Joe Harris : « On ne peut pas surréagir au bout de six matchs »
Cette nuit, les Brooklyn Nets n’ont pas réussi à s’imposer face à des Pistons menés par un Andre Drummond intenable, avec 25 points et 20 rebonds. Pour leur coach Kenny Atkinson, cette défaite (113 à 109), est avant tout dû à un manque d’agressivité.
« Je ne sais pas combien de ballons qu’on avait autant de chance qu’eux de récupérer ils ont eu. Nous, pas beaucoup en tout cas. Ils ont été plus agressifs, se sont jetés sur les ballons perdus et les ont récupérés. » Kenny Atkinson.
Pourtant, les coéquipiers de Kyrie Irving, auteur d’un triple-double avec 20 points, 11 rebonds et 10 passes décisives, avaient le match en main puisqu’ils menaient de 14 points dans le troisième quart. Mais ils ne sont pas parvenus à garder cette avance.
« J’ai dit à mes gars qu’on devait faire passer cet écart de 15 à 20 points où on va se retrouver dans une situation à laquelle on ne veut pas être confrontée. Nous n’avions pas l’énergie et la résilience pour gagner ce match. On les a pourtant repoussés plusieurs fois. Ce n’est pas seulement physique, le mental est très important. Il faut être persévérant pour gagner, spécialement à l’extérieur. Ils ont été meilleurs mentalement et physiquement. » Kenny Atkinson.
Sur un layup d’Irving, les Nets étaient pourtant devant d’un point (108 à 107) à 18 secondes de la fin. Ce qui rend la défaite encore plus cruelle. Malgré le recrutement haut de gamme, les joueurs de Brooklyn n’ont remporté que deux de leurs six matchs.
« C’est compliqué, on ne se sent pas au mieux. Tout le monde, même nous, on s’attendait à faire mieux. Mais on sait aussi que notre heure viendra. On va passer ces difficultés. » Jarrett Allen.
« Évidemment que c’est frustrant, personne ne veut perdre et on ne voulait pas être à deux victoires pour quatre défaites. Mais il reste 76 matchs, on ne peut pas surréagir au bout de six. » Joe Harris.
Pour Kyrie Irving, les Nets doivent comprendre qu’ils ont désormais une cible sur le front.
« On va prendre les choses avec optimisme, c’est le genre de choses qui arrive quand on arrive au sein d’une nouvelle équipe. Il y a eu des facteurs qui ont fait que nous avons eu des hauts et des bas pendant la pré-saison, par exemple ma fracture au visage. Les choses viennent en jouant, c’est comme ça. Ça va prendre du temps, il y a des attentes de l’extérieur et que l’équipe est différente de celle de l’année dernière. C’est différent parce les joueurs que nous avons sont différents et il y a beaucoup de talent. Les gars en face vont aussi se donner à fond. C’est quelque chose dont il faut être conscient, qu’il faut savoir gérer même si c’est excitant. Personnellement, j’ai l’habitude que des joueurs en face réussissent des matchs incroyables. Ça prend du temps de se mettre dans cet état d’esprit à chaque match. » Kyrie Irving.
Les fans ont aussi pu s’estimer lésés par quelques coups de sifflet tout au long du match, même si Irving ne veut pas saisir cette excuse.
« C’est comme ça, ça fait partie du jeu de bouger ses pieds et de jouer, peu ce qu’estiment les arbitres il faut juste montrer ses mains. Je n’étais pas d’accord avec quelques fautes, mais ce n’est pas grave. Il faut être capable de passer à autre chose. On ne peut pas s’attarder sur une possession, ils ne vont pas changer leur décision on le sait donc il faut juste être capable de passer à la suite et de s’assurer qu’il n’y ait pas un enchainement où on fait une faute, puis une autre sur l’action suivante, qu’on revient à quelques points où qu’on soit devant et qu’il y ait encore une faute. » Kyrie Irving.
Via New York Post et new york post.