La touche StillBallin

NBA Mock Draft by L’Echo des Parquets : N°6, New Orleans Pelicans

Dans quelques jours, les franchises les plus hauts placées dans la draft vont avoir la possibilité de se donner un énorme coup de boost jusqu’à pourquoi pas sortir leur équipe de leurs difficultés, grâce au renfort d’un des meilleurs jeunes joueurs désirant intégrer la grande ligue. Mais les erreurs seront cruelles et douloureuses dans ce moment crucial alors faire le bon choix devient une obligation qu’il n’est assurément pas facile de tenir. Joignons-nous à la réflexion pour quelques unes d’entre elles et voyons quelles genres de voies devraient-elles suivre. Charlotte et Phoenix ont fait parler leur volonté, voici celle de New Orleans.
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With the Sixth pick in the L’Echos Des Parquets’ NBA Mock Draft, the Pelicans select…
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Eric, pose ton cul dans le fauteuil. Et enlève-moi de la gueule cet air contrarié. Le piaf que je dois désormais porter sur la veste me fout déjà assez en rogne comme ça.

Bon Eric, faut qu’on cause. Ici à New Orleans, on est une équipe de rigolos pour le moment. Mais si on ne va pas boire dans la même flaque d’eau que le tigre du coin, on a les moyens d’en bâtir une qui pourra chatouiller les gros de là-haut. On a un ailier fort calibré pour être dominant à son poste, un meneur loin d’être dEric Gordon New Orleans Hornets v Phoenix Sunségueulasse qu’on paye au lance-pierre et normalement, on a aussi un sacré shooting guard, sauf que celui-là je l’ai pas encore vu.

Alors dis-moi Eric, t’as prévu de te sortir les doigts du pif l’année prochaine ou tu préfères continuer de chialer sur la vie que tu aurais pu avoir à Phoenix? Mais réveille-toi bordel, tu ne vois pas que les Suns sont encore plus mal barrés que nous? Là-bas, les meilleurs joueurs ont plus de 26 ans et pas la moindre chance de voir leur nom à peine évoqué pour le all-star game, les jeunes n’ont pas le quart du talent d’Anthony Davis à eux tous réunis, ils ont moins de place que nous sous le salary-cap et côté positif, un pick haut placé dans une draft en carton. Alors tu vas ouvrir tes yeux croutés par les larmes et te rendre enfin compte que t’as le cul qui trempe dans une bassine dorée. Mais pour faire fructifier tout ça et enfumer toute la ligue, faut que tu commences à retrouver l’agressivité qui t’as valu ton gros contrat plein de graisse. Remballe-moi vite fait ces sourcils froncés, j’ai pas fini de causer.

On va faire comme si j’avais actuellement le vrai Eric Gordon sous les yeux, celui qui plante plus de 20 pions dans les bijoux de famille de l’adversaire avec un pourcentage raisonnable et qui fait un peu plus que son boulot en défense. Avec lui, Anthony Davis et Greivis Vasquez, on a déjà une base à envoyer promener les franchises à deux balles. On a aussi Ryan Anderson et son tir à 3 pts qui peuvent apporter pas mal de solutions stratégiques, même si on aurait pas dû filer autant de frics à un mec qui joue sur le même poste que Davis. Ouais, on fait tous des conneries. Ça arrive, l’important c’est de shooter à plus de 50%. Et avec le recrutement d’Austin Rivers en 10ème position de la draft l’année dernière, je n’ai pas d’autres choix que de faire carton plein cet été pour atteindre cette barre, tu vois.

J’me doute que tu commences à baver de sueurs et à claquer des genoux comme une flippette à l’idée de voir nos gros doigts se poser sur l’effectif déjà bien abîmé de la franchise. Mais faut pas t’en faire, poulet, cet été on a deux ou trois coups à faire qui sont pour l’instant bien au chaud dans notre sac à entubades. Je vais te faire le tableau, tu vas vouloir te dépêcher d’aller au training camp retrouver ta toute nouvelle équipe comme une jeune mariée veut aller au pieu.

