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Focus sur un coup de cœur : les Kings de Vlade Divac

En poste à Sacramento depuis mars 2015, Vlade Divac a redonné des couleurs aux Kings. Après quelques migraines en raison du cas DeMarcus Cousins à gérer (pour lequel il fut vivement critiqué) et trois saisons passées à refaçonner son effectif, il propose désormais aux fans qui l’encourageaient au début des années 2000, une équipe jeune, spectaculaire, équilibrée et qui plus est : elle gagne ! Composés de nombreux loterry picks (Hield, Fox, Cauley-Stein, Bagley III, McLemore), de joueurs revanchards (Williams, Jackson, Mason III, Ferrell, Giles, Labissière) , de compatriotes serbes (Bjelica & Bogdanovic)  et de joueurs expérimentés qui sont de bons compléments (Shumpert & Koufos), ces Kings version 2018-19 sont LA plus belle surprise de ce début de saison avec un bilan de sept victoires pour six défaites . En raison de leur jeune âge, l’éventualité qu’ils s’écroulent dans peu de temps est envisageable, cependant, j’ai voulu leur dédier ce coup de cœur en forme de revue d’effectif, car il se pourrait bien qu’on parle encore d’eux en bien durant les prochaines saisons.

Divac avait annoncé en janvier 2017 qu’il démissionnerait en janvier 2019 si son plan de reconstruction ne fonctionnait pas. À deux mois de l’échéance on peut dire qu’il a donné la bonne direction aux Kings avec tous les changements entrepris, et le plus difficile, changer la culture de la franchise. Son équipe sera-t-elle capable de jouer les playoffs qui échappent à la franchise depuis la saison 2005-06 ?

Avant de passer en revue l’effectif actuel des Kings, jetons un œil aux principales personnes qui ont quitté les Kings depuis l’arrivée de Divac :

  • George Karl – coach: arrivé aux Kings en février 2015 (juste avant la signature de Divac), Karl, sa carrière et sa culture de la gagne étaient les bienvenues du côté de Sacto, mais finalement, cela n’a pas pris. La réputation du finaliste NBA 1996 avec les Sonics l’a rattrapé et les clashs avec ses joueurs et des dirigeants ont eu raison de lui. Il fut prié de vider son bureau à la fin de la saison 2015-16. Depuis les Kings sont dirigés par Dave Joerger, le vrai choix de Divac.
  • DeMarcus Cousins – C: multiple All-Star, transféré aux Pelicans le 20 février 2017 avec Omri Casspi contre Buddy Hield, Tyreke Evans et Langston Galloway. Un trade qualifié d’inconscient par une majeure partie des analystes NBA et qui semble payer désormais.
  • Marco Belinelli – SG: n’a pas supporté la culture présente à l’époque à Sacramento (2015-16) après de belles années passées avec les Spurs et a réussi à se faire trader aux Hornets le 7 juillet 2016.
  • Darren Collison – PG: arrivé en 2014 pour être titulaire aux Kings, il n’a pas apprécié la hype de l’arrivée de Rajon Rondo dans la capitale californienne. Il signa en faveur des Pacers le 7 juillet 2017.
  • Seth Curry – SG: signé le 22 juillet 2015 alors qu’il végétait en D-League, Curry fait enfin oublier qu’il est seulement le petit frère de Stephen et a l’opportunité de montrer ses qualités de shooteur aux fans de la NBA (16.4 pts sur le mois d’avril). De quoi filer vers Dallas avec un premier vrai contrat NBA à la clé.
  • Rudy Gay – SF: arrivé en Californie fin 2013, Rudy Gay a fait des stats pour Sacramento, tout en étant l’image de la franchise, mais rien de plus. Toujours au centre de nombreuses rumeurs de transfert, il fut victime d’une rupture du tendon d’Achille en janvier 2017 et a depuis exporté ses talents de scoreur aux Spurs.
  • Rajon Rondo – PG: une seule saison (2015-16) pour Rajon Rondo du côté de Sacramento, et celle de la résurrection pour le champion NBA 2008. Aux côtés de DeMarcus Cousins, ils ont fait quelques dégâts au sein de la conférence ouest, mais pas de quoi accrocher les playoffs. Son départ pour Chicago fut un gros coup dur pour DeMarcus Cousins.
  • Garrett Temple – SG: envoyé à Memphis cet été en échange de Ben McLemore, il fait depuis les beaux jours des Grizzlies. Joueur apprécié de tous ses coachs, il a été sacrifié au profit du développement des jeunes. Les Kings l’ont transféré pour qu’ils puissent avoir plus de temps de jeu.
  • Vince Carter – SG/SF: une saison (2017-18) et puis s’en va pour Vince Carter qui retrouvait Dave Joerger à Sacramento après avoir collaboré avec lui à Memphis. Une saison de qualité pour le multiple All-Star, toutefois, il ne faisait plus partie des plans du front-office californien qui souhaitait donner du temps de jeu à ses jeunes joueurs.
  • George Hill – PG: au sortir d’une grosse saison avec le Jazz (2016-17), Hill signait le contrat de sa vie avec les Kings (57 millions sur 3 ans). 43 matchs plus tard Divac ne mise plus sur lui, son joueur se plaignant de jouer dans une franchise en reconstruction et est envoyé aux Cavs avec qui il jouera les NBA Finals 2018. Depuis, il est bloqué dans l’Ohio en raison du montant de son contrat.
  • Zach Randolph – PF: arrivé à Sacramento en même temps et pour les mêmes raisons que Vince Carter, Zach Randolph était le joueur le plus important des Kings la saison passée. Un an plus tard, il n’a pas encore enfilé le maillot violet de Sacramento. La volonté de faire jouer les jeunes joueurs du roster, avec un jeu rapide loin du jeu sur demi-terrain prisé par le double All-Star, fait que le 19ème choix de la draft 2001 est prié de rester chez lui. Pari gagnant pour le moment pour le front-office visionnaire des Kings.

