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Analyse Vidéo : Paul George peut-il être élu MVP ?

US PRESSWIRE Sports

Au terme d’une saison auréolée d’un titre de Most Improved Player Paul George vient tout juste de décrocher le jackpot : un contrat maximum majoré à hauteur de 90 millions de dollars. Même si l’an passé George n’était rien de plus qu’une des nombreuses options du collectif bien huilé d’Indiana, son potentiel semble avoir justifié auprès des Pacers d’aligner autant d’argent sur la table. Erreur stratégique de la part d’Indiana ou pari légitime à prendre pour la franchise Finaliste de Conférence ?

Jetons un coup d’œil à son profil.

Guillaume (@GuillaumeBInfos)

(Retrouvez les profils vidéo de Brandon JenningsDeMarcus Cousins et John Wall)

Paul George est d’abord et avant tout un très joli spécimen physique. Excellente taille pour le poste 3 (6’9, 2m06) avec une superbe envergure de bras (6’11, 2m11), George est un athlète très longiligne, très fluide et pour autant assez explosif. Possédant un ratio poids/taille trop faible à son arrivée en NBA, il semble depuis voir pris en volume musculaire (listé à 220 lbs, 99kg) et sa carrure est telle qu’il pourrait encore gagner en solidité sans que cela n’affecte sa vivacité ni son explosivité. Au contraire, maintenant qu’il est appelé à jouer définitivement sur le poste 3, quelques kilos supplémentaires lui seraient largement bénéfiques.

C’est son explosion sur le plan offensif qui lui a valu d’attirer l’attention sur lui l’an passé. Quatrième option de l’équipe à l’entame de la saison, il devient en quelques mois le joueur majeur de l’attaque des Pacers en fin d’année, et tout particulièrement durant les playoffs. Beaucoup de belles promesses mais tout n’est pas encore très satisfaisant.

Non seulement de corriger les quelques défauts de son arsenal offensif, la priorité pour Paul George sera de gagner en régularité et efficacité offensive. Apprendre à se montrer productif soir après soir malgré l’attention grandissante des défenses adverses. Mais aussi apprendre à être plus rentable, plus efficient. L’an passé il inscrivait 17.4 points par rencontre, un total on ne peut plus correct, mais en shootant à seulement 41% de réussite sur 15 tirs tentés par match (Brandon Jennings se voit qualifié de « croqueur » pour des statistiques identiques). De même, en playoffs George est parvenu à augmenter sa production à 19.1 pts/m, mais en terminant 11 de ses 19 matchs avec une efficacité inférieur à 40%. S’il aspire à devenir le go-to-guy de l’attaque des Pacers, George devra à tout prix gagner en efficacité offensive.

Le domaine offensif où il est pour le moment le plus accompli demeure son jeu en pénétration, même si ce n’est pas l’arme qu’il utilise le plus. Son premier pas n’est pas phénoménal mais reste tout de même très bon, il démontre une belle fluidité pour naviguer entre les défenses et parvient très bien à varier vitesses et directions pour un joueur de sa taille. Également, son contrôle du corps est excellent, tant dans sa capacité à protéger le ballon et tenir le défenseur à distance que dans sa superbe faculté à conclure malgré les contacts. Il possède une excellente détente et une fois dans les airs il arrive à absorber le contact puis à réajuster son tir pour scorer (il pourrait d’ailleurs augmenter sa réussite sur panier + faute en continuant de prendre du muscle). Il s’est aussi montré beaucoup plus agressif pour attaquer le cercle et aller chercher les fautes dernièrement, quelque chose qu’il ne faisait pas assez et qui lui valait son lot de critiques depuis ses années universitaires. Il tentait durant les playoffs 6.7 lancers francs par match, un excellent total même s’il pourrait améliorer sa réussite sur la ligne (72% en playoffs malgré un 80% en carrière).

Petit bémol, sa finition au cercle n’est pas toujours excellente. Il peine en effet à conclure s’il ne peut pas aller jusqu’au lay-up (une créativité et un touché de balle assez limité autour du panier). De plus, il perd encore pas mal de ballons en pénétration la faute à un dribble encore perfectible.

Il est très correct sur jump-shot mais il reste encore beaucoup de travail (seulement 31% de réussite sur l’exercice). Sur du tir en sortie de dribble George est encore loin d’être efficace même lorsque la défense lui offre pas mal d’espace et/ou de temps pour régler la mire. Il est en revanche très difficile à contester du fait de sa grande taille, ses longs bras, une bonne élévation et du fait qu’il relâche le ballon assez haut. Aussi, cela pourrait à terme devenir une bien meilleure arme de son répertoire offensif s’il parvient à les rentrer avec une plus grande efficacité.

