Paul George : « Je suis à fond pour une reprise, ce serait nul de ne pas pouvoir jouer le titre »
Recruté par les Clippers cet été pour jouer le titre, Paul George fait partie de ceux que l’interruption de la saison n’arrange pas vraiment, vu que son équipe faisait partie des favorites pour remporter le titre.
« Je suis à fond pour une reprise. Je pense qu’on a beaucoup investi dans cette saison, ça nous briserait vraiment le cœur de ne pas pouvoir couronner un champion. Vu tout ce qu’il s’est passé cette saison, surtout pour moi qui a subi de grosses blessures à l’épaule, avec une opération. J’ai beaucoup travaillé l’été dernier pour arriver à cette saison et ça serait nul de ne pas pouvoir jouer le titre. » Paul George à Adrian Wojnarowski
Une situation qui lui en rappelle une autre : la saison 2014/2015. Alors franchise player d’une des meilleures équipes de l’Est, Indiana, George se brise la jambe contre un panier lors d’un match de préparation de Team USA. Forfait pour une grosse partie de la saison suivante, il n’a pas pu profiter de la dernière année de cette équipe.
« Le moment le plus compliqué de cette blessure, c’était de voir où en était l’équipe. On avait Roy Hibbert qui était à son prime, David West qui commençait à en sortir, Lance Stephenson qui entrait dans son prime, moi pareil, George Hill était dans son prime… Je pensais que tout le monde était à son max, et on a passé plusieurs années ensemble. Le plus dur dans tout ça, c’est que tout ce pour quoi on a travaillé, tout ce qu’on a construit, était à jeter à la poubelle en gros. L’année d’après, Roy était parti, pareil pour David… Tout le monde était parti. J’essayais de travailler pour revenir, je donnais tout ce que j’avais pour ça et on savait que quand je reviendrai (pour six petits matchs en 2014/2015 avant que les deux intérieurs ne partent à l’intersaison ndlr), ça serait la dernière fois qu’on serait coéquipiers. Et ça, ça me blessait plus que tout. Le plus dur avec l’arrêt de cette saison, c’est un peu la même chose. Tout le monde est à son meilleur niveau et en bonne santé, on jouait très bien on avait finalement un roster complet et on est stoppé dans notre élan. Tout le reste c’est positif. Je suis chez moi avec ma famille et c’est très bien pour moi. Aussi, j’ai finalement pu aller à la salle et prendre des tirs, et c’était génial, parce qu’il ne peut pas y avoir beaucoup de personnes dans la salle à cause du covid donc ça me renvoie un peu en enfance, où j’avais une salle pour moi. Je pouvais travailler, être libre dans une salle très calme. » Paul George.
À noter qu’il a visiblement été très marqué par cette période à Indiana, puisque quand on lui demande son coéquipier avec qu’il a préféré jouer, les noms qui lui viennent sont principalement des joueurs avec qu’il y a partagé les couleurs des Pacers.
« Le meilleur coéquipier que j’ai jamais eu ? Il y en a eu plusieurs. J’ai eu de la chance d’avoir de très bons vétérans avec moi. Roy Hibbert, George Hill. Danny Granger. Monta Ellis. Lance Stephenson. Russell Westbrook. Je ne peux pas classer ces gars parce qu’ils ont tout joué un gros rôle dans ma carrière, ils m’ont aidé et ce sont plus des frères que des coéquipiers. Aux Clippers, j’ai aussi créé de supers liens avec Kawhi Leonard, Patrick Beverley, Lou Williams, Montrezz Harrell. Nous nous entendons tous bien mais les gars que j’ai mentionnés en premier, ce sont mes favoris. » Paul George.
Gêné par les blessures, George n’a joué que 42 matchs cette saison pour 21 points (43% aux tirs dont 40% à trois points), 5,7 rebonds et 3,9 rebonds.