Bradley Beal : « Je mentirais si je disais que je n’avais pas été humain et que je n’avais pas pensé à un départ »

Après quelques mois de grosses incertitudes sur l’avenir de Bradley Beal à Washington, ce dernier a rassuré tous les fans de la franchise en laissant entendre qu’une re-signature était l’issue la plus probable. Et sans surprise, à l’ouverture de la free agency il a paraphé un énorme contrat de 251 millions de dollars sur 5 ans.

Mais il ne cache pas qu’il a réfléchi à un départ comme il l’a confié à JJ Redick dans le podcast The Old Man and the Tree.

« J’ai été humain et j’y ai pensé, » a déclaré Bradley Beal. « J’ai pensé à ce que cela aurait être de l’autre côté, dans des équipes différentes, et j’ai regardé les options qui se présentaient à moi. Je l’ai fait. Et comme je l’ai dit, le marché était ce qu’il était et ce n’était pas très prometteur. Ce n’était pas nécessairement la direction que je voulais prendre, ce que je voulais faire. Puis j’ai fini par rester et j’ai le sentiment que c’était la meilleure décision pour moi, mais je mentirais si je disais que je n’avais pas été humain et que je n’y avais pas pensé.

Il a aussi réfléchi à une éventuelle association avec une autre star.

« Bien sûr, » a déclaré Beal. « Mais je ne suis pas allé à jusqu’à chercher à tout mettre en place pour rejoindre un joueur en particulier. J’ai un téléphone et je vois tout le monde genre : ‘tu devrais aller là, tu devrais jouer avec Jason (Tatum), tu devrais aller à Brooklyn, à LA, à Denver.’ Oui bien sûr ça semble bien, je ne vais pas mentir, mais je sais aussi que pour qu’il y ait un tel deal, ça va prendre du temps et il faudrait offrir quasiment toute une équipe. Ca rentre en ligne de compte. Ca fait partie du jeu, j’y ai sans aucun doute réfléchi, je mentirais si je disais que ce n’est pas le cas.

Puis bien sûr, comment refuser un tel contrat ?! Si les joueurs déclarent parfois que ce n’est pas le plus important et c’était le cas de Beal, qui avait fait de la gagne une priorité, quand il choisit Washington, qu’on ne voit pas trop prétendre au titre dans les années qui viennent, on se dit que l’argent est le facteur numéro 1, loin devant le reste.

(rire) Je suis persuadé que si on faisait un sondage, on serait à 100% des gens qui prennent le plus gros contrat, » a confié Beal. « Les gens ont leur opinion et ils vont penser ça (qu’on ne peut pas refuser autant d’argent), c’est la logique. Mais ce n’est pas une science exacte, genre tu prends le meilleur deal et tu signes. Il y a plus de choses qui entrent en jeu. Je suis là depuis 10 ans, je sais ce que c’est que d’être un franchise player et tout le monde n’a pas cette opportunité. Je porte ça solidement sur mes épaules et je me mets en quelque sorte moi-même au défi : pourquoi pas ici, pourquoi pas construire ici, pourquoi pas le faire ici ?’