Scott Burrell, malmené par Michael Jordan : « Si vous arrivez à gérer un entrainement avec les Bulls, vous pouvez gérer une Finale NBA »
Les deux premiers épisodes de The Last Dance mettent en lumière le côté compétiteur de Michael Jordan, poussant parfois ses coéquipiers à bout. Lors du premier épisode, une scène à l’Open McDonald’s de Paris a fait le buzz, lorsque Scott Burrell s’enthousiasme pour le titre de ce tournoi amical, vite remis en place par MJ. L’extérieur des Bulls a évoqué ce que c’était que d’être le coéquipier de MJ.
« J’espère juste que les gens n’auront pas une mauvaise vision de Michael après ce documentaire. Ce qu’il m’a dit et qu’il a fait à l’entrainement, la manière dont il m’a poussé, c’était seulement pour me motiver à devenir un meilleur joueur, pour me préparer mentalement à faire face à ce qui m’attendait pendant l’année. Jouer pour les Chicago Bulls n’a pas d’égal. Vous devez être prêt chaque jour, et il voulait que je le sois pour rendre l’équipe meilleure. ‘Il n’y a pas de passe-droit’, c’est l’une des choses qu’il m’a dites. ‘Il n’y pas de passe-droit à Chicago, tu dois gagner ta place.’ Je n’ai jamais pensé que ça se passerait autrement. Il m’a préparé pour les moments difficiles durant les matchs. Si vous arrivez à gérer un entrainement avec les Bulls, vous pouvez gérer une finale de conférence ou en finale NBA. » Scott Burrell
Le 20e choix de la draft 1993 estime qu’aujourd’hui, ces méthodes ne passeraient plus auprès de la jeune génération. Il est actuellement coach à Southern Connecticut State University.
« Ils ne comprendraient pas. Ils vont me dire ‘Pourquoi avez-vous accepté ça, coach ? Je serai parti moi.’ Qu’est-ce que ça prouve ? Vous fuyez face au défi… Vous devez relever le défi la tête haute et appréciez cette compétition avec quelqu’un comme lui, surtout qu’il est le meilleur joueur de tous les temps. J’ai porté ça toute ma vie et je vais l’enseigner à mes gamins, d’une façon différente. Mais j’aime ce défi quotidien. Vous deviez mettre MJ hors du terrain pour que quelqu’un d’autre puisse gagner un titre, voilà le compétiteur qu’il était. » Scott Burrell
Via Yahoo Sports