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[Ranking] Les 20 meilleurs ailiers-forts de la saison

Avec les arrières, les ailiers-forts font partis des postes qui ont vraiment perdu de l’importance ces deux dernières saisons. Vous le constaterez en lisant ce ranking qui fut peut-être le plus difficile à réaliser en cette fin de saison, Blake Griffin et Kevin Love étant en plus « out » en raison de trop peu de matchs disputés depuis le mois d’octobre.

Les critères pris en compte sont :

  1. Les seuls matchs joués par les joueurs.
  2. Avoir joué au moins 66 matchs, soit 80% des rencontres.
  3. Les résultats collectifs du joueur sur la période.
  4. Pas de Hype.
  5. L’importance et l’implication du joueur dans le système de son équipe.
  6. Les stats individuelles sur la période.
  7. Ma subjectivité, car il faut faire des choix et les assumer.

 

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  1. Paul Millsap – Atlanta Hawks (40-29)
    18.1 pts à 44.2%, 7.7 rbds, 3.7 passes, 1.3 int, 0.9 ct & 2.3 bps en 34 mins

Grosse surprise de voir Paul Millsap en première place, toutefois, il faut rester objectif dans sa subjectivité. Son duo avec Dwight Howard ne fait pas aussi rêver que celui qu’il formait avec Al Horford, cependant, cela semble efficace. Atlanta doit faire sans le back-court qui en a fait la sensation de la saison 2014-15, et l’ex-Jazz est resté le leader des faucons, alors qu’il a dû gérer de nombreuses rumeurs de transfert. À noter que sans lui, la franchise de la Géorgie a un bilan de 3 victoires pour 10 défaites cette saison.

  1. Draymond Green – Golden State Warriors (62-14)
    10.2 pts à 41.8%, 7.9 rbds, 7 passes, 2 ints, 1.4 ct & 2.4 bps en 32.5 mins

Le joueur d’équipe ultime, qui accepte de se sacrifier pour mettre en valeur Stephen Curry, Klay Thompson et Kevin Durant alors qu’il était All-Star la saison précédente. Peu de joueurs sont capables d’un tel sacrifice et c’est ce qui fait de Draymond Green un joueur si spécial, au point d’être reconnu par les coachs de la ligue, comme quoi, le dévouement, ça paie !

  1. LaMarcus Aldridge – San Antonio Spurs (52-20)
    17.3 pts à 47.7%, 7.3 rbds, 1.9 passes, 1.2 ct & 1.4 bp en 32.4 mins

Saison décevante pour LaMarcus Aldridge, que l’on attendait à un autre niveau pour la première saison des Spurs de l’ère post-Tim Duncan. Néanmoins, la faiblesse du poste fait qu’il reste sur le podium de la catégorie… Les qualités intrinsèques du joueur ne sont pas à remettre en cause, toutefois on a retrouvé le joueur qui nous frustrait durant des premières saisons pro à Portland.

  1. Anthony Davis – New Orleans Pelicans (31-44)
    28 pts à 50.5%, 11.8 rbds, 2.1 passes, 1.3 ints, 2.2 cts & 2.4 bps en 36.1 mins

Le meilleur poste 4 de la ligue sur un plan individuel, toutefois, il n’arrive toujours pas à porter les Pelicans comme on pourrait l’attendre. La Conférence Ouest n’est plus aussi forte que par le passé et il y a de la place pour viser mieux qu’une dixième place. Son association avec DeMarcus Cousins est inquiétante pour le futur des Pelicans, surtout que la team d’Alvin Gentry a semblé intouchable quand l’ex-King était suspendu et que les clés de la franchise de la Louisiane étaient rendues à l’unibrow.

  1. Ryan Anderson – Houston Rockets (50-22)
    13.6 pts à 41.8%, 4.6 rbds, 0.9 passe, 0.4 int & 0.8 bp en 29.4 mins

En tant qu’amoureux de la défense, ça me fait mal de mettre Ryan Anderson dans le Top 5 des meilleurs power forwards de la saison. Cependant, son apport dans le succès des Rockets est indéniable. Signé pour ouvrir le jeu à James Harden grâce à ses capacités de shooteur, l’ex-Pelican fait partie de ces joueurs qui refusent de défendre… On se demande encore comment Mike D’Antoni a porté les Texans à la troisième place de la Conférence Ouest.