ROSTER 2018-19 DES SACRAMENTO KINGS

Buddy Hield – SG – 24 ans – Draft 2016 (6ème choix des Pelicans)
2018-19 : 19.1 pts à 48%, 5.8 rbds, 2.6 passes & 0.5 int en 31.5 mins
Carrière ­: 12.5 pts à 44.2%, 3.7 rbds, 1.8 passes & 0.7 int en 24.7 mins (175 matchs)

Arrivé sous les critiques à Sacramento, Buddy Hield fait taire ses détracteurs. Obtenu par Vlade Divac dans le trade qui vit DeMarcus Cousins filer à la Nouvelle Orléans (en compagnie de Tyreke Evans et Langston Galloway), le Bahaméen a mis du temps à confirmer le bien qu’on pensait de lui à la fac. Auteur d’une March Madness 2016 de qualité durant laquelle il avait su porter Oklahoma avec des shoots clutchs, il en était même devenu un chouchou de Kobe Bryant. S’autoproclamant « joueur dont les Lakers ont besoin une fois le Black Mamba à la retraite », le Boomer n’a pas su répondre aux attentes placées en lui depuis son arrivée dans la ligue. Il aura fallu attendre cette année, pour voir son potentiel exploser au grand jour. Meilleur marqueur actuel des Kings, il démontre que ses patrons sont en fait les grands gagnants du trade qui envoya DMC en Louisiane ; celui-ci s’étant fait la malle depuis à Oakland… (ça nous rappelle un peu le chat-bite qu’Hield lui fit en février 2017 !)

De’Aaron Fox – PG – 20 ans – Draft 2017 (5ème choix des Kings)
2018-19 : 18.7 pts à 49.4%, 4.5 rbds, 7.1 passes & 1.2 int en 32.8 mins
Carrière : 12.6 pts à 42.6%, 3.1 rbds, 4.8 passes & 1 int en 28.5 mins (86 matchs)

De’Aaron Fox est un joueur qui a énormément confiance en lui. Après une saison rookie compliquée parsemée de quelques actions d’éclat (premier game winner en carrière après quelques semaines pro) il s’est mué cette saison en véritable leader des Kings. L’ancien protégé de John Calipari à Kentucky  contrôle à merveille le jeu de Sacramento, l’accélérant ou le ralentissant à souhait. Cette saison, il a fait parler de lui en réalisant un triple double historique (31 points, 10 rebonds & 15 passes face aux Hawks) pour un joueur âgé de moins de 21 ans. Cependant, au-delà des stats, ses qualités athlétiques pour un joueur qui pèse à peine 79 kilos et son aptitude à être clutch en font déjà un joueur pour qui on paierait sa place !