Il a également montré de belles choses sur du tir en réception de passe, notamment à longue distance. Il établit bien ses appuis, conserve un très bon équilibre et déclenche le tir plutôt rapidement. Il peut se montrer dangereux un soir où il trouve son rythme (il a d’ailleurs réalisé son record en carrière avec 37 points grâce à un 9/13 à trois points). Cependant il est loin d’être un fantastique artilleur à longue distance de manière générale : il manque encore beaucoup de tirs ouverts et sa réussite globale reste simplement correcte (36% l’an passé, 2.2 tirs rentrés en 5.9 tentatives par match).

Plus généralement, sa sélection de tir est par moment assez douteuse. Le tir à mi-distance en sortie de dribble, sur isolation ou en sortie du pick & roll n’est clairement pas encore son jeu, mais il a parfois tendance à trop vouloir jouer là-dessus. Arriver à limiter ce genre de mauvais choix ou tirs trop difficiles rentre également dans ce devoir d’une plus grande efficacité évoquée précédemment. Il est en revanche important de souligner qu’il était celui en charge de prendre le tir lorsque l’horloge des 24 secondes arrivait à son terme (de plus en plus au fil des playoffs même). Devoir prendre ce genre de tirs (des jump-shots très compliqués, bien défendus, de très longs trois points, etc) affecte aussi sa réussite au tir sans qu’on puisse vraiment le lui reprocher. Mais être le franchise player ou la super star qu’il souhaite devenir implique aussi ce genre de responsabilité, et il lui faudra à l’avenir savoir en réussir régulièrement quelques-uns dans le lot.

Statistique intéressante, le fait que 57% de ses paniers inscrits l’an passé (78% pour les trois points) étaient assistés. Une raison qui explique cela est que Paul George possède un excellent jeu sans ballon et va encore chercher beaucoup de ses points de cette manière. Il reste toujours en mouvement pour couper vers le panier, pour chercher un trois points ouvert dans le périmètre ou en ayant une jolie activité au rebond offensif. Frank Vogel aime également exploiter ce jeu sans ballon dans des systèmes prédéfinis, que ce soit en tant que shooteur en sortie d’écran, sur des alley-oops ou en sortie du curl, exercice où il excelle en tant que triple menace (shooter, pénétrer, passer).

Plus intéressant encore, ses très belles capacités à distribuer le jeu. Pour un small forward il possède d’excellents instincts, une belle vision du terrain (du haut de ses 2m06 il peut voir par-dessus la défense) et beaucoup d’altruisme. Très bon pour créer en attaquant le cercle, pour distribuer à partir du poste ou pour servir les autres en transition, il est en revanche moins impressionnant sur pick & roll. Il s’y débrouille plutôt bien mais il n’en maîtrise pas toutes les subtilités et les nombreuses manières possibles de le jouer (passes à terre, passes lobées, se glisser entre les écrans, savoir tenir son défenseur à distance, patience, contrôle du corps, timing, etc). Il faut dire aussi que son utilisation aux commandes du P&R fut croissante l’an passé (saison régulière et playoffs) et il n’a finalement pas eu énormément le temps d’y travailler. Certainement que le temps, l’expérience et la répétition l’aideront à faire rentrer le métier.

George est un bon passeur qui excelle pour créer des ouvertures pour les autres, mais il n’est pas encore parfait dans tout ce qui est gestion du jeu.  Il doit encore apprendre à jouer avec plus de contrôle, à savoir ralentir le jeu ou plus généralement à gérer le tempo d’un match. Il n’est pas un meneur de jeu donc n’a pas réellement besoin à tout prix de savoir le faire, mais il possède un vrai potentiel pour exceller dans un rôle de point forward dépositaire du jeu à l’image de Lebron James (toutes proportions gardées pour le moment). C’est quelque chose de difficile à apprendre mais le bon côté pour Indiana c’est que George Hill assure déjà très bien ce rôle de gestionnaire lucide qui reconnaît les situations, commande les temps forts/faibles et lance les systèmes demandés par l’entraîneur. De quoi faciliter la transition et ne pas précipiter l’apprentissage de George. Dernier point, qui rentre aussi dans ce manque de lucidité par moment, le fait que George tente encore beaucoup trop des jolies passes souvent non nécessaires plutôt que de rester simple.

