Klay Thompson : « A moins que ce soit Reggie Miller ou Ray Allen, je ne vois pas qui j’écouterais »

Ces derniers matchs Klay Thompson n’est pas en grande réussite, à l’image de ses 5 points à 2/7 face aux Lakers. Sur les 4 derniers matchs il affiche des stats indignes de son statut de All-Star et de shooteur d’élite avec 10.8 points à 15/49 dont un piteux 3/18 derrière l’arc. Depuis le début de saison il shoote à un petit 33% à 3-pts, lui qui est capable des plus gros coups de chaud de l’histoire de la ligue, en témoigne ses 14 tirs à 3-pts face aux Bulls. Interrogé à ce sujet lors de l’entraînement, il a paru agacé par toutes les questions, pas du tout inquiet par cette difficulté passagère, lui qui en connait parfois.

« Pour être honnête je ne suis pas du tout dur avec moi. Je m’en soucie mais ça ne m’empêche pas de dormir. » Thompson

Il lance même à un journaliste cette question rhétorique

« C’est la première fois que ça m’arrive ? » Thompson

La clé comme il le dit toujours c’est de continuer de shooter, et à ce stade de la saison, les conséquences ne sont pas très importantes.

« Je préfère que mes shoots rentrent en playoffs qu’en décembre. Ce n’est pas parce que j’ai fait quelques mauvais matchs de suite que je vais m’inquiéter du fait de ne pas bien shooter. Je suis un des meilleurs shooteurs de l’histoire donc je me fous de ce que les gens disent. » Thompson

Quand on lui demande s’il a parlé à quelqu’un à ce sujet, il rétorque :

« Qu’est-ce que quelqu’un va bien pouvoir me dire au sujet de mon shoot que je peux régler à ce stade ? A moins que ce soit Reggie Miller ou Ray Allen, je ne vois pas qui j’écouterais. Larry Bird ? Demander à Steve. J’écouterai Steve parce que Steve a shooté à plus de 45% à 3-pts. Je fais ce boulot depuis assez longtemps pour savoir ce que je dois faire. » Thompson

Ce soir le Splash Brother a l’occasion de se relancer face aux Blazers et on sait que quand il sort d’une mauvaise période, c’est souvent très violent !