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Rick Carlisle : « Dirk Nowitzki a traversé la même chose que Michael Jordan »

Comme beaucoup, Rick Carlisle, le coach des Dallas Mavericks, a regardé The Last Dance. Sauf que lui fait partie des rares à être mentionnés dans le documentaire, même si c’est assez brièvement et plus pour le plaindre qu’autre chose, vu qu’il devait défendre sur Michael Jordan. Le technicien de 60 ans s’est donc replongé dans une autre époque, qu’il connait bien, et beaucoup de souvenirs sont remontés.

« Je suis arrivé en NBA à l’automne 1984, la même année de l’arrivée de Jordan dans la ligue. C’était un junior de North Carolina, j’étais un senior de Virginia. J’ai joué contre lui pendant 2 ans. J’ai eu la chance d’arriver dans une équipe de Boston qui avait gagné le titre en 1984. On a fait les Finals les trois années suivantes, 85, 86 et 87. Les trois années où j’étais là. En 1985-86, Michael avait fait des matchs à 49 et 63 points contre nous. C’était notre deuxième année dans la ligue. Si vous regardez The Last Dance, j’ai d’ailleurs défendu sur lui à certains moments dans cette série, pour des résultats mitigés c’est le moins qu’on puisse dire. Ce qui était intéressant dans cette série pour moi c’est cette obsession de gagner des titres. On voit Michael le vivre, on voit Michael en parler. On le savait. À l’époque, il ne parlait pas publiquement du fait qu’il n’aimait pas que les gens disent qu’il ne rendait pas ses coéquipiers meilleurs, qu’il n’était pas capable de gagner des titres, ce genre de choses. C’était l’obsession de la gagne. » Rick Carlisle.

Le documentaire a également permis à Carlisle de faire le lien entre Jordan et un de ses anciens joueurs, qu’il a longtemps coaché.

J’ai vu Dirk (Nowitzki) traverser ça. Je suis arrivé à Dallas à l’automne 2008. C’était deux ans après leur défaite contre Miami en Finales et l’instruction c’était : ‘Dirk a encore 4, 5 bonnes années, on doit réussir à gagner’. Mark Cuban et Donnie Nelson ont trouvé un moyen. Continuer à ajuster le roster. On a fait ce gros trade avec Washington qui nous a permis de récupérer Brendan Haywood, DeShawn Stevenson et Caron Butler. Puis on a signé Tyson Chandler, ce qui nous a créé une opportunité. Ensuite il fallait qu’on soit chauds au bon moment et que cela colle bien dans le groupe. Ça nous a menés à notre run de 2011, qui a enlevé de la pression des épaules de Dirk. Il l’a senti. J’ai toujours respecté le fait qu’il parle librement et ouvertement de l’importance de gagner, de la dureté des critiques. Quand on a gagné cette année-là, que le buzzer a sonné, il est immédiatement parti au vestiaire parce qu’il était submergé par les émotions, je peux comprendre pourquoi. Et pas seulement lui mais Jason Kidd également, un autre grand guerrier, David (Aldridge), que vous connaissez bien. Shawn Marion était un formidable joueur. Jason Terry a été phénoménal dans ces playoffs. Ce sont des légendes des Dallas Mavericks et Dirk est l’un des meilleurs de tous les temps. » Rick Carlisle

via Dallas Morning News

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