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Rudy Gobert : « À chaque mauvais match, ils vont être dans les starting-blocks pour en parler. C’est génial, nous adorons ça »

Christophe Brouet

Annoncés parmi les outsiders à l’Ouest, les Minnesota Timberwolves se cherchent et restent sur courant alternatif. Après un mauvais départ, avec 5 victoires en 13 matchs, ils ont réussi à enchaîner 5 succès, avant une vilaine défaite face aux Hornets vendredi soir. Ils affichent tout de même un bilan positif et il y a eu des choses intéressantes ces deux dernières semaines, mais il y a encore beaucoup de boulot. C’était finalement attendu.

« À chaque mauvais match, ils vont être dans les starting-blocks pour en parler. C’est génial. Nous adorons ça,’ a déclaré Rudy Gobert. « Ça fait partie du processus. Rien de grand ne se fait facilement. Si ça devait arriver en un seul match, ça ne vaudrait pas la peine. Nous devons travailler dur et travailler chaque soir pour nous améliorer. »

L’intégration n’est pas simple pour Rudy Gobert, notamment offensivement. Face au Heat en début de semaine il n’a pas tenté le moindre tir, mais sur les deux derniers matchs ses coéquipiers, et surtout D’Angelo Russell, ont essayé de plus le servir. Résultat il a inscrit 38 points en 21 shoots. La relation n’est pas simple avec certains coéquipiers, mais avec D-Lo, il y a clairement une volonté de créer une relation qui fonctionne. Cela a permis aux Wolves de se rapprocher vendredi soir en dernier quart avec 2 actions de suite entre les deux.

Mais en fin de rencontre, ils n’ont pas réussi à bien se trouver et à -3 sur une passe lobée de D-Lo pour le pivot, ce dernier n’a pas réussi à conclure. Le Français a qualifié la passe de « parfaite, » mais a expliqué qu’il avait une entorse à la cheville et que cela l’a gêné sur l’action.

« Parfois les passes sont difficiles à faire. Quelques fois je ne les contrôle pas, » a déclaré Rudy Gobert, qui veut donner confiance à son meneur pour qu’il le serve plus régulièrement. « La plupart du temps je les attrape et quelque chose de bien se produit. Tant que nous gardons cette confiance et que j’essaye de me mettre aux bons endroits pour qu’il me trouve, que ce soit pour une pocket pass ou une passe lobée, qu’il me fait confiance. Je pense que c’est positif pour nous. Dans un match, les passes ne vont pas toujours être parfaites. Je dois pouvoir lui donner encore plus confiance et m’assurer que je les attrape toutes. Je pense que nous en arriverons à ce stade. S’il y a des erreurs, il y a des erreurs, mais en général, de bonnes choses se produisent. »

Cela fait partie du processus et de l’alchimie qu’il y a à créer alors que l’effectif a été pas mal modifié en raison du trade de Rudy Gobert, et avec ce dernier dans le 5, ça change tout.

« Tout le monde vient d’endroits différents et a l’habitude de faire les choses différemment en fonction d’où il vient », a déclaré Russell la semaine dernière. « C’est un processus, il faut faire confiance et s’engager collectivement. »

Même chose défensivement, où il y a encore des automatismes à créer. En défense Rudy prend la responsabilité d’être plus déterminé et incisifs dans ses décisions, notamment savoir quand aller au contre où alors prendre la position pour le rebond.

« Je pense que ça aiderait mes coéquipiers, » a déclaré Gobert. « Je leur donne plus confiance pour être agressif sur le ballon. Je pense que nous y arriverons. »

Une défense sur courant alternatif elle aussi, souvent la conséquence d’un engagement pas toujours à la hauteur.

« Je pense qu’il y a généralement une corrélation entre les moments où nous arrêtons de faire circuler le ballon et les moments où nous sommes mauvais défensivement », a déclaré Gobert. « Je pense que c’est lié. »

Ce soir face aux Warriors les Wolves auront un nouveau test intéressant, l’occasion de repartir de l’avant.

Via The Athletic