Killian Hayes veut jouer en équipe de France : « Je me sens prêt et j’ai envie de faire partie de ce groupe »
Enfin en confiance et auteur ces dernières semaines d’excellentes performances, Killian Hayes lance sa carrière et pourrait frapper à la porte de l’équipe de France. Une équipe de France dont il a porté les couleurs en jeune, MVP de l’Euro U16 en 2017 et excellent lors de la coupe du monde U17 en 2018 où il avait mené les bleus à la seconde place. Mais son histoire avec les bleus a dérapé en 2019 lorsqu’il a décidé de ne pas participer à l’Euro U20 en 2019, suspendu 6 rencontres par la fédération française.
Mais de l’eau a coulé sous les ponts et il y a un peu plus d’un an il avait confié qu’il aimerait bien participer aux JO 2024. Et à quelques jours du NBA Paris Game où il sera le seul français, il a confirmé à L’Equipe sa volonté de jouer en équipe de France.
« Je me sens prêt et j’ai envie de faire partie de ce groupe. Après, ta place n’est pas donnée, il faut se battre pour l’avoir. J’ai pu discuter notamment avec Nico (Batum) sur mon état d’esprit, et le camp d’entraînement prévu cet été. C’est quelque chose que je veux faire, je veux m’entraîner avec l’équipe de France et essayer de gagner ma place. »
Il veut être là dès cet été lors de la coupe du monde alors qu’il semble y avoir une place de meneur de jeu à prendre, le poste le plus indécis.
« Oui, c’est le but. Mais il faut gagner sa place, il y a beaucoup de joueurs qui sont là depuis des années. Tout va se jouer au camp d’entraînement cet été. Je vais jouer, apprendre le jeu de l’équipe, les systèmes en place et on verra. Il faut voir si je peux ajouter quelque chose. Ce sera à moi de m’adapter à ce qu’ils font. Rien n’est fait pour l’instant, mais j’ai hâte. »
Il a discuté des bleus avec l’assistant de Vincent Collet, Ruddy Nelhomme, mais pas le coach directement. Mais Collet l’a dans un coin de sa tête.
« Il est clairement dans ma réflexion, il fait partie des joueurs concernés, explique le sélectionneur. On l’observe et on voit de très bonnes choses, ce qui est une bonne nouvelle, surtout à son poste de meneur. Il avance dans un contexte particulier, celui d’une équipe en difficulté, mais ses progrès et sa capacité de création, dans la passe notamment, sont des choses intéressantes. Au regard de certaines déficiences que l’on a observées cet été à l’Euro d’abord. Et particulièrement dans le contexte de lignes arrière à reconfigurer, quand on connaît la situation de Thomas Heurtel. »
Via L’Equipe