  1. Markieff Morris – Washington Wizards (45-31)
    14 pts à 45.7%, 6.5 rbds, 1.7 passe, 1.1 int & 1.7 bp en 31.2 mins

Très belle saison pour Markieff Morris qui a laissé sa rancœur dans l’Arizona. Libéré à D.C., il est avec Otto Porter Jr. ce petit plus qui a permis à Scott Brooks de se libérer après un début de saison difficile pour terminer à la quatrième position de la Conférence Est.

  1. Zach Randolph – Memphis Grizzlies (38-35)
    14.1 pts à 44.9%, 8.2 rbds, 1.7 passe, 0.5 int & 1.4 bp en 24.5 mins

Selon David Fizdale, Zach Randolph n’est plus le Z-Bo All-Star à deux reprises. Envoyé sur le banc au profit de JaMychal Green, cela ne l’a pas empêché de faire exploser les défenses… après quelques semaines d’adaptation tout de même.

  1. Harrison Barnes – Dallas Mavericks (32-47)
    19.2 pts à 46.8%, 5 rbds, 1.5 passe, 0.8 int & 1.3 bp en 35.5 mins

Faisant les frais de l’arrivée de Kevin Durant à Golden State, Harrison Barnes a été prié de faire ses valises pour Dallas. Attendu au poste 3, il a finalement évolué en ailier fort cette saison, permettant aux Mavs de remporter quelques matchs de choix. Toutefois, pour être plus solides, les Texans devront le faire jouer ailier, son faible apport au rebond et sa défense étant criards.

  1. Serge Ibaka – Magic/Raptors (37-42)
    14.8 pts à 48%, 6.8 rbds, 0.9 passe, 1.6 ct & 1.3 bp en 30.7 mins

Le chanceux du printemps ! Passer d’un Orlando moribond aux Raptors finalistes de Conférence fut une bénédiction pour Serge Ibaka. Le naturalisé espagnol est le joueur qui manquait à la rotation de la franchise de l’Ontario qui n’a jamais pu compter sur Jared Sullinger cette saison.

  1. James Johnson – Miami Heat (40-36)
    12.8 pts à 47.9%, 4.9 rbds, 3.6 passes, 1 int, 1.1 ct & 2.3 bps en 27.4 mins

La belle surprise de la saison. Titularisé seulement à cinq reprises cette saison, l’ex-Raptor s’est amusé offensivement en jouant au poste 4 alors qu’il a été formé comme ailier. Capable de tout faire sur un terrain, il fait partie de ces joueurs imprévisibles attachants qui m’ont poussé à le retenir dans les All-Avril Teams.

  1. Wilson Chandler – Denver Nuggets (35-36)
    15.7 pts à 46.1%, 6.5 rbds, 2 passes, 0.7 int & 1.6 bp en 30.9 mins

Et si Mike D’Antoni avait vu juste quand il faisait jouer Wilson Chandler au poste 4 quand il dirigeait les Knicks ? Associé à Danilo Gallinari et reléguant Kenneth Faried sur le banc, l’ex-joueur des Zhejiang Lions a presque permis aux Nuggets de faire les playoffs cette saison.

  1. Kristaps Porzingis – New York Knicks (26-40)
    18.1 pts à 45%, 7.2 rbds, 1.5 passe, 2 cts & 1.8 bps en 32.8 mins

La sensation NBA de ces deux dernières saisons a semblé bien déprimée dans la deuxième partie de la saison. Désireux d’appliquer l’attaque en triangle, il a dû faire face à des coéquipiers allant dans l’autre sens que celui voulu par Phil Jackson… au point de zapper son entretien de fin de saison avec le Zen Master il y a peu. Porzingis est un joueur unique, mais il est encore trop jeune pour être dominateur aux Knicks.

