Markelle Fultz : « Les gens disent des trucs dingues, ils ne savent pas »
Auteur de 25 points, son nouveau record en carrière, lundi dans une victoire sur Brooklyn, Markelle Fultz a eu le plaisir d’entendre des « M-V-P » émaner des travées de l’Amway Center. Un moment très symbolique pour celui qui tourne à 11.3 points (45.6%) de moyenne, 3.1 rebonds et 4.5 passes en 26.6 minutes par match avec le Magic cette saison. Alors qu’il n’avait participé qu’à 33 matchs sur la totalité de ses 2 premières saisons NBA, il est aujourd’hui déjà à 37, soit presque la totalité des rencontres de son équipe (38) cette saison.
« Oh j’ai entendu oui, c’était génial. » Markelle Fultz
Dix-huit mois se sont écoulés avant que la blessure de Fultz ne soit diagnostiquée : un syndrome du défilé thoraco-brachial (compression nerveuse dans le passage thoraco-brachial c’est à dire dans la région entre le cou et les épaules, qui provoque une faiblesse au niveau du membre supérieur, un engourdissement et des fourmillements dans les bras et les doigts), 18 mois pendant lesquels certains ne l’ont pas cru, mettant ses difficultés sur le compte de soucis davantage psychologiques, à cause de sa mécanique de shoot inquiétante. Actif sur les réseaux sociaux, il a lu tout ce qui pouvait se dire sur lui.
« Le truc c’est que, ça ne m’a pas vraiment ennuyer. La plupart du temps quand je voyais quelque chose de négatif, j’en riais. Parce que ce n’est pas vrai. Les gens disent des trucs dingues. J’ai lu quelque part que j’avais eu un accident de moto. J’en rigole avec mes amis. Les gens ne savent pas. J’étais blessé, c’est tout. » Markelle Fultz
Aujourd’hui même si la douleur n’est plus là, le n°1 de la draft 2017 (Washington) passe entre 20 minutes et 2 heures par jour entre soins, renforcement et massage sur son épaule.
« Je suis toujours le n°1 de la draft. Ça ne changera jamais. Mais je me suis occupé de la blessure. Je peux jouer librement, je peux faire ce que je veux et ce que j’aime le plus dans la vie. Je progresse à chaque match, je me sens mieux à chaque match. Ça aide quand tu vois le ballon rentrer. Ça rend les choses encore meilleures. » Markelle Fultz