Russell Westbrook : « Il y a toujours eu un respect mutuel »
Lors du media day, Patrick Beverley a fait des révélations assez surprenantes concernant Russell Westbrook, qu’il considère comme son meilleur pote aux Lakers, balayant d’un revers de la main les tensions qu’il y avait entre les deux par le passé. On a presque du mal à y croire tant les deux se détestaient, comme personne en NBA, se taclant par médias interposés, assez violemment.
Hier c’est Russell Westbrook qui a confirmé les dires de son coéquipier. Même s’il n’a pas déclaré que Beverley est son meilleur pote, il a expliqué qu’il n’y avait jamais vraiment eu d’embrouille enter les deux.
« Je me bats sur le terrain, nous avons conscience que lorsque nous sommes sur le terrain, il n’y a que le basket qui compte, nous nous battons. C’est comme ça que vous vous connectez à quelqu’un, quand il a la même attitude, la même mentalité. Il n’y a eu aucun processus, » a confié Westbrook sur la nouvelle amitié entre les deux. « Je suis un gars facile à vivre. Je n’ai pas de rancune envers qui que ce soit. La vie est trop courte. Il y a trop d’opportunités et de plateformes pour garder des rancunes. Je continue simplement à aller de l’avant. Evidemment quand je suis sur le terrain, je n’ai aucun ami hormis le ballon et les gens qui sont dans mon équipe, donc je me bats. Mis à part ça, en dehors du terrain, je suis un gars normal qui aime s’amuser. Je suis un gars facile à vivre, qui aime aider et impacter les gens sur mon chemin.
Il est revenu aussi sur l’anecdote racontée par Beverley sur les tickets qu’avaient offert Westbrook à sa sœur.
« Il y a beaucoup de choses de ce genre qui se produisent sans que les gens le sachent, » a confié Westbrook. « J’aime simplement bien agir, peu importe ce qui se passe avec quelqu’un. Sa soeur et sa famille étaient au match, et je me suis dit que c’était la bonne chose à faire pour qu’ils profitent du match. Je lui ai fait savoir que je m’étais occupé de sa soeur. Il se passe ce qui se passe sur le terrain, mais il y a toujours eu un respect mutuel. Nous nous sommes rentrés dedans, pareil avec d’autres joueurs, mais il y a le monde extérieur qui dépasse ce cadre du terrain. Je continue simplement de faire ce qu’il faut et parfois ce genre de chose se sait.