  1. Ersan Ilyasova – Thunder/76ers/Hawks (35-47)
    13.1 pts à 43.1%, 5.9 rbds, 1.7 passe, 0.7 int & 1.4 bp en 26.1 mins

Pas moins de trois jerseys différents enfilés cette saison pour Ersan Ilyasova cette saison. Très intéressant aux 76ers, il a été prié d’aller à Atlanta pour faire de la place à Dario Saric pour renforcer le poste 4 en étant un back-up de choix pour Paul Millsap.

  1. Thaddeus Young – Indiana Pacers (40-34)
    11 pts à 52.7%, 6.1 rbds, 1.6 passe, 1.5 int & 1.3 bp en 30.2 mins

Sans faire de bruit, Thaddeus Young a réalisé une bonne saison dans le marasme d’Indiana. Il a dû bénir Larry Bird qui l’a sorti de l’enfer de Brooklyn où son association avec Brook Lopez n’a jamais été convaincante, par contre, il est toujours intéressant de le voir évoluer aux côtés de Myles Turner.

  1. Taj Gibson – Bulls/Thunder (41-37)
    10.8 pts à 51.5%, 6.2 rbds, 0.9 int, 0.8 ct & 1.3 bp en 25.5 mins

Taj Gibson sous un autre maillot que celui des Bulls, cela fait toujours un choc ! Joli coup de Sam Presti en rapatriant le natif de Brooklyn ! Sa complémentarité avec Steven Adams et son intensité de tous les instants a donné un second souffle au Thunder en cette fin d’exercice 2016-17… au point de faire la différence pour OKC face aux Rockets ?

  1. Nikola Mirotic – Chicago Bulls (37-33)
    10.6 pts à 41.3%, 5.5 rbds, 1.1 passe, 0.8 ct & 1.1 bp en 24 mins

Concurrent de Taj Gibson depuis son départ du Real Madrid, il a retrouvé de bonnes sensations avec son shoot au mois de mars pour le plus grand plaisir de Fred Hoiberg avec 15.3 points à 49.6%. Associé à Robin Lopez le naturalisé espagnol (un de plus !) sera-t-il capable d’ouvrir la défense de Boston ?

  1. Marcus Morris – Detroit Pistons (36-43)
    14 pts à 41.8%, 4.6 rbds, 2 passes, 0.7 int & 1.1 bp en 32.5 mins

Le jumeau de Markieff est aussi dans la place ! Par contre, Marcus est lui déjà en vacances, le manque de constance des Pistons étant criards cette saison.

  1. Dario Saric – Philadelphia 76ers (28-53)
    12.8 pts à 41.1%, 6.3 rbds, 2.2 passes, 0.7 int & 2.3 bps en 26.3 mins

Une pépite !! Après un début de saison difficile, il a dû attendre le départ d’Ersan Ilyasova pour Atlanta afin d’exploser. Le Croate a mis une main sur le trophée de ROY en tournant à pas moins de 17.3 points, 7.3 rebonds, 3.4 passes et 0.9 interceptions après la pause du All-Star Weekend.

  1. Julius Randle – Los Angeles Lakers (24-50)
    13.2 pts à 48.7%, 8.6 rbds, 3.6 passes, 0.7 int & 2.3 bps en 28.8 mins

Joueur à fort potentiel, on attend encore que Julius Randle explose pour les Lakers. Les bonnes stats du Wildcat et les trois triple-doubles réalisés cette saison ne peuvent pas cacher certains passages trop passifs du septième choix de la draft 2007.

  1. JaMychal Green – Memphis Grizzlies (40-37)
    8.9 pts à 50.1%, 7.1 rbds, 1.1 passe, 0.6 int & 1.2 bp en 27.3 mins

Utilisé par David Fizdale pour mettre Zach Randolph sur le banc, JaMychal Green a réalisé une saison solide. L’intensité proposée par l’ex-Roannais est essentielle aux Grizzlies pour débuter les matchs, ce qui lui permet de se faire un nom dans la grande ligue que ce soit au-dessus du cercle ou derrière la ligne à trois points.

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