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Une NBA de plus en plus globale

La NBA a toujours été une ligue professionnelle assez fermée, et difficile d’accès. Mais avec une globalisation toujours en cours, elle s’est ouverte au fur et à mesure à de nombreux joueurs internationaux. Au début de la saison 2019-2020, 108 joueurs internationaux faisaient partie d’effectifs NBA, venant de 38 pays et territoires différents. Imaginez l’ajustement que les jeunes joueurs internationaux doivent faire, quand ils arrivent en NBA, le plus haut niveau de basket dans le monde. Jouer loin de chez eux, et hors de leur zone de confort n’est pas une chose facile à faire. Mais depuis que Dirk a été nommé MVP en 2011, les joueurs internationaux ont prouvé qu’après quelques saisons d’acclimatation (pour la plupart), il leur est possible de dominer la ligue. Giannis Antetokoumpo, Grec, a remporté le titre de MVP. Rudy Gobert a été nommé défenseur de l’année, pour la deuxième fois de suite. Pascal Siakam, né au Cameroun était nommé joueur ayant le plus progressé par rapport à la saison dernière, et enfin, Luka Doncic a été Rookie de l’année.

Le basket, ici aux États-Unis et en Europe, sont deux sports vraiment différents. Chaque pays en Europe a une ligue domestique, mais il existe aussi l’Euroleague, qui est la compétition majeure européenne. Seulement les meilleures équipes de chaque ligue nationale ont la chance de jouer dans les compétitions européennes. Les deux plus compétitions européennes importantes sont l’EuroLeague, et l’EuroCup.

« Ils (les adversaires) ne vous laissent pas marquer aussi facilement qu’en NBA, » a dit Goga Bitadze, qui a joué en Euroleague, et qui est rookie cette saison chez les Pacers. « La NBA est beaucoup plus rapide, mais l’Euroleague est beaucoup plus physique, car il y a moins de possessions ». Car les règles sont différentes. Un match en Europe dure 40 minutes, contre 48 minutes en NBA. Mais la règle qui a le plus d’impact est celle des 3 secondes dans la raquette. Car en NBA, il est possible de rester dans la raquette pour un maximum de 3 secondes, et une fois ce temps dépassé, la sanction est une faute technique. Alors qu’en Euroleague, il n’y a pas de temps minimum, ce qui permet au pivot de rester dans la raquette, autour du panier, ce qui augmente les chances de contre. Cette règle est aussi celle qui permet la défense « en zone », type de défense utilisé très peu à part chez le Heat, qui est vraiment la seule franchise NBA à l’utiliser régulièrement.

« Le basket Européen est connu pour être plus réfléchi », a dit Rudy Gobert, qui a aussi joué en NBA avant d’être drafté en 2013. « Les coachs et GM en NBA savent que quand tu as été joueur professionnel en Europe, tu as de bonnes bases, parce que c’est ce qui est enseigné en premier en Europe, avant même de toucher la balle ou d’apprendre à shooter ». Les joueurs qui viennent des ligues professionnelles européennes en NBA ont déjà été dans un environnement professionnel, ont joué à un haut niveau, et sont déjà habitués d’être éloignées de leurs proches. Ce sont les raisons pour lesquelles les joueurs européens ayant joué régulièrement en professionnel avant leurs 18 ans sont en général plus préparés et aptes à passer en NBA que les joueurs venant des universités aux États-Unis.

L’exemple parfait, mais cependant si unique est celui de Luka Doncic, qui en est maintenant à sa seconde saison en NBA. « L’Euroleague est une ligue professionnelle, ou des hommes jouent pour gagner leur vie, alors qu’en fac ce sont des joueurs de 18 ou 19ans, qui sont très athlétiques, mais qui n’ont jamais affronté une réelle compétition » a dit Gina Mizell, à propos de Luka Doncic. « Quand il s’est présenté à la draft, il avait déjà de l’expérience du fait qu’il a été professionnel depuis l’âge de 16 ans. Il était déjà beaucoup plus préparé que tous les joueurs ayant joué en fac. Je pense que son talent est la raison pour laquelle il brille déjà en NBA, mais c’est aussi relié au fait que sa préparation était supérieure à celle de n’importe qui drafté la même année que lui ».

La NBA devrait à nouveau accueillir une petite dizaine de joueurs internationaux à la draft cette année, cependant la qualité des prospects internationaux s’y présentant cette année est vraiment supérieure à la moyenne des années précédentes. En effet, selon ESPN, 5 des 25 meilleurs prospects sont étrangers, dont 3 dans le top 15.

Un autre chemin qui pourrait devenir populaire pour les joueurs américains préférant gagner de l’expérience professionnelle au lieu de jouer en NCAA, est le chemin que LaMelo Ball et R.J. Hampton ont choisi cette année, c’est-à-dire jouer en Australie pour se préparer à la draft NBA.

« Si LaMelo Ball finit par être choisi dans le top 5 de la draft, après être allé jouer à l’étranger, alors plus de joueurs vont se dire que c’est la meilleure voie pour eux », a dit Gina Mizell, à propos de cette nouvelle possibilité pour des joueurs qui sont destinés à jouer en fac, mais qui pourraient changer d’avis en voyant que certains joueurs internationaux rencontrent le succès dès leur arrivée en NBA, sans même avoir besoin de période d’acclimatation.

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