Willie Cauley-Stein – C  – 25 ans – Draft 2015 (6ème choix des Kings)
2018-19 : 16.8 pts à 57.9%, 8.2 rbds, 2.1 passes & 1.1 int en 28.7 mins
Carrière : 9.8 pts à 52.9%, 5.8 rbds, 1.4 passe, 0.8 ct & 0.8 int en 23.1 mins (227 matchs)

La draft de Willie Cauley-Stein en 2015 fit beaucoup parler. À quoi bon retenir un pivot quand on a dans son vestiaire DeMarcus Cousins. Finalement, Vlade Divac préparait l’avenir avec cet autre ancien joueur de John Calipari. DMC parti pour la Nouvelle Orléans, il fallait désormais au natif du Kansas prendre de meilleures habitudes pour montrer le potentiel qui est le sien. Se comparant à Kristaps Porzingis, il a fallu attendre cet été pour qu’un déclic se fasse dans sa tête. Fin août, il lâcha cette phrase : « Comment être le leader d’un groupe de joueurs si je ne travaille pas aussi dur qu’eux ? », assumant qu’il ne travaillait pas autant qu’il le devait. Le changement de culture voulu en se séparant de Cousins prend enfin cette saison, et son pivot fait partie de ces intérieurs durs à arrêter une fois la balle en main, capable de shooter à mi-distance (mais il n’en abuse plus cette saison) ou d’attaquer le cercle avec une réussite dont Sacto avait besoin… par contre, pour protéger son cercle, il va falloir encore bosser !

Nemanja Bjelica – PF – 30 ans – Non drafté
2018-19 : 12.3 pts à 50.8%, 5.7 rbds, 2.6 passes, 0.8 ct & 1.4 int en 26 mins
Carrière : 6.5 pts à 45.6%, 3.9 rbds, 1.4 passe et 0.7 int en 19.4 mins (205 matchs)

Auréolé du trophée de MVP de l’Euroleague en 2015, Nemanja Bjelica arrivait tout logiquement en NBA. Toutefois, après trois saisons frustrantes aux Wolves, il fit la girouette. Annoncé aux Sixers pour remplacer Ersan Ilyasova dans le système de Brett Brown, il annonce à la surprise générale qu’il jouera en Europe. Finalement, quelques jours plus tard, le Serbe est convaincu par Vlade Divac de le rejoindre dans la capitale californienne. Titulaire depuis le début de saison alors que Sacto a drafté un grand potentiel au poste 4 avec Marvin Bagley III, le natif de Belgrade est l’élément d’équilibre de la rotation de Dave Joerger. Son arrivée dans le vestiaire des Kings permet à l’ancien pensionnaire de Duke de ne pas se cramer en commençant les matchs sur le banc, et son expérience du jeu FIBA permet aux jeunes fous titulaires de jouer plus juste.  « Il veut toujours faire le bon choix, donc parfois il ne tire pas » disait de lui De ‘Aaron Fox, et pour le moment, la mayonnaise prend.

Marvin Bagley III – PF – 19 ans – Draft 2018 (2ème choix des Kings)
2018-19 : 12.3 pts à 50.8%, 5.8 rbds, 0.8 passe & 1.2 ct en 22.6 mins
Carrière : 12.3 pts à 50.8%, 5.8 rbds, 0.8 passe & 1.2 ct en 22.6 mins (13 matchs)

