Le « vrai » Julius Randle se révèle 2 ans après sa terrible blessure
En observant récemmment un workout de Julius Randle (21 ans, 2,06m, 113kg), le GM des Lakers Mitch Kupchak a constaté que son jeune intérieur travaillait des moves qu’il ne l’avait jusque-là jamais vu faire sur un terrain.
Il lui demande alors pourquoi il ne les utilise pas plus souvent. En guise de réponse, le 7e choix de la draft 2014 (Kentucky) lui montre sa jambe droite, cassée lors du premier match de la saison contre les Rockets il y a 2 ans et qui l’a privé de toute sa saison rookie.
« C’est juste que maintenant j’ai entièrement confiance. Ma blessure m’a aussi aidé à faire attention aux détails d’un match NBA » Randle
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Une confiance que l’on a pu constater sur les premiers matchs des Lakers. Contre le Thunder hier et malgré la défaite (113-96 malgré un bon départ 16-8), Randle a signé 20 points à 7/10, 9 rebonds, 3 passes et 3 interceptions en 32 minutes. Souvent, on le voit courir ballon en main en contre-attaque après avoir pris le rebond, prenant de vitesse des défenses surprises.
« Tout le monde était agressif et sur la même longueur d’ondes. On jouait dans notre système » Randle
« On n’a pas vraiment besoin de mettre en place une attaque quand il avance avec le ballon comme ça. J’ai le sentiment qu’il fait un meilleur boulot dans son écoute de l’opinion des autres. L’année dernière il était bon, mais il devait choisir quand être agressif en transition et quand aller au rebond. Maintenant il cherche plus les autres et il trouve un meilleur équilibre dans l’implication des autres » D’Angelo Russell
La saison passée, Randle avait tourné à un double-double de moyenne (11.3 points et 10.2 rebonds) malgré un temps de jeu bridé (28.2 minutes).
« Il y a plus de confiance, et ça vient en jouant, en vous réhabituant à utiliser votre corps »
Devant Kupchak, il explique qu’il prenait tout simplement ses shoots sur un pied au lieu de les prendre sur deux.
« J’ai toujours été un shooteur sur un pied. Ça m’a juste pris du temps de me réhabituer à ça. Je me sens super bien, mieux que jamais. Je suis à nouveau moi-même »
via ESPN – L.A. Times