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Kevin Porter Jr. : « Les Rockets m’ont peut-être sauvé la vie »

Il y a quelques mois les Cavaliers décidaient de se séparer de Kevin Porter Jr., qui s’était embrouillé avec Koby Altman après de nouveaux soucis extrasportifs. Ce sont finalement les Houston Rockets qui ont parié sur le talentueux arrière. Lundi lors du media day l’intéressé déclarait que les Rockets lui avaient « peut-être sauvé la vie. »

« Ils ont fait le choix de me faire venir ici malgré tout ce qu’il se passait. Ils voyaient ce que je traversais, et ils ont cru en moi. Je ne serais pas là sinon. » Kevin Porter Jr.

Il a vécu une bien belle saison dans une équipe qui lui a donné du temps de jeu et il a brillé, auteur de quelques cartons, confirmant son talent. Il a tourné à 16.6 points à 42.5% dont 31.1% à 3-pts et 6.3 passes décisives, utilisé bien plus avec le ballon entre les mains qu’à Cleveland. Et il n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.

« Je continue de bosser sur mon jeu. Je ne me vois pas comme quelqu’un qui est là : ‘Je fais ça très bien, mais je ne fais pas ça très bien.’ Je veux pouvoir tout très bien faire : la défense, les passes, le shoot, l’intelligence de jeu… Tout. C’est mon challenge pour moi. J’ai le sentiment que je peux être ce type de joueur. C’est ma voie. » Kevin Porter Jr.

À 20 ans, il a également conscience qu’il doit bosser sa défense, lui qui devrait être associé à Jalen Green dans le backcourt texan.

« J’adore défendre. Je suis plus un défenseur sur l’homme. Je mets l’accent sur la défense en aide, quand je défends loin du ballon, sur les rotations. Je peux défendre des postes 1 à 4. Je n’avais jamais été aussi rapide et explosif que maintenant. Donc j’ai une grande confiance, même si je suis débordé, je peux revenir. Donc cette année j’ai grande confiance en ma défense. » KPJ

Les Rockets vont continuer de le développer en tant que playmaker, et pas seulement scoreur comme c’était le cas à Cleveland. Les Texans ont été séduits par ses progrès depuis son arrivée, mais aussi durant cette intersaison dans le domaine.

« Il est excellent, » confie Stephen Silas. C’est vraiment un bon passeur. Il crée du jeu en sortie de dribble, mais il peut aussi jouer sans le ballon. Pour l’instant tout se passe bien pour lui. Il est bien plus à l’aise. Il voit les choses avant qu’elles ne se produisent. C’est dû en grande partie à l’expérience. Il a fait un super été, il a grandi en tant que joueur et tant que personne. » KPJ

Puis il possède déjà une qualité très importante : il est un leader vocal.

« J’ai toujours donné de la voix. C’est la moitié du boulot quand tu es meneur de jeu, donner de la voix. J’avais déjà ça à mon arrivée au training camp à Cleveland alors que j’étais ailier et que je jouais sans le ballon. Être vocal m’a aidé au fil des années dans ma transition pour être meneur de jeu, leader. Tu es l’extension du coach. Tu es en gros un entraîneur-joueur quand tu es meneur de jeu. Peu importe ce que te dit le coach, tu le transmets aux autres joueurs. Tu es le relais de sa voix. Tu apprends, beaucoup de joueurs viennent te voir, tu parles de tout. Tu es la tête du serpent. » KPJ

À lui maintenant de ne pas s’éparpiller et de ne pas se faire remarquer en dehors des parquets. Le talent est là, mais tout semble encore fragile. Cependant il confie que beaucoup de vétérans NBA, voire d’anciens joueurs, notamment de la région de Seattle, et même James Harden, le conseillent. Le message, a-t-il dit, était « Contrôle ce que tu peux contrôler ».

« C’était plus des conseils sur des choses en dehors du terrain. Maintenant, je dirais que c’est plus des conseils sur mon rôle de meneur de jeu. Je leur parle beaucoup plus, je les appelle moi-même. Je leur dis : « Je veux apprendre le jeu.’ Avoir un boulot comme celui-ci, c’est une bénédiction. Je veux être le meilleur des meilleurs ».

Via Houston Chronicle

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