Tout ce playmaking demeure donc un aspect de son jeu à polir. Il y a de belles, parfois même très belles choses, mais il y a aussi du vraiment pas bon à corriger. Ses statistiques en playoffs lorsqu’il fut de plus en plus intronisé dans ce rôle de go-to-guy le montrent d’ailleurs très bien : un superbe total de 5.1 passes par match, mais également 3.9 balles perdues (seulement 1.3 de ratio ast/tov donc). Le potentiel est certainement là, maintenant il va falloir gratter ce potentiel et très sérieusement corriger le tir là où c’est nécessaire de le faire.

De manière générale, c’est le même refrain pour tout son répertoire offensif. Les fondations sont en place et il touche déjà à tout en attaque, mais pour se montrer au niveau de son nouveau contrat à 90 millions de dollars et les espoirs de le voir devenir le franchise player des Pacers il y a encore du chemin à faire. Ce ne sera pas chose aisée et il n’y a d’ailleurs aucune réelle assurance qu’il y arrive, mais si c’est le cas il deviendrait indéniablement une force de frappe offensive très complète et comme on n’en trouve pas à chaque coin de rue.

D’un point de vue défensif en revanche, Paul George est d’ores et déjà un joueur accompli. Si l’on ne peut pas le considérer comme le meilleur défenseur NBA toutes équipes et toutes positions extérieures confondues, il sera en revanche difficile de trouver beaucoup de joueurs plus polyvalents que ne l’est George.

Une polyvalence rendue possible par de nombreux facteurs. En premier lieu, un physique adapté pour exceller dans un nombre impressionnant de domaine : George possède la taille pour se charger de n’importe quel poste 3 de la ligue tout en ayant une étouffante envergure de bras et une vitesse latérale suffisante pour contenir les arrières. En second lieu c’est son implication qui fait de lui le défenseur qu’il est, étant toujours très attentif, jouant avec une excellente intensité et un très haut niveau d’énergie. Il est également important de se souvenir que c’est d’abord et avant tout grâce à sa défense qu’il a acquis sa place dans le cinq de départ, bien avant d’exploser en attaque la saison passée. Critiqué en NCAA pour ne pas tout le temps exploiter ses superbes qualités physiques en défense, George a depuis appris une discipline défensive certaine ainsi que d’excellents fondamentaux, et sera à priori un abonné aux All Defensive Team à l’avenir.

Une polyvalence constatée directement tout au long des derniers playoffs. George a en premier lieu éteint Kyle Korver durant les premiers matchs de la série contre Atlanta, puis a très correctement contenu Josh Smith sur les autres. Contre New York, il a alterné d’excellentes séquences défensives sur JR Smith dans le périmètre (qui n’a pas fait des non matchs par hasard) et bien freiné Carmelo Anthony, dans le périmètre mais aussi au poste bas. En Finales de Conférence, il a rendu de très belles copies défensives contre Lebron James et bien aidé sur des Dwyane Wade ou Ray Allen. C’est impossible d’éteindre complètement des monstres tels que Carmelo Anthony ou Lebron James, mais George leur en a certainement donné pour leur argent. Au moment de dénombrer le nombre de profils offensifs différents sur lesquels il a efficacement défendu rien que sur cette vingtaine de match de playoffs, on se rend compte de son volume de jeu impressionnant de ce côté du terrain.

En défense sur l’homme, il est étouffant et fait un travail remarquable pour toujours rester devant son vis-à-vis. Il est capable d’appliquer une grande pression sur le porteur du ballon, il se bat superbement bien face aux écrans et continue de se battre même lorsqu’il semble avoir été battu. Concernant sa défense poste bas, il peut encore se faire remuer par moments par de plus costauds poste 3 et certains poste 4. Il n’empêche que son activité reste excellente : il essaye remarquablement bien de tenir sa position, compense son manque de force dans la partie basse de son corps par de très bons appuis et un bon jeu de jambes, il chercher constamment à réduire l’écart entre lui et son vis-à-vis et ses très longs bras lui permettent de contester très efficacement les tirs.

Lorsqu’il défend loin du ballon, George fait preuve d’une remarquable attention. Il maintient toujours un contact visuel à la fois avec son défenseur et le ballon, ce qui lui permet de venir aider dans la raquette ou au contraire fermer une fenêtre de passe pour le joueur qu’il garde si l’équipe adverse veut transmettre la gonfle à ce dernier. Il fait également preuve d’une très belle anticipation sur les trajectoires de passes, et fait toujours l’effort de revenir en défense sur contre-attaque pour des résultats généralement très satisfaisants. De plus, il parvient à suivre parfaitement un shooteur en sortie d’écran, même les tous meilleurs de la veine d’un Kyle Korver par exemple, de par son excellente vivacité et beaucoup de combativité. C’est enfin un excellent rebondeur défensif qui, grâce à sa bonne détente et ses très longs bras, peut aller chercher des rebonds dans le trafic et se montrer productif (7.3 rbs/m, 27 rencontres terminées avec 10 rebonds ou plus).

