Juste après l’annonce de la condamnation de Brittney Griner à 9 ans de prison, le président des États-Unis Joe Biden a publié un communiqué :
« Aujourd’hui, la citoyenne américaine Brittney Griner a reçu une peine de prison qui est un rappel de plus de ce que le monde savait déjà : la Russie détient à tort Brittney. C’est inacceptable, et je demande à la Russie de la libérer immédiatement. »
La libération de Brittney Griner passera par un échange de prisonniers, des négociations qui ont déjà commencé il y a quelques semaines.
«Nous avons fait une offre conséquente pour la ramener à la maison. Nous exhortons la Russie à accepter cette proposition», a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre.
Côté Russe, on s’est publiquement dit ouvert à des discussions.
« Nous sommes prêts à discuter de ce sujet, mais seulement dans le cadre du canal (de communication) qui a été convenu par les présidents (Vladimir) Poutine et (Joe) Biden », a indiqué Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, lors d’une conférence de presse depuis le Cambodge. Il y a un canal spécial, qui est convenu par les présidents, et malgré certaines déclarations publiques, ce canal conserve toute son actualité », a-t-il poursuivi.
Si les Américains décident encore de se lancer dans une diplomatie publique et de faire des déclarations retentissantes (…), c’est leur affaire, et même leur problème », a ajouté Sergueï Lavrov, assurant que Washington « n’arrive pas » à travailler « calmement et de façon professionnelle » sur de nombreux sujets.
Via AP