Tout comme De’Aaron Fox, Marvin Bagley III a une grande confiance en lui. S’annonçant comme le meilleur joueur de la draft au dépend de Deandre Ayton, il a tout de même vu le pivot Bahaméen filer dans « son » Arizona. Ses débuts en Summer League étant compliqués, on a compris la décision des Suns, mais certains se demandent alors pourquoi Vlade Divac n’a pas retenu Luka Doncic à sa place. La pépite du Real Madrid qui fait rêver tous les spécialiste de la NBA est alors sélectionnée juste après lui par les Hawks, mais le GM serbe de Sacto explique pourquoi il a jeté son dévolu sur le Blue Devil : « C’était un choix facile pour nous. Marvin est très polyvalent, c’est dur de l’ignorer vu son talent ». Pouvant évoluer sur trois postes (mais il y a beaucoup de boulot sur le poste 3), il doit encore faire ses gammes pour être un joueur majeur des Kings, et son rôle de remplaçant est parfait pour lui… pour le moment. Meilleur contreur de son équipe, il est aussi capable de sortir quelques pointes offensives qui font le plus grand bien de puis le banc de coach Joerger, comme ses 18 points à 7/10 contre les Hawks, ou ses 20 points, 9 rebonds, 3 passes et 5 contres face aux Nuggets.

Iman Shumpert – SG – 28 ans – Draft 2011 (17ème choix des Knicks)
2018-19 : 9.4 pts à 41.9%, 3.1 rbds, 2 passes & 1 int en 24.5 mins
Carrière : 7.3 pts à 39.7%, 3.4 rbds, 1.9 passes & 1.1 int en 25.3 mins (395 matchs)

Choix surprise de la draft 2011 des Knicks (il avait impressionné Mike D’Anoni sur un workout), Iman Shumpert est passé du joueur prometteur que tout le monde voyait sous les projecteurs de Big Apple à une déception aux côtés de LeBron James dans l’Ohio. Champion NBA 2016 avec les Cavs dans un rôle mineur, ce swingman aux qualités défensives reconnues est envoyé, blessé, l’an passé en Californie en échange de George Hill et son gros contrat. Finalement, dans un rôle qui lui convient à Sacramento, le natif de l’Illinois, apporte ce dont les Kings ont besoin avec un volume de jeu physique et des points  de temps en temps, comme ses 26 points face au Thunder en début de saison. Actuel titulaire aux côtés de Buddy Hield, il pourrait bien laisser sa place bientôt au revenant Bogdan Bogdanovic, mais même depuis le banc, son apport sera notable pour l’équipe de Vivek Ranadivé.

Troy Williams – SF – 23 ans – Non drafté
2018-19 : 7.2 pts à 53.3%, 2.7 rbds, 0.8 passe & 0.3 int en 17.3 mins
Carrière : 6.3 pts à 45.8%, 2.6 rbds, 0.8 passe & 0.9 int en 17 mins (57 matchs)

L’invité de dernière minute ! Signé après le début de la saison, Troy Williams fait à merveille ce qu’on attend de lui. Il fait partie de ce profil d’ailiers athlétiques, intraitables sur les lignes de passes, les contres attaques, les drives, et efficaces sur peu de minutes. Passé avant par les Grizzlies, les Rockets et les Knicks, il n’a jamais déçu, et fait les bons jours de Dave Joerger, avec ses 7.2 points en seulement 17.3 minutes de jeu.

Justin Jackson – SF – 23 ans – Draft 2017 (15ème choix des Blazers)
2018-19 : 6.7 pts à 41%, 2.7 rbds, 1.7 passe & 0.5 int en 22.5 mins
Carrière : 6.7 pts à 43.6%, 2.7 rbds, 1.2 passe & 0.4 int en 22.2 mins (81 matchs)

Depuis son arrivée dans la ligue, Justin Jackson souffre. Champion NCAA 2017 avec North Carolina, All-American NCAA à l’unanimité des journalistes, la même année, il est pour le moment un scoreur irrégulier en sortie de banc pour les Kings. Capable de terminer à 3 points (1/5) en 16 minutes face aux Lakers ou 22 points (9/12) six jours plus tôt face aux Bucks, il reste encore un pari sur l’avenir pour la franchise californienne… en attendant son prochain carton.

