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Nik Stauskas : « Je ne peux plus utiliser ma jeunesse comme excuse »

Pourtant attendu à sa sortie de l’université de Michigan où il tournait à 17.5 points par match lors de sa saison sophomore, Nik Stauskas est après, deux saisons à Sacramento et Philadelphie, un flop. Pour ne pas vivre une carrière décevante à la Jimmer Fredette, l’arrière s’apprête sûrement à jouer l’une de ses dernières cartes cette saison. Au vu de ce qu’il a rapporté à Philly Mag, il est bien au courant !

J’arrive dans ma troisième saison et je ne peux plus utiliser ma jeunesse comme excuse. Il est temps pour moi de montrer les progrès que j’ai essayé de faire depuis deux ans. » Nik Stauskas

Critiqué pour son physique de cadet, dû à un manque de qualités athlétiques flagrant, les performances en dents de scie de Stauskas l’ont vite fait perdre confiance. Il en parle désormais.

Ça fait deux ans que j’essaie de m’adapter. Des fois, j’allais me coucher le soir et je me demandais si j’avais vraiment les capacités pour appartenir au monde de la NBA. Mais cette année, c’est la première fois que je me dis que je sais que j’appartiens à ce monde et que je sais que je peux être compétitif à ce niveau. Quand j’ai été drafté, j’ai eu plus de reconnaissance que ce que je n’en avais jamais eu jusque là. Je ne veux pas dire que j’ai perdu ma bonne étoile, mais ma mentalité était différente et j’ai perdu ce qui a fait que je suis arrivé à ce niveau-là. Je me sens à nouveau comme un underdog et c’est dans ces conditions-là que je joue le mieux. » Nik Stauskas

A l’orée de la saison 2016-17, le contrat de Nik Stauskas n’est pas garanti à Philly. Le joueur devra donc faire ses preuves dès les training camps, sachant qu’une place semble encore à prendre derrière les arrières que sont Gerald HendersonJerryd BaylessSergio Rodriguez et peut-être le Français Thimothé Luwawu-Cabarrot. En tout cas, l’ancien de Michigan a déjà montré qu’il pouvait jouer dur, s’affichant hier à l’entraînement avec un œil au beurre noir, dû à ce que Stauskas appelle lui-même « un écran de vétéran » posé par Elton Brand.

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