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Julius Erving va venir assister à un match à Brooklyn pour la première fois; Kenny Atkinson : « Je vais lui dérouler le tapis rouge »

Même si Julius Erving est souvent associé aux Philadelphie Sixers, l’ailier a joué trois saisons pour les Nets, alors en ABA (ligue concurrente de la NBA dans les années 70, qui a fini par fusionner avec cette dernière). L’occasion de remporter deux titres, en 74 et 76. Mais malgré ce statut de star de la franchise, Erving n’a jamais été le spectateur du moindre match des Nets depuis leur arrivée à Brooklyn. Il va finalement réparer ce manquement la semaine prochaine, et pense qu’il est temps pour la franchise de remporter un titre NBA.

« Ils ont été en Finals, mais à cause de l’évolution du jeu, la franchise a d’abord été à Long Island, puis à Piscataway, et maintenant à Brooklyn, c’était une franchise en transition. Il y a de la stabilité avec l’arrivée à Brooklyn, je pense qu’elle restera là pour toujours. Peut-être il est temps de ramener un titre dans ce qui est leur maison. Avant, ça n’en avait que le nom. Ça les aiderait. Je pense que ça serait une belle page de l’histoire des Nets. Irving a parlé de la dernière fois que la franchise a gagné un titre, et qu’il y avait un Erving dans l’équipe. Je pense que les étoiles sont alignées et qu’elles ont ouvert la porte pour que de belles choses se passent. » Julius Erving.

Erving sera au Barclay’s Center vendredi prochain à l’occasion de la nuit des super-héros de Marvel. Pour l’occasion une figurine de l’ailier, inspiré de Black Panther et avec la coupe afro, les chaussettes hautes et un ballon aux couleurs de l’ABA sera distribuée aux fans.

« C’est un honneur d’être lié aux Nets, à Black Panther et à la balle classique de l’ABA. C’est un look cool et propre. Ça me rappelle l’élégance et la puissance, c’est comme ça que j’ai toujours aimé jouer au basket. » Julius Erving.

Bon pour les joueurs, Erving est sans doute un peu vieux pour qu’ils aient grandi avec ses performances. Kenny Atkinson par contre, le coach des Nets, est lui très impatient de voir le Hall of Famer.

« J’avais l’habitude d’aller dans mon jardin et de faire semblant d’être Dr J (le surnom d’Erving ndlr). J’écoutais leurs matchs sur ma radio quand ils étaient à Jersey, tout simplement parce qu’Erving portait ce maillot. Je vais être le premier à l’accueillir, et je vais dérouler le tapis rouge. C’est un Net à mes yeux, avec le maillot rouge, blanc et bleu et les rayures. » Kenny Atkinson.

Pour Erving, ses années aux Nets sont d’ailleurs de très bons souvenirs, notamment grâce à la camaraderie qui régnait dans l’équipe et qu’il n’a jamais retrouvée en NBA.

« On jouait au poker, on s’amusait vraiment on a appris à se connaitre. Dès que je vois Kevin Loughery (un ancien coéquipier ndlr) au club de golf d’Atlanta, ça me rappelle ces expériences incroyables que j’ai eues avec les Nets en dehors des terrains. On s’adorait tous. Si un gars avait un peu de pub dans un journal, tout le monde savait ce qui avait été dit, pourquoi, et il y avait un sentiment de bienveillance. C’était à propos de nous, pas que de lui. La ABA, c’était ça. Et je n’ai jamais retrouvé ce sentiment en NBA. Pas une seule fois. Peut-être c’était parce que j’étais jeune… Mais surtout parce qu’il y avait beaucoup d’honnêteté. » Julius Erving.

À son arrivée en NBA, la ligue était alors toute petite. Depuis, elle s’est bien développée, et Erving n’y est pas pour rien.

« J’ai le sentiment d’avoir aidé au développement du jeu à l’international. Je suis allé à l’étranger avec Converse, Spalding, l’équipe de développement olympique… Quand la NBA et l’ABa se sont rassemblées, j’ai été MVP du All-Star Game la première année et ça a aidé à accélérer l’évolution du jeu et l’appréciation du sport dans sa globalité. Donc je pense pouvoir prendre un peu de crédit dans le fait d’avoir été un catalyseur, peut-être même le principal. » Julius Erving.

Aujourd’hui âgé de 70 ans, l’ailier est persuadé d’avoir encore ses meilleurs joueurs devant.

« J’aime me lever et avoir cette impression. J’ai 70 ans, mais j’aime penser ça. Peut-être que je me trompe. J’ai eu tellement de moments incroyables, comment rivaliser ? Mais j’aime me lever en pensant avoir une chance. » Julius Erving.

Erving a disputé 1243 matchs dans sa carrière pro, pour 24,2 points, 8,5 rebonds et 4,2 passes décisives par rencontre.

Via New York Post.

 

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