Chauncey Billups : « Je me pose cette question tout le temps : si nous avions eu Melo, quand est-ce que LeBron aurait pris le pouvoir ? »
Invité de Stephen Jackson et Matt Barnes dans le nouvel épisode de All The Smoke, Chauncey Billups a évoqué Carmelo Anthony, dont il pensait qu’il deviendrait son coéquipier lors de la draft 2003. Mais les Pistons ont drafté le célèbre Darko Milicic, ce qui ne leur a pas empêché de remporter le titre, mais le coach de Portland pense qu’ils auraient sans doute pu en remporter plusieurs avec Melo et n’auraient pas été barrés si rapidement par LeBron James ensuite.
« Nous pensions tous que nous allions prendre Melo. Nous étions tous partants, Melo c’était Melo. C’était parfait. L’année d’avant, nous avions sélectionné Tayshaun (Prince) et il aurait pu être le parfait 6ème homme, le couteau suisse qui peut tout faire. Je trouvais que notre équipe était parfaitement construite pour accueillir Melo. Je me pose cette question tout le temps : si nous avions eu Melo, quand est-ce que LeBron aurait pris le pouvoir ? Nous aurions été dans la même division, et Melo aurait été mieux entouré, il aurait pu être parfaitement élevé dans le basket. »
Finalement c’est en 2008 du côté de Denver que Melo et Billups sont devenus coéquipiers et ont mené Denver en finales de conférence.
« C’était tellement le kif' », a confié Billups. « A cette époque j’avais genre 32 ans, j’étais encore bon, mais j’étais à la fin de mon prime, et je ne pouvais pas vraiment porter l’équipe, et lui pouvait le faire tous les soirs. Donc j’avais vraiment besoin de lui, et il était inarrêtable. C’était incroyable. Ce mec est le gars le plus talentueux que j’ai vu, avec qui j’ai joué. Et j’avais besoin de lui à ce stade de ma carrière et lui avait besoin de moi aussi. Donc c’était vraiment parfait. Il écoutait, ne ratait jamais un entraînement. Il venait bosser chaque jour, il bossait dur. C’était magnifique. Je me demandais pourquoi il n’arrivait pas à passer l’obstacle. C’était vraiment fun, et c’était une des saisons où j’ai pris le plus de plaisir, en aidant à faire changer les choses. «