Frank Mason III – PG – 24 ans – Draft 2017 (34ème choix des Kings)
2018-19 : 6.7 pts à 40.6%, 1.7 rbds, 3.7 passes & 0.6 int en 15.5 mins
Carrière : 7.7 pts à 38.3%, 2.3 rbds, 3 passes & 0.6 int en 18.3 mins (64 matchs)

Meilleur joueur NCAA 2017 après quatre saisons de choix passées à Kansas, l’autre troisième du nom des Kings a dû attendre le second tour pour voir son nom appelé en juin de cette même année. Bloqué par son physique (1.80 m & 86 kilos), il fait toutefois le bonheur des fans de Sacramento depuis l’an passé. Backup attitré de De’Andre Fox, les dirigeants de Sacto tiennent en lui un joueur de qualité capable de remplacer au pied levé leur leader.

Bogdan Bogdanovic – SG – 26 ans – Draft 2014 (27ème choix des Suns)
2018-19 : 6.5 pts à 30.8%, 3 rbds, 1.5 passe & 0.5 int en 19.5 mins
Carrière : 11.6 pts à 44.3%, 2.9 rbds, 3.3 passes & 0.9 int en 27.7 mins (80 matchs)

Opéré du ménisque en avril dernier, Bogdan Bogdanovic revient enfin aux affaires depuis deux matchs. Habitué aux podiums internationaux avec la Serbie, l’autre natif de Belgrade a gagné l’Euroleague avec Fenerbahce avant de rejoindre la NBA en 2017. Depuis 2014, les Suns lui faisaient les yeux doux, mais celui-ci ne souhaitait pas faire le grand pas. Le soir de la draft 2016, Vlade Divac n’hésita pas à échanger les droits de l’intérieur attendu comme une future star, Marquese Chriss (8ème choix) pour récupérer l’option qui leur permettra de signer son compatriote un an plus tard. Après une saison rookie prometteuse, on attend qu’il retrouve le rythme pour faire encore plus des Kings une équipe qui ne sera pas bonne à affronter cette saison. On parle tout de même de l’Européen le plus talentueux de la ligue avec Luka Doncic !

Yogi Ferrell – PG – 25 ans – Non drafté
2018-19 : 5.9 pts à 42%, 1.6 rbd, 0.8 passe & 0.6 int en 15.2 mins
Carrière : 9.8 pts à 41.9%, 2.7 rbds, 2.8 passes & 0.8 int en 26.3 mins (138 matchs)

Alors qu’il pensait prolonger aux Mavs qui lui donnèrent sa chance dans la grande ligue quand peu croyaient en lui, Yogi Ferrell a préféré prendre la direction de Sacramento cet été. « J’aime leur jeunesse et j’aime leur style de jeu. Ça va plus vite, ils courent et c’est le jeu que j’ai joué toute ma vie. » déclarait Ferrell pour expliquer pourquoi finalement il porte le maillot des Kings cette année. Ferrell avait vécu sa « Linsanity » l’an passé avec Dallas en février 2017, tuant les Blazers avec 32 points alors qu’il possédait seulement un contrat de 10 jours ! Un joueur de valeur de plus sur le banc de Dave Joerger.

Kostas Koufos – C – 29 ans – Draft 2008 (23ème choix du Jazz)
2018-19 : 4 pts à 51.9%, 5.4 rbds, 1 passe & 1 int en 14 mins
Carrière : 5.8 rbds à 53.7%, 5.1 rbds, 0.5 passe & 0.8 ct en 16.7 mins (651 matchs)

Avec la mise au placard de Zach Randolph, Kostas Koufos est le joueur le plus âgé du roster actuel des Kings… du haut de ses 29 ans. Peu utilisé par son coach, il est toutefois un backup de choix pour Willie Cauley-Stein dans la peinture californienne. Joueur de complément depuis sa sortie d’Ohio State, il a joué pour le Jazz, les Wolves, les Nuggets et les Grizzlies avant de faire ses valises pour la capitale californienne lors de l’été 2015.

