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George Karl se confie sur les Bucks et Ray Allen : « L’équipe en avait marre de me voir gueuler qu’ils étaient merdiques en défense »

Outre une finale NBA atteinte avec les Sonics en 1996, George Karl a connu l’une de ses plus belles périodes d’entraîneur du côté du Wisconsin entre 1998 et 2003. Avec un Big 3 composé de Ray Allen, Sam Cassell et Glenn Robinson, les Bucks étaient à une marche d’atteindre les Finales en 2001, battus par les Sixers d’Allen Iverson.

« De toutes mes tentatives pour aller en Finales, je pense que c’est celle où j’ai pris le plus de plaisir. Nous étions extrêmement bons et nous sommes tous arrivés au bon moment. Nous avons fait une superbe série contre Charlotte, qui est pour moi, la plus belle série à laquelle j’ai pris part dans ma carrière. La ville était en ébullition. » George Karl

Habitué à mettre l’accent sur la défense à Seattle, Coach Karl a dû s’adapter à son roster et mettre davantage son attaque en avant.

« En arrivant à Milwaukee, j’ai essayé pas mal de choses qu’on avait faites à Seattle, mais ça n’a pas marché. Nous n’avions pas ce genre de joueur. Nous n’avions pas d’athlètes à proprement parler ou de grands spécialistes défensifs. Une grande partie de ma mentalité offensive est venue de ma période à Albany (CBA), où j’ai appris à avoir des objectifs offensifs autant que défensifs. Mon équipe était tournée vers l’attaque. Je suis passé d’un coach défensif à quelque chose de plus orienté vers l’attaque. Mais je voulais que l’on soit quand même meilleurs défensivement l’année où nous sommes allés en finale de conférence [avec Milwaukee ndlr]. Donc j’étais souvent après Sam, Ray et Glenn pour qu’ils soient des leaders défensifs. » George Karl

Cependant, Karl pointait très souvent du doigt la défense de ses joueurs, au point que ses cadres avaient fini par le lâcher.

« L’équipe en avait marre de me voir gueuler qu’ils étaient merdiques en défense en disant : ‘Ce sont ces gars-là.’ Nous en étions arrivés à ce stade. Si je continuais à leur gueuler dessus à propos de la défense, 3 ou 4 gars allaient me tourner le dos. Et c’est arrivé. Ça s’est détérioré parce que c’était l’époque d’internet et tout ce que j’avais dit sur cette période de quelques semaines me retombait dessus un an ou deux après. Si j’avais traité Ray de ‘soft’ ou quoique ce soit des mois auparavant, Ray pensait que je l’avais dit la veille parce que ça venait juste de ressortir. Je me souviens être allé le voir une fois en lui disant ‘Ray, je ne l’ai pas dit une nouvelle fois. Ils prennent juste une déclaration de novembre et l’utilisent maintenant.’ C’était internet. Ray était vraiment un super gars. Je regrette de ne pas être resté en contact avec lui. » George Karl

Cette situation avec Ray Allen a conduit la franchise à s’en séparer l’année d’après, au même titre que d’autres joueurs majeurs de l’effectif.

« Je ne pensais pas qu’une telle chose pourrait arriver. Pendant 2 ou 3 ans, Ray et moi étions proches pour être honnêtes. Ça s’est détérioré très rapidement. Ray Allen n’était pas heureux, que ce soit avec moi ou avec cette situation, donc l’un de nous deux devait partir. Aux fans des Bucks : les échanges étaient de ma faute. Tout ce que je voulais c’était nous rendre meilleurs. Je n’ai rien fait juste par vengeance personnelle. Celui que je voulais le plus échanger était Anthony [Mason]. Les autres ? Glenn était sur le déclin, c’est ce que je me suis dit, mais est-ce que je voulais l’échanger ? Pas vraiment. Voulais-je échanger Ray Allen ? Pas vraiment. Je voulais qu’on soit meilleur. » George Karl

 

Via The Athletic

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