L’inquiétude que l’on pourrait avoir c’est qu’avec un rôle croissant en attaque et plus de responsabilité, sa production défensive pourrait en prendre un coup, et vice versa. Cependant on a pu constater pendant les playoffs que cette double casquette ne l’a pas plus dérangé que cela : il a élevé son niveau de jeu en attaque pour devenir le meilleur scoreur de l’équipe tout en défendant pendant une bonne partie des rencontres sur le meilleur attaquant adverse (Josh Smith, Carmelo Anthony puis Lebron James). Le challenge pour Frank Vogel et Indiana sera donc de bien gérer son temps de jeu en saison régulière pour qu’il n’arrive pas épuisé en playoffs et puisse au contraire recommencer à se donner à fond des deux côtés du terrain pendant 40 minutes ou plus.

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Tout bien considéré, il est facile de comprendre pourquoi Indiana n’a pas hésité à aligner autant de billets verts pour son poulain. Paul George n’a véritablement explosé que cette saison, et affiché un superbe niveau de jeu (celui qui lui a fait obtenir ce contrat) sur seulement une édition de playoffs. Mais il semble clairement sur une dynamique de progression, et à chaque fois qu’Indiana a décidé de lui donner plus de responsabilités il s’est toujours montré au niveau.

Au moment de sa draft en 2010, George s’était démarqué par une étonnante confiance en lui et avait impressionné les quelques professionnels (dont Danny Granger) avec qui il s’était entraîné avant la draft. « Avec mon éthique de travail j’atteindrai le niveau supérieur, je ne m’arrêterai pas avant de faire partie de l’élite des joueurs NBA » voilà ce qu’il racontait au micro des journalistes avant d’être sélectionné en 10e position par les Pacers.

Le pari reste risqué, il y a toujours en théorie ce risque que la saison passée ne fut qu’un feu de paille, ou tout simplement qu’il stagne à un même niveau. Mais Paul George est décrit comme un vrai professionnel par ses pairs, toujours prêt à travailler pour devenir meilleur et possédant cette mentalité de mort de faim. Les joueurs de cette veine-là font généralement de grands compétiteurs, et dans un environnement tout ce qu’il y a de plus propice (une équipe très solide autour de lui, un staff très sérieux et un certain Larry Bird aux commandes), les voyants semblent en tout cas au vert pour que George continue sur sa lancée.

Etre élu MVP ? Il semble encore en être assez loin en comparaison avec les autres candidats, mais dans le même temps assez proche du fait de son étonnante dynamique de progression. Sans affirmer qu’il parviendra à l’exploiter, c’est à ce point prometteur qu’est le potentiel du garçon. A l’image de Derrick Rose en 2011, si George répond aux attentes et réalise une magnifique saison, tout en incarnant cette envie de changement pour l’attribution du trophée, pourquoi ne pas penser qu’il pourrait rafler les faveurs des journalistes ?

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Retrouvez aussi : 

Brandon Jennings – DeMarcus Cousins – John Wall

13 réflexions sur “Analyse Vidéo : Paul George peut-il être élu MVP ?

  • 9Snipe

    Je prend même pas la peine de lire l'article tellement c'est juste impossible, y'a bcp trop de joueurs excellents devant lui !!

  • AI_Theanswer3

    Réponse texto: non.

  • Swoosh8

    Si le titre de MVP n'est pas donné a Lebron, je le vois tout de même pas au dessus (en restant sur l'aile) d'un KD, ceci dit excellent article qui nous permet de mieux connaitre le joueur :)

  • Theloger

    Gros taff merci :)
    Paul George j'ai l'impression qu'il n'a pas le profil des MIP habituels, et comme tu le dis qu'il reste toujours sur sa dynamique de progression. Dans une équipe plutôt défensive et très collective, et loin de toute hype, cela me paraît impossible qu'il ait le titre de MVP la saison prochaine, pour ne pas se projeter plus loin. Je le vois mal dépasser les 20-22 points par match l'an prochain.
    Enfin pour monter un roster son profil est super intéressant, avantagé physiquement, bon playmaker – scoreur et surtout il fait le taf en défense.
    Je pense qu'il mènera son équipe d’Indiana au titre au moins une fois.