Le premier truc qui arrive, c’est la draft. Mais je te le dis tout de suite, je ne compte pas sur ça pour nous faire grimper au rideau. Pour tout te dire, je me suis déjà plus excité sur la fin du premier tour d’une autre draft que sur les top picks de celle-là. On va quand même se servir, hein, on n’est pas vraiment dans la position du gros richard qui peut refuser un repas offert par un petit bouge sans prétention. Et puis à défaut d’être à tomber, cette draft a la bonne idée de fournir beaucoup de pivots prometteurs, le poste qui nous fait le plus défaut et qui est le plus dur à remplir correctement. Toutes ces grandes gigues ont encore pas mal de kilomètres de bitume à bouffer avant de pouvoir se tenir debout dans la cour des grands sans trop se faire balafrer. Mais si tout se passe comme prévu, on va pouvoir prendre le temps de les développer tranquillement sans avoir à les attendre en se rognant les ongles, le derche collé au fond du classement.

Je pense notamment à Alex Len du Maryland, un des plus gros potentiels du bataillon. A 2m15, avec une belle mobilité et une paire de mains plus que valable, il pourra être une solution à long terme pour ce poste. A la fois présent en attaque et en défense, il pourra être l’acolyte idéal d’Anthony Davis. Cody Zeller sera aussi une option mais elle me parait plus casse-gueule.

Tu vas pas spécialement t’avaler la langue et les yeux en regardant les stats du Terrapin mais ce poulain, il avait une bande de chevaux de trait dégénérés pour meneurs. Le temps que ces têtes de bulbes comprennent qu’il valait mieux filer la gonfle à cette gigue de 2m15 aux bonnes mains que prendre un tir à la con, la saison était déjà finie pour eux. Jeu poste bas, pick-and-roll, shoot, défense, rebond, contre, Le russe (ou l’ouzbek pour ce que j’en sais) n’a pas vraiment de secteur clé dans son répertoire mais il est mauvais nulle part. Et ça pour un grand d’à peine 20 ans, c’est sacrément prometteur. Les gars de sa taille sont réputés avoir un temps de développement plus lent que les autres donc être au moins moyen absolument partout si jeune est à la fois un gage du talent du bonhomme et une promesse qu’il pourra creuser plus profond à l’avenir.

En partant de cette base large et relativement avancée, il n’a pas tant de chemin que ça à parcourir. C’est pas comme Nerlens Noel qui est vraiment trop mauvais en attaque, même pour son âge, pour qu’on pense qu’il a du potentiel de ce côté-là. On pourra même choisir si on préfère le voir développer son shoot ou son jeu dos au panier en premier selon ce qui nous irait le mieux. Pense aussi qu’il a montré qu’il pouvait parfois démonter des mecs promis à une entrée en grande pompe dans la ligue comme Noel ou Mason Plumlee. Alors que Zeller, avec ses petits bras et son jeu taillé pour les petits calibres, s’est fait bouffer par tous les universitaires taillés dans le bois NBA qu’il a croisés.

Evidemment, il se pourrait que le gus présente toujours le même jeu pas fini à 25 ans qu’aujourd’hui. Là on l’aura dans l’os mais en même temps, c’est notre boulot de lui foutre assez de coup de pieds dans le moelleux pour qu’il progresse. Bon normalement, quand il se sera remplumé, il aura déjà un peu plus de facilité en attaque comme en défense et on peut même espérer que ses muscles supplémentaires lui filent suffisamment de confiance pour jouer un peu plus les durs qu’il le fait en ce moment.

Tu as bien compris que ce pick cette année, c’est pour l’avenir. L’équipe toute trouée qu’on a pour le moment, je compte bien la pétasser avec des gros morceaux d’adhésifs un peu plus croustillants que des rookies débiles et à peine valables. Je vais te raconter comment mais d’abord, je vais devoir te demander te garder ton clapet fermé sur ce que tu vas entendre.

