Draymond Green explique pourquoi il a fait du trash talk avec Grant Williams seulement au Game 2 et pas au 1
Grant Williams confiait il y a quelques jours dans une interview que parmi ses modèles il y a le Warrior Draymond Green. Ce dernier a vu les déclarations du jeune Celtic et il apprécie. Quand on lui a demandé hier en conférence de presse si savoir qu’un adversaire l’apprécie tout particulièrement, il voit ça come une aubaine pour lui faire du trash talk, il rétorque
« Je suppose que vous parlez de Grant Williams. Bien sûr que vous parlez de lui. Je pense que lorsque vous voyez un gars dire : « Mec, j’ai grandi en le regardant », vous l’appréciez, car c’est pour cela que vous travaillez « , a déclaré Green lorsqu’on lui a posé la question, sans préciser le nom de Grant Williams. « Vous travaillez pour créer un chemin pour le prochain jeune joueur. Mon objectif quand je suis arrivé ici était de créer un chemin pour Grant Williams. L’entendre dire ça est un honneur, donc je ne le prends pas pour acquis du tout. »
Les deux se retrouvent en finales et lors du Game 2, ils se sont un peu chauffés, ce qui a valu une faute technique aux deux ailiers forts. Pourtant lors du Game 1 il ne s’était rien passé. Green a expliqué pourquoi en se rappelant ses premiers duels avec LeBron James.
« LeBron James, alors que je jouais avec des LeBron James aux pieds lors de mes deux, trois premières années, quand je jouais contre lui, il ne me balançait pas ça en plein visage, genre : ‘Mec, tu joues avec mes chaussures.’ Ce n’est pas quelque chose à faire. » A expliqué Green
Mais le Celtic a lancé les hostilités le premier, alors Green n’a pas hésité à répondre.
Quand un type vient et commence… quand tu dis ça (que Green est un modèle) et qu’ensuite tu commences à me faire du trash talk, alors oui, je vais te répondre. Bien sûr. Mais je n’ai rien dit lors du premier match parce qu’il ne me parlait pas. Je ne vais pas aller regarder sa conférence de presse où il me félicite, où il apprécie mon jeu, et ensuite lui en mettre plein la tête. C’est de la folie pour moi. Je ne vais pas faire ça. Ce n’est pas comme ça que je fonctionne. Mais quand tu te lances dans ce jeu-là, je vais aussi y aller.
Et il n’a pas le moindre regret.
« Est-ce que je me dis : Je n’aurais pas dû dire ça ? Non, c’est dans le feu de l’action. Quand tu es sur le terrain, et que tu es désolé de ce que tu as dit, ça va se retourner contre toi. Tu dois continuer d’avancer. Des choses sont dites sur un terrain de basket, et quand je quitte ce terrain et que je rentre chez moi, je fais la part des choses avec ma vie normale. Je ne suis pas là à me dire : Oh, man, lui et lui ont fait ça sur le terrain, maintenant je ressens ça ou ça. Non, ça reste le terrain de basket. »
Le trash talk il le pratique depuis très longtemps, il était bien obligé, comme il l’a expliqué.
« Le trash talk est un art. Si vous avez grandi à Saginaw, dans le Michigan, vous acquérez ça naturellement. Personnellement, en grandissant comme j’ai grandi, tu ne peux pas survivre si tu ne peux pas parler sur le terrain. Si tu joues en silence, même si tu joues aussi bien que tu veux, si tu es silencieux, ils vont penser que tu es soft. Ils vont essayer de t’intimider. C’est comme ça que j’ai appris. »
Via NBA.com