Russell Westbrook fait souffrir Rudy Gobert : « Je peux faire ce que je veux, aller où je veux »
Depuis que les Rockets ont activé le mode ultra small ball et ne mettent plus aucun pivot sur le terrain, on assiste lors de leurs rencontres à des matchups amusants. Comme cette nuit, dans la victoire des Texans face au Jazz (120 à 110). Le système des Rockets force le pivot français Rudy Gobert à défendre sur Russell Westbrook, beaucoup plus petit que lui. Le but ? Lui permettre de rester dans la raquette vu que le meneur est de loin le moins bon shooteur des Texans.
« Je pense que je le referais, le fait que Russ soit défendu par un de nos meneurs créerait un missmatch. Au moins quand je défends sur lui il ne va pas jusqu’au panier, il ne nous met pas en pièce, n’attire pas les prises à deux pour ensuite trouver ses coéquipiers démarqués. On le fait travailler, et parfois il rentre ses tirs, parfois non. » Rudy Gobert.
Le problème, c’est que l’efficacité de la méthode est discutable, après avoir réussi un gros match il y a quelques semaines, Westbrook a encore mis 34 points ce soir. Mais cette fois, il a planté de loin, avec un 7/13 à mi-distance et un 2/4 à trois points.
« Je ne sais pas si ça marche, je peux faire ce que je veux, aller où je veux. Je vais au panier, je tire, je pénètre et je ressors la balle… C’est impossible de scouter notre vitesse de jeu. » Russell Westbrook.
« Manifestement, ça n’a pas marché. » James Harden.
Pour Gobert, si cette tactique n’a pas marché c’est avant tout parce que le Jazz a pris l’eau en contre-attaque.
« On peut faire un meilleur boulot sur la défense en transition. Sur demi-terrain, c’était bien, mais quand on prend de mauvais tirs ou qu’on perd la balle, ils se projettent en contre-attaque. Et c’est dur, parce qu’on change les matchups sur le repli défensif. On doit mieux communiquer et s’assurer qu’on protège l’arceau. Ensuite on peut regarder sur qui on défend et jouer selon ça. » Rudy Gobert.
Via ESPN