Rudy Gobert : « Les contres illégaux arrivent tout le temps, ça fait partie du jeu »
Les dernières secondes entre le Jazz et les Blazers cette nuit ont été assez folkloriques, avec une énorme erreur de la part des arbitres (un contre illégal flagrant de Rudy Gobert, complètement oublié) qui a coûté la victoire aux Blazers. C’est en tout cas ce qu’affirmait Damian Lillard, furieux (et on peut le comprendre) après la rencontre. Du coup, assez logiquement, cette action était au centre des discussions. Au grand dam de Gobert.
« Évidemment, après avoir regardé le ralenti, on peut voir qu’il y a contre illégal. J’essayais juste de faire une action, les contres illégaux arrivent tout le temps. Ca fait partie du jeu, ce n’est qu’une action. Les gens vont parler de ça, en oubliant qu’on avait 16 points de retard un moment, qu’on a bien joué en équipe, qu’on s’est battu pour revenir… C’est une action importante parce que c’est une des dernières du match. Tout le monde se rappelera de ça, mais je trouve qu’on a fait du bon boulot en seconde mi-temps. Il y a eu des erreurs, mais les arbitres sont humains et ça fait partie du jeu. » Rudy Gobert.
« On ne veut pas que ça se termine comme ça, parce qu’on a bossé très dur pour en arriver là. Mais au final, on va prendre cette victoire. » Mike Conley.
Effectivement, après avoir encaissé 72 points en première mi-temps, le Jazz a réussi à redresser la barre pour s’imposer. Mais ça n’enlève rien à l’amertume des Blazers. Du coup, Donovan Mitchell a essayé une autre tactique : leur rappeler qu’eux aussi ont eu droit à des coups de sifflet litigieux qui leur ont coûté des matchs.
« On a été de l’autre côté de ce genre de décisions, à Memphis ou Milwaukee par exemple. Il y a des fois où on a été de l’autre coté, donc je sais d’où vient la frustration. Je ne sais pas trop quoi dire, ça nous est arrivé plusieurs fois donc je comprends. Lillard a super bien joué, et on a continué à se battre. » Donovan Mitchell.
Le problème, c’est qu’il y a une faille dans la règle NBA : si les arbitres n’ont pas sifflé, ils ne peuvent pas revoir une action au ralenti. Et comme personne n’a bronché au moment du contre de Gobert, impossible de revenir en arrière.