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Joakim Noah raconte un moment important avec Dwyane Wade : « Ca m’a touché et ça m’a fait réfléchir à toute ma façon d’être. »

Joakim Noah est le nouvel invité de JJ Redick dans son podcast The Old Man and The Tree, et dans un premier extrait, Jooks y évoque son esprit de compétition et un petit geste de Dwyane Wade qui signifiait beaucoup pour lui.

« Oui j’ai essayé de recruter LeBron. Oui j’ai essayé de recruter Dwyane Wade. Et je pense que c’est de là qu’une grande part de l’animosité et venue. Ça a alimenté encore plus le feu en moi. »

JJ Redick lui fait alors remarquer qu’il est un de ces rares joueurs qui avaient du mal à faire la part des choses entre la compétition et la vie de tous les jours. Si sur le terrain il n’y a pas d’ami pour la plupart des joueurs, en dehors beaucoup ont une relation et s’apprécient, mais pour Redick, Jooks et KG font partie de ceux qui détestaient tous ceux qui ne portaient pas le même maillot.

« C’est quelque chose que je dois apprendre, grandir et mieux faire (rire). C’est mon souci. Avec l’âge je me rends compte que ce n’est pas une bonne façon d’être. Il faut être aussi compétiteur que possible sur le terrain et quand le match est fini, il faut relâcher la pression, parce qu’autrement tu vas porter un poids bien trop lourd. Ce n’est pas nécessaire. Ma carrière est terminée et ce n’est pas cool d’être compétiteur en dehors des parquets. Ce n’est pas une bonne énergie. Les gens aiment ça, les gens t’apprécient parce que tu es un compétiteur, mais la compétition, ça peut devenir vraiment moche. Il y a de très bons côtés chez certains, mais vous pouvez voir le côté sombre chez certains. C’est pour ça que les gens aiment le sport. Mais tu ne veux pas être un compétiteur à la maison, tu ne peux pas l’être avec tes frères, tes enfants, ta femme. Moi je sais que c’est quelque chose que je dois travailler, c’est dans mon ADN, c’est de famille, c’est quelque chose que j’ai appris au fil de ma carrière.

En passant, j’ai une histoire intéressante à ce sujet. C’est quand toutes ces merdes me sont arrivées avec les Knicks. Ma première année j’ai eu une blessure au genou, à l’épaule, deux opérations et j’ai été suspendu pour usage de drogue. Je ne voulais plu jouer au basket. J’ai surmonté tout ça, je suis de retour à la salle et je ne suis que l’ombre de moi-même. C’est sans doute uniquement la seconde ou troisième fois que je suis à la salle après ces deux opérations. Je suis à Pepperdine, Malibu. D-Wade est de l’autre côté du terrain avec son coach. Je suis embarrassé. Je peux à peine bouger. On affrontait ces gars et il y avait vraiment de l’animosité. On ne les aimait pas, ils ne nous aimaient pas. Et c’était vraiment personnel avec moi. Je ne savais même pas où me mettre. Et je souviens que sur le bord du terrain, il était là à me dire : ‘Bonne chance. Continue’. Et je ne sais même pas s’il le sait, mais ça signifiait énormément pour moi et ça en disait long. Genre, il y a des choses plus grandes que ça. Ça m’a touché et ça m’a fait réfléchir à toute ma façon d’être. Parce que j’étais en train de devenir un personnage qui n’était pas vraiment qui j’étais. »

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