On ne va pas lever l’année optionnelle à cinq briques qu’on a sur le contrat de Robin Lopez. Si il veut, il pourra rester dans l’effectif mais pour ça faudra qu’il aligne son salaire sur celui du vendeur de glaces. Al-Farouq Aminu arrive aussi en fin de contrat et on lui offrira peut-être quelque chose mais pas avant d’avoir terminé le gros œuvre de notre formation. Pas avant la fin de l’été, donc. Et à un petit prix, évidemment. Si Vasquez ne palpe que 2 millions par an, je voudrais bien le voir lui ou Lopez frapper à ma porte pour me demander ne serait-ce que la moitié de ce magot maigrelet. Ils seront bien reçus, ça tu peux être sûr.

En faisant ça mon petit Eric, on se retrouvera avec tout un tas de pognon sous le salary cap qu’on pourra distribuer à la lance à incendie. Je ne te cache pas que je vais passer un petit coup de fil à Dwight Howard, quel crétin de GM je serais si je ne le faisais pas. Je vais lui parler de Bourbon Street, du paysage pittoresque, des talents à faire craquer les coutures qu’il y a dans l’équipe, des 3 pts d’Anderson et des prostituées réputées dans tout le pays qu’on trouve dans le coin, mais quand bien même les chances d’alpaguer ce sac de viande pleins d’états d’âme ne font pas partie de nos plus grandes possibilités.

J’ai quand même filé quelques biftons à trois, quatre bookmakers pour qu’ils nous placent dans les paris sur la destination d’Howard, et encore quelques dollars de plus pour qu’ils augmentent fictivement notre cote. Avec un peu de chance, ça va lancer des rumeurs et des gens vont réfléchir aux avantages de l’idée au point de pousser Howard à au moins écouter notre proposition. Je lui servirais mon baratin et qui sait, on arrivera peut-être à le serrer.

Evidemment, j’ai pas mis tous mes pruneaux dans ce revolver-là. On va viser Al Jefferson. Je devrais sans doute lui foutre quelques coups de pied dans la graisse pour qu’il finisse enfin par apprendre le métier en défense mais son scoring intérieur enlèvera pas mal de mauvaises herbes dans notre attaque. Avec Davis à ses côtés pour s’occuper des airs, de la défense, de l’énergie et des rebonds sur les tirs ratés de ce gros Al, je pense qu’on aurait un secteur intérieur plus que solide et complet. Jefferson devrait aussi fixer les défenses, ce qui permettrait à notre petit prodige de faire des merveilles pour scorer en resquilleur avec son jeu sans ballon, sa vitesse et ses bras longs comme le Mississippi.

Tu vois, si je prends Alex Len à la draft, tant cette grande carcasse que Davis pourront profiter de la présence de Jefferson, positionné en 4 ou en 5. Ce gars a toujours eu l’habitude d’avoir le gros des responsabilités, ça m’évitera d’en mettre trop sur le dos de ces deux gamins avant qu’ils aient le coffre pour les supporter correctement. Je balance pas ces oisillons dans le vide avant que leurs ailes soient définitivement formées, je leur laisse le temps de prendre la mesure de la ligue jusqu’à ce qu’à ce qu’ils puissent la défoncer avec toute la sérénité de ceux qui ont enfilé la vie comme il fallait. D’ailleurs, pour Davis, je voulais déjà garder Okafor à l’époque.

Je parle de Jefferson parce que c’est celui qu’on a le plus de chance de pêcher mais comme le salopard qui prend sa femme dans ses bras en pensant à la petite dévergondée du cinquième, j’ai aussi le Yougo de Minnesota en tête. J’envoie un morceau de ma femme par la poste pour l’avoir, lui. Mais c’est comme pour Howard, je pourrais envoyer la totalité de ma douce moitié et mes deux maitresses que ce serait encore insuffisant.

