La sélection canadienne victime de la « culture du workout » selon Steve Nash
De 17 joueurs NBA pré-sélectionnés pour la Coupe du monde, seuls deux (Khem Birch du Magic et Cory Joseph des Kings) ont participé à la Coupe du monde en Chine. « Ont » car l’équipe est déjà éliminée après 2 défaites (108-92 contre l’Australie et 92-69 face à la Lituanie) en 3 matchs de poule. Symbole du basket canadien par excellence, Steve Nash – qui avait atteint les quarts de finale des Jeux olympiques de Sydney en 2000 avec son équipe nationale avant d’être éliminé par la France – a tenté d’expliquer cette flopée de forfaits dans le podcast de Bill Simmons.
« C’est générationnel. Jouer pour le Canada en 2000 a été la meilleure expérience de ma carrière, et je crois que je n’étais pas loin d’être All-Star avec Dallas la saison suivante. C’est une excellente expérience de jeu.
D’abord, culturellement, ces gars ont tellement d’options, ça n’a pas l’air de représenter autant aux yeux de cette génération parce qu’ils ont tellement d’options différentes pour représenter leur pays. La Coup du monde ce n’est pas les Jeux olympiques. J’adorerais voir ces gars jouer.
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Et ensuite, il y a toute cette culture du workout. Maintenant c’est beaucoup tourné vers le rigide : ‘J’ai un gars pour faire mes workouts, je vais à la salle, je fais mes exercices et c’est bon’. Mais ce n’est qu’un composant de ce que tu dois faire. Tu dois faire du 1 contre 1, du 3 contre 3, du 5 contre 5. » Steve Nash
Une « culture du workout » qui manque selon le meneur deux fois MVP de la saison (2005, 2006) de créativité et d’imagination, sans parler du défi que représente le fait de jouer en compétition internationale plutôt qu’en pick-up game, même si ce dernier est composé de joueurs NBA.
« Et c’est aussi une chance de jouer dans un match qui compte vraiment, avec de l’enjeu. Si tu perds, c’est aussi ton pays qui perd. » Steve Nash
via Yahoo! Sports
RJ Barrett, Andrew Wiggins, Jamal Murray, Trey Lyles… Sur le papier, le Canada peut offrir une superbe équipe!
Nash évoque aussi dans le podcast le "player empowerment", des joueurs qui choisissent où ils veulent jouer, la ville, l'école pour leurs enfants… Avant, lorsqu'un joueur NBA n'allait pas à la CDM, c'était souvent parce que la franchise le retenait, et maintenant la décision est prise par les joueurs de ne pas y participer.