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Devin Booker : « J’ai toujours su que j’étais capable de ça »

Ce weekend, Devin Booker a rappelé à tout le monde pourquoi LeBron James et Kobe Bryant s’intéressaient à lui. Auteur de 38 et 39 points (record en carrière à chaque fois) vendredi et dimanche (une victoire et une défaite, respectivement contre les Pelicans et les Lakers), il a débuté sa saison 2016-17 à la hauteur de ses ambitions.

« J’ai toujours su que j’étais capable de ça. Je ne pensais pas que j’aurais cette opportunité aussi tôt, mais je savais que j’en aurais une. Et quand c’est arrivé, je n’allais pas regarder en arrière » Devin Booker

Ce qui ressort le plus à première vue quand on observe l’ancien de Kentucky (2014-15) sur le terrain, c’est évidement son énorme talent de shooteur, mais une autre qualité lui a permis de se démarquer auprès des franchises NBA avant sa draft en 13e position en juin 2015. Sa confiance sous les projecteurs. Alors même si leur effectif comptait déjà dans leurs rangs Eric Bledsoe et Brandon Knight, les Suns ont sauté sur l’occasion.

« Il donnait l’impression de pouvoir gérer n’importe quelle situation, ce qui n’est pas normal car la plupart des gamins de 19-18 ans, 18 dans son cas, ont le droit à des moments où ils sont un peu submergés par tout ça » Pat Connelly, assistant GM des Suns

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Pour son premier match NBA, il inscrit 14 points dans une défaite contre les Mavericks. Avant de rester scotché au banc un bon moment. À l’époque plus jeune joueur de la ligue, il est utilisé de temps à autre par Jeff Hornacek (désormais coach des Knicks) mais l’irrégularité des minutes prime.

« Je ne veux plus jamais ressentir ça. Quand j’entrais sur le terrain, je faisais tout pour y rester. J’ai appris une autre facette de ce jeu. Quand vous regardez le basket plus jeune, vous êtes juste fan de basket. Vous ne réalisez pas qu’il y a un business derrière, et j’ai compris ça très vite » Booker

En décembre, Bledsoe doit s’arrêter, blessé au genou. Un mois plus tard, c’est Knight qui tombe (aine). Hornacek s’embrouille avec Markieff Morris, voit deux de ses assistants virés avant de subir le même sort en février. En 8 mois, Booker est passé du gamin de 18 ans du bout du banc au principal playmaker de l’équipe, et Earl Watson d’un assistant pour le développement des joueurs à head coach. Phoenix ne gagne pas mais Booker se montre. 32 points contre Paul George, 27 contre Kyle Lowry et DeMar DeRozan, 34 contre Dwyane Wade, 28 contre son idole Kobe Bryant. À la fin de sa saison rookie, il tourne, sur ses 51 titularisations, à 17.4 points et 3.5 passes de moyenne en 34.1 minutes de moyenne.

Il passe ensuite ses vacances au Mexique avec son vieux pote (époque AAU) D’Angelo Russell et leurs frères respectifs. Puis représente les Suns lors de l’annuelle loterie de la draft à New York. Et admire son maillot sur les épaules de Drake lors de son concert à la Talking Stick Resort Arena.

« C’est quelqu’un que j’idolâtre en dehors du monde du basket. Une légende vivante. Il est comme un grand frère pour moi. C’était un moment dingue.
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Titulaire pour son premier match de pré-saison cette année, il inscrit 19 points dans une victoire 91-86 sur les Spurs. Deux matchs plus tard, ce sont les Blazers de Terry Stotts qui prennent (34 points).
«J’ai dû me rappeler à moi-même qu’il n’avait que 19 ans. Car sur le terrain on dirait un vétéran, il est en place et joue avec beaucoup de confiance » Terry Stotts

via Bleacher Report

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