Il y aura des petits rigolos qui me diront pourquoi prendre Alex Len alors qu’on vise des pivots à la free agency. D’abord, la draft a lieu avant l’ouverture de la chasse aux sans contrats alors je ne vais pas prendre le risque de laisser passer un rookie dont le talent et le profil correspondent à un besoin chez nous -qui plus est assez difficile à remplir correctement- même si ce joueur ne pourra nous apporter plus d’avantages que d’inconvénients que d’ici quelques temps. Secundo, je peux jouer le présent avec Jefferson, Pierre, Paul, Jack ou n’importe quel pivot confirmé, et l’avenir avec le long Ruskof. Parce que si celui-là ne devient que les trois quarts du joueur que son potentiel dessine, tu pourras regarder le duo qu’il formera avec Davis et tout de suite après m’appeler Napoléon, Machiavel ou je sais pas quel fichu stratège que l’Histoire a épinglé sur son tableau de bord. En poussant un peu le fantasme, ce serait presque comme si Kevin Garnett avait eu Marcin Gortat ou même peut-être Marc Gasol à ses côtés dans le Minnesota.

Bruce Schwartzman for ESPN

Ensuite, Jefferson est celui qu’on a le plus de chances d’avoir et comme je te l’ai dit, il peut coller Davis ou Len de sorte à ce que les trois gus aient la bonne dose de temps de jeu pour progresser tranquillement dans un cas et fermer leurs gueules dans un autre. On jouerait le présent sans compromettre l’avenir, tu vois. Enfin, même si le grand patron là-haut décide d’arrêter de se gratter deux minutes pour nous filer un petit miracle du nom de Dwight Howard ou de Pekovic, on aura quand même rien perdu en draftant le gamin du Maryland. Un minot comme lui, bien fichu physiquement, agile des doigts et plein de promesses sera toujours un superbe back-up à faire fructifier et à ce poste ça peut nous tirer de pas mal de sales coups, ou faire une belle monnaie d’échange. Sache qu’un pivot comme ça vaudra toujours son pesant de cacahuètes et toujours plus qu’un gars aussi fort jouant sur un autre poste.

Ces lourdingues de petits malins ne me lâcheront pas pour autant et me demanderont pourquoi je ne remplis pas une autre partie creuse de mon équipe, comme le poste 3 par exemple, avec ce sixième pick. Bordel, du poste 3 du niveau d’Otto Porter et calibré pour notre équipe, c’est-à-dire plus sous-fifre que scoreur à paillettes, j’en ai plein la free agency. Ils débordent du chaudron ces machins-là, pourquoi j’enverrai balader un pivot pas fini mais bien gaulé et pourvu d’un tas de bonnes choses assorti d’un potentiel à faire danser ma grand-mère pour prendre un ailier sympathique mais pas vraiment à se taper les cuisses par terre et sans expérience, alors que je pourrai me payer un quasi équivalent déjà confirmé? On a de l’argent à la banque, je compte bien signer quelques chèques.

Vise un peu le nombre de small forwards façon parfait role player qui nous iraient bien: Matt Barnes, Corey Brewer, Francisco Garcia, Ronnie Brewer, Dorell Wright, Wes Johnson, Mike Dunleavy et Kyle Korver. Au choix, je peux avoir du shoot, de la défense, parfois les deux et dans tous les cas des mecs qui connaissent bien leur boulot. Le petit Porter fera peut-être une meilleure carrière mais entre l’avoir lui et avoir un de ces mecs plus notre jeune Hongrois, j’ai vite fait de choisir la deuxième option. Et si on arrive pas à signer un pivot comme Al Jefferson, on réfléchira peut-être à allonger le fric sur Andre Iguodala à la place. On s’en fout, on aura Len en pivot.

Dans le cas où Jefferson ou un autre big man nous bouffe tout le fric qu’on a sous le salary-cap, on pourra même se rabattre sur notre Al-Farouq Aminu. J’ai pas encore vérifié ça mais normalement, on pourra le re-signer en dépassant le salary cap, vu qu’il vient de chez nous et devrait bénéficier de la Bird exception. En clair, avec Len on est gagnant partout. A court terme, en tant que solution de repli si nos proies pour le poste de pivot échappent à notre machoire et à long terme grâce à son talent et à sa complémentarité avec Anthony Davis.