Harry Giles – PF – 20 ans –  Draft 2017 (20ème choix des Blazers)
2018-19 : 3.6 pts à 36.6%, 2.7 rbds, 0.6 passe & 0.4 int en 9.7 mins
Carrière : 3.6 pts à 36.6%, 2.7 rbds, 0.6 passe & 0.4 int en 9.7 mins (9 matchs)

Après une saison blanche l’an passé, Harry Giles peut enfin montrer le talent que tout le monde loue aux fans de la NBA depuis quelques années. Toutefois on est encore loin de ce que l’on a pu entendre sur lui comme par exemple qu’il serait une version améliorée de Draymond Green pour Bogdan Bogdanovic. Meilleur joueur de High School en 2016 (regardez sa mixtape impressionnante), il prit la direction de Duke pour son année universitaire. Bloqué sur le banc par Coach K il a joué seulement 11.5 minutes par match pour 3.9 points, 3.8 rbds & 0.7 ct par match. Cela ne l’a pas empêché de s’inscrire à la draft et de se voir retenir en 20ème position par les Blazers qui l’envoient tout de suite du côté des Kings. Une belle opportunité pour Vlade Divac avec un intérieur protecteur de cercle à former, en étant patient. En effet, les Kings ont préféré qu’il ne joue pas de la saison passée en raison de blessures à répétition aux genoux dont il a souffert durant son parcours High School (il n’a pas joué ses saisons sophomore et senior), préférant qu’il prenne le temps de se renforcer avant de rentrer dans le grand bain. Un an plus tard, il joue quelques minutes pour coach Joerger. En difficulté il a été envoyé en G-League pour prendre confiance, en attendant une opportunité pour montrer ce potentiel dont on a tant entendu parler.

Skal Labissière – PF – 22 ans – Draft 2016 (28ème choix des Suns)
2018-19 : 2.6 pts à 44.4%, 1.4 rbd, 0.4 int & 0.2 int en 5.6 mins
Carrière : 8.4 pts à 47.6%, 4.7 rbds, 1 passe & 0.6 ct en 19.2 mins (98 matchs)

Privé de temps de jeu à Kentucky lors de la saison 2015-16 (6.6 pts en 15.8 mins), Skal Labissière tenta tout de même sa chance lors de la draft de la même année. Retenu par les Suns, il est envoyé aux Kings en compagnie des droits de Bogdan Bogdanovic. Intérieur aux longs segments, capable d’écarter le jeu, il a attendu la fin de son année rookie pour montrer ses talents à toute la NBA avec 32 points dans une victoire face aux Suns (dont 21 points dans le dernier quart temps). On pensait alors que sa carrière pro était lancée, toutefois, ce fut loin d’être le cas. Le Haïtien a été un bon joueur de complément lors de sa saison sophomore au relais de Zach Randolph, et cette année il joue encore moins, barré par les arrivés de Nemanja Bjelica et Marvin Bagley III. Si le talent est là, il lui faudra désormais attendre une nouvelle fois une opportunité pour montrer son talent indiscutable, dans une équipe qui tourne bien sans lui pour le moment.

Ben McLemore – SG – 25 ans – Draft 2013 (7ème choix des Kings)
2018-19 : 2.4 pts à 36.4%, 0 rbd, 0.2 passe & 0 int en 4.8 mins
Carrière : 9 pts à 41.7%, 2.5 rbds, 1.1 passe & 0.7 int en 24.3 mins (354 match)

Quand il fut retenu au septième choix de la draft en 2013 par les Kings, beaucoup de monde criait au bon coup pour les Kings, Ben McLemore étant attendu bien plus haut ce soir-là. Cinq saisons plus tard, le natif de Saint Louis n’a pu confirmer le potentiel vu par les scouts NBA quand il portait le maillot de JayHawks. Après quatre saisons dans la capitale californienne, il signa un contrat en faveur des Grizzlies, et après une année décevante dans le Tennessee (7.5 pts à 42.1% en 19.5 mins sur 56 matchs), il fut prié de retrouver le vestiaire des Kings dans un trade contre Garrett Temple. Titulaire la majeur partie de sa carrière sous le maillot des Kings il est désormais le joueur qui joue le moins pour Dave Joerger.

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