« Gagner puis ramener nos fesses sur la East Coast », objectif atteint pour D’Angelo ‘Joe Cool’ Russell et les Nets !
« Mais j’avais besoin d’un leader. J’avais aussi besoin de quelqu’un qui rend les autres joueurs meilleurs et de quelqu’un avec qui les joueurs veulent jouer. »
Les mots de Magic Johnson en juin 2017, quelques jours après le transfert de D’Angelo Russell. Envoyé à Brooklyn en compagnie de Timofey Mozgov contre Brook Lopez et le 27ème choix de la draft 2017 (Kyle Kuzma), le meneur est devenu All-Star dans sa 2ème année chez les Nets et, contrairement aux Lakers qui ont depuis recruté LeBron James, participera aux playoffs cette année. L’histoire est belle, d’autant plus que cette victoire 111-106 a officiellement éliminé Los Angeles de la course à la post-season, mais l’homme au sang de glace préfère se concentrer sur son équipe.
« Ça fait bien sur le papier (d’éliminer les Lakers) mais on ne joue pas une place au classement contre eux. La victoire suffit. » D’Angelo Russell
Brooklyn, désormais sur 2 victoires d’affilée, est 7ème à l’Est avec un bilan 38 victoires pour 36 défaites devant Miami (35-37) et derrière Detroit (37-34), ce à 8 matchs de la fin de la saison régulière.
« La saison est trop précieuse à l’heure actuelle pour faire la moindre erreur. » D’Angelo Russell
Avant le match Russell avait expliqué qu’il voyait tout le bruit médiatique autour de son retour comme positif pour son équipe.
« C’est bien ça enlève de la pression à notre équipe parce qu’on vient ici pour gagner. On ne s’inquiète pas de moi, de savoir s’il va pleuvoir à L.A. ou si la plage est sympa. On veut juste essayer de gagner puis de ramener nos fesses sur la East Coast. C’est notre approche, une approche business. » D’Angelo Russell
Malgré ses problèmes de fautes et ses 6 ballons perdus, le 2ème choix de la draft 2015 âgé de 23 ans a terminé à 21 points (2ème meilleur marqueur de son équipe derrière Joe Harris, 26 points) à 8/20 et 4/11 à 3-points, 13 passes et 3 interceptions en un peu moins de 34 minutes.
« C’est Joe Cool, il a cette attitude cool, cette confiance… Je ne sais pas comment définir ça. Je sais que moi je ne l’ai pas, je suis un gars nerveux. Il est cool, il ne laisse pas impressionner. » D’Angelo Russell
L’équipe a plusieurs fois réussi à prendre 9 points d’avance sans pour autant réussir à écarter pour de bon les locaux (23 changements de leader sur le match).
« Ce n’était pas un Picasso. » Kenny Atkinson
Finalement, c’est un 11-2 qui leur a permis de monter à +6 (107-99) qui leur a permis de faire la différence : les Lakers (limités à 38.5% aux tirs) de JaVale McGee (33 points, 20 rebonds, 6 contres ne sont jamais revenus sous les 3 points ensuite. Et James a eu beau aligner 25 points, 9 rebonds et 14 passes, il a aussi perdu 8 ballons (la moitié du total de son équipe), dont un crucial à 22 secondes de la fin, son équipe menée de 3 points. Brooklyn a ensuite tué le match sur la ligne, Dinwiddie a marqué 7 des 9 derniers points de son équipe et 19 en tout. Ed Davis lui aussi faisait son retour à L.A. et a signé 14 points et 15 rebonds.
Les Nets devront attendre encore un peu pour « ramener leurs fesses sur la East Coast » puisqu’ils ont encore 2 gros matchs à l’extérieur à jouer (Portland puis Philadelphie) avant de recevoir Boston au Barclays Center le 29.