Je vois à ton œil de petite danseuse étoile sur scène devant ses parents que tu commences à comprendre que tu pourrais avoir un avenir plutôt sympa à New Orleans. Faudra que t’attendes avant de dessiner tout plein de cœurs sur tes cahiers d’écoliers mais ouais, c’est ça le plan.

T’as de la chance d’afficher cette tronche actuellement parce que dans le cas contraire, il ne m’aurait pas fallu plus d’un battement d’aile de ce pélican à la con pour te transférer là où ça m’aurait fait le plus plaisir. Suivant ce que j’aurais eu, j’aurais peut-être même pousser le truc jusqu’à drafter Shabazz Muhammad en balançant à la presse sans ciller qu’il va être meilleur que toi. D’ailleurs, j’espère pour toi que tu vas avoir le niveau de jeu escompté parce qu’à partir de maintenant je vais garder un œil sur le petit Muhammad en me disant que je t’ai choisi plutôt que lui. En clair, t’as intérêt à cartonner plus que lui. Et méfie-toi parce que s’il est bien utilisé, le gamin pourrait être bien plus fort que ce qu’on dit de lui depuis quelques temps.

D’ailleurs, si on nous fauche Len et Zeller sous les yeux, je songerais peut-être à le prendre pour le mettre en 3, à côté de toi. On verra bien à qui on filera le plus souvent le ballon d’ici une année ou deux.

J’ai encore une petite friandise à te balancer au bec mais là, ça dépendra de beaucoup de choses. Tu vois, je n’ai rien à reprocher à Vasquez, il fait son boulot. Mais je continue de penser qu’on a besoin d’un meneur de plus grande envergure pour que notre équipe joue les caïds. En ce moment, je tends l’oreille et j’entends que Milwaukee insiste pour mettre ses billes sur Monta Ellis et que cela se fera au détriment de Brandon Jennings. C’est une connerie mais ça c’est pas mon problème. Moi ce que je vois, c’est qu’avec un meneur endiablé, dangereux en permanence et playmaker comme lui, on pourrait coller notre truffe sur le derrière des gros du championnat. Comme les Bucks ne s’aligneront apparemment pas sur les offres qui lui seront envoyées et que beaucoup d’équipes ont leur meneur, pas de fric ou pas envie d’en balancer sur lui, on aura pas forcément à se tailler les veines pour l’alpaguer. D’ailleurs, je devrais pouvoir monter un trade avec Vasquez et Anderson pour l’avoir de manière plus ou moins directement. Avec son petit contrat, Vasquez pourrait intéresser pas mal de monde.

Renifle la larme qui essaie de se barrer de ton œil, Jennings a tendance à rater la cible plus que de rigueur -pas plus que toi cette année cela dit- mais sa réputation de croqueur est un peu surfaite. A Milwaukee, il n’y a jamais eu grand monde pour scorer ou créer des choses à part lui. Les tirs qu’il prend ne sont d’ailleurs pas si mauvais au regard du manque de solutions et d’efforts offensifs de son équipe, c’est juste qu’il ne les met pas. Il dévissera toujours un peu mais ne laisse pas ça te détourner de ses capacités en matière de playmaking. Il n’a pas son pareil pour créer des brèches dans la défense et trouver les mecs ouverts. Certains crétins diront que je ne suis qu’un reste de cerveau de toxico mais je fous le feu à ma Benz de collection s’il n’arrive pas à vous faire briller, toi et Anthony Davis.

Enfin pour toi, Jennings ou pas Jennings t’as intérêt à en foutre plein la tronche à tout le monde.
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With the Sixth pick in the L’Echos Des Parquets’ NBA Mock Draft, the Pelicans select…

Alex Len from Maryland University
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StillBallin (@StillBallinUnba)

2 réflexions sur “NBA Mock Draft by L’Echo des Parquets : N°6, New Orleans Pelicans

  • NBAfan59

    J'adore, merci pour le voyage !

  • JoachimCelts

    A la fois sérieux, complet et marrant par moment… Quelle plume!!!

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