  • HugoAnd1

    j'adore les profils vidéo que vous faites comme ça et j'aurai une suggestion à vous faire pour une prochaine fois : je pense que ce serai bien une vidéo sur kawhi Leonard et le motif ça pourrai etre "peut-il etre un fanchise player ? Voila merci quand meme si vous refusez :)

  • Basket Infos

    J'appuie la demande ! :D

  • Guillaume (BInfos)

    C'est prévu, c'est en effet un des joueurs les plus intéressant à faire potentiellement et un des premiers noms sur la short list. Merci en tout cas :)

    Mais ça se fera peut être un peu plus tard dans la saison. Son utilisation et son rôle sur le terrain pourrait prendre de l'importance cette saison donc analyser à partir de ce que l'on a vu l'an passé pourrait très rapidement se révéler obsolète.

  • HugoAnd1

    Merci beaucoup ! :)

  • JoachimCelts

    Sur la short list, y a t-il Rondo? Car même si c'est un des meilleurs meneurs, j'ai parfois entendu des gens se demander s'il et si fort que ce qu'on raconte… Perso j'avoue m'être déjà poser la question (oui je sais je suis sûrement sévère)…
    Sinon encore une fois, un travail de fou!!! Bravo. Comme d'ab juste 3 questions vocabulaire :
    Que veut dire en sortie du Curl? Jouer poste bas? (Ca revient souvent donc je n'osais pas demander en pensant que ça devait être logique mais j'aimerais quand même savoir lol) et pour finir jouer au poste (car je l'avais vu dans un précédent article sur LJ)?

  • Guillaume (BInfos)

    Une trajectoire en Curl c'est une trajectoire curvée en fait. Concrètement, tu vois par exemple Paul George sur la vidéo partir du coin du terrain, remonter vers la tête de raquette puis couper vers le panier. Grossièrement si tu regarde ce que donne la trajectoire ça dessine une courbe.

    Jouer poste bas c'est recevoir le ballon dos au panier et proche du panier. Quand tu essaye de jouer du muscle, de te rapprocher encore plus du cerlce, de faire un joli move (je te laisse un mix vidéo que je viens de trouver où tu verra quelques moves de plusieurs joueurs). Jouer au poste c'est la même chose.

    Pour Rondo ça va être difficile, étant donné qu'il est blessé et que pour l'instant tout ces matchs ont été joués avec le Big Three à ses cotés (sauf Ray Allen l'an passé). Mais lorsqu'il sera à 100% et sera le franchise player des Celtics pourquoi pas :)

  • JoachimCelts

    Ok ben comme d'ab… Merci^^ Juste 2 dernière questions :
    -Je ne trouve pas le mix vidéo. Ou est-il lol^^ ?
    -J'essaide surfer sur la vague de l'euro en essayant de faire suivre le basket a mes amis et ma famille. Pour ça je leur fait chaque semaine dans un mail une chronique "suivre le basket" ou je relaie highlights, top10, articles lol, articles intéressants… de votre site. Un amis m'a conseillé de mettre ça sur blog. M'autorisez vous a relayer vos articles sur un blog? Après j'introduis les articles par une phrase et essaie d'écrire un peu dans la chronique mais bien entendu c'est d'un faible niveau lol. Je n'exclus pas me tromper parfois d'ailleurs mais bon, on fait ce qu'on peut lol

  • Guillaume (BInfos)

    J'ai oublié le lien en effet https://www.youtube.com/watch?v=Tm6RWNj_8LM

    Pas de problème pour le blog, glisse juste le lien original basket-infos.com en fin d'article ça fera plaisir au patron :)

  • JoachimCelts

    J'ai eu des échos des rares personnes a qui je faisait mes mails comme quoi ils étaient trop longs donc je vais plutôt faire tous les jours de courts articles ou en fait je ne fait que mettre des liens de votre site mais c'est pour que ceux qui ne sont pas a fond sur le basket y prennent goût ^^ je mettrait surtout comme lien les top 10, highlights, mixtapes, articles lol… J'ai surtout écrit un article en fait ou je dit pourquoi je fait ce blog. C'est le 1er article (le plus ancien donc le dernier sur le blog). Si tu pouvais le lire j'en serais honoré lol ^^ c'est "suivrelebasket.unblog.fr" Si vous voulez voir… Mais soyez indulgent lol, je ne pense pas être très bon lol. Je ne suis pas sur fb (je vais m'y inscrire quand même pour votre concours de pronos), twitter, et c'est mon 1er blog donc je n'y connais pas grand chose. Si tu trouve ça pas mal, fait tourner lol parce que je pense que seuls une dizaine de personne le regarderons de temps en temps

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