeu si unique, marque l’histoire. A ce jour, il a déjà 27 ans, voyons maintenant jusqu’où il peut aller, notamment d’un point de vue collectif, lui qui jamais n’a passé un 2e tour de playoffs.