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Goran Dragic, Bam Adebayo, Jimmy Butler et Udonis Haslem expliquent leur choix de numéro

En NBA, le choix des numéros est toujours très important, et il y a bien souvent une histoire derrière les choix de chacun des joueurs. The Athletic est allé demander à ceux du Heat pourquoi ils se sont retrouvés avec ce nombre à l’arrière de leur maillot. Et sans surprise, on retrouve plein d’histoires différentes. Il y a ceux qui ont fait ce choix en fonction de leur famille, comme Goran Dragic, qui porte le 7.

« Mon fils, Mateo, a porté ce numéro parce qu’il pensait que c’était un chiffre magique. D’habitude, j’avais les numéros 1 ou 3, que ce soit avec la Slovénie ou Houston et Phoenix. J’aime le numéro 3, comme Dwyane Wade. Mais je ne l’ai porté qu’avec les Rockets parce qu’à Phoenix il était porté par Boris Diaw (il avait donc le 2 ndlr). J’ai pris le 1 la deuxième fois que j’étais chez les Suns parce que j’avais le sentiment d’être une nouvelle personne. Quand j’étais enfant, je portais le 5 en honneur à Sasha Danilovic (un ancien joueur serbe, qui a joué trois ans en NBA avec notamment 16,6 points de moyenne à Dallas en 1997 ndlr). C’était mon modèle en grandissant. » Goran Dragic.

Ou encore Bam Adebayo, numéro 13.

« Ma mère le portait au lycée. Je ne savais pas ça, avant d’entrer dans ma dernière année de lycée. Vous savez comment c’est… Je jouais mon dernier match en AAU et je voulais porter son numéro pour lui rendre honneur. J’ai trouvé ça cool, et je n’ai pas changé depuis. Le premier numéro que j’avais, c’était le 24 à cause de Kobe Bryant. Tout le monde tirait dans sa poubelle en criant son nom. » Bam Adebayo.

Pour Udonis Haslem, son numéro 40 vient de deux personnes chères à ses yeux.

« C’était le numéro de mon père du lycée à l’université. C’est aussi le numéro que portait Tim James pour le Heat (43 matchs joués en NBA, 1,6 point et 1 rebond par rencontre). Je jouais avec lui en AAU même avant ça. Tim, c’est une légende à Miami. C’est lui qui a porté le nom Mr Miami en premier (en jouant pour Miami Northwestern et l’université de Miami ndlr). Il avait l’opportunité de jouer chez lui, et il l’a fait. Ça a été le premier à le faire, donc je lui rends hommage. » Udonis Haslem.

Et puis il y a aussi Jimmy Butler, qui a déjà porté trois numéros différents depuis son arrivée en NBA. Une habitude chez lui, puisqu’il en change souvent. Cette saison, il porte le 22.

« J’ai joué à Chicago avec un des gars les plus durs que j’ai connus : Taj Gibson. Il m’a tellement appris sur la manière d’être un professionnel… Parfois, les gens choisissent des numéros parce que quelqu’un les a inspirés. Pour moi, cette personne c’est Taj Gibson (qui portait le 22 à Chicago et au Thunder, avant de prendre le 67 à Minnesota et aux Knicks ndlr). À la fac à Marqette, je portais le 33. Au lycée, le 1, à cause de Tracy McGrady. Mon meilleur ami, avec qui j’habitais, portait le 33. Mais même vu ce que sa famille a fait pour moi (en le recueillant notamment, alors qu’il était à la rue ndlr), je l’ai choisi parce que le joueur préféré de ma mère était Larry Bird. C’est resté. C’était à cause de lui et Jordan Leslie. À Chicago, j’ai pris le 21 parce que j’ai été drafté à 21 ans. J’ai joué avec un gars, Joe Fulce, à l’université, et il avait le numéro 21. Je ne serais pas arrivé en NBA sans lui. Le 23 à Minnesota, c’est parce que j’étais avec la marque Jordan. Je ne me comparais pas à Michael Jordan, mais il avait le 23 à Chicago, puis il a changé d’équipe. Comme je n’étais plus à Chicago, j’ai décidé de prendre le 23. »Jimmy Butler.

 

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