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Corey Brewer : « Aujourd’hui encore, cette équipe est sous-estimée »

Corey Brewer n’a pas mis un pied sur un parquet NBA depuis la saison 2018/2019 et même s’il n’a pas abandonné l’idée de revenir dans la Grande Ligue, le septième choix de la draft 2007, a beaucoup bourlingué. Il a porté les maillots de huit équipes différentes au cours de sa carrière.

« Jouer pour autant d’équipes, c’était difficile. Mais moi, j’aime juste le basket. C’est comme ça que je vois les choses. J’ai l’opportunité de jouer au basket, donc peu importe où je joue, tant que je suis sur le terrain. Et en plus, je suis en NBA, c’est le meilleur boulot du monde. Je vois ça comme une opportunité de voir différentes villes et différentes organisations. J’ai essayé d’apprendre quelque chose de chaque endroit où je suis allé. » Corey Brewer.

En plus, cela lui fait plein d’histoire à raconter.

« J’ai eu beaucoup de saisons très funs, mais celle où on est allé en finales de conférence avec Houston elle était vraiment cool (en 2015 ndlr). On a très bien joué et je crois qu’on s’est retrouvé contre les Warriors en finales de conférence, mais qu’on avait des blessés. Patrick Beverley ne jouait pas à cause d’une blessure par exemple. C’était une année amusante, rien que par le fait d’atteindre ce palier. Et il y a aussi la manière dont on est revenu d’entre les morts pour battre les Clippers… Quand j’ai joué à Denver (de 2011 à 2013 ndlr), notre équipe était très soudée. On s’entendait très bien et je crois qu’une de ces saisons fait aussi partie de celles que j’ai préférées. Cette année, en 2013, on était troisième à l’Ouest et on a gagné genre 40 matchs à domicile. On était très bon, et je crois qu’on a joué contre Golden State en playoffs au premier tour. Encore eux ! J’ai l’impression que c’est toujours eux qui me battent (4 à 2 cette année-là ndlr). C’était la première année où ils sont devenus les Warriors. Ils nous ont battus, mais Danilo Gallinari et Kenneth Faried étaient blessés. C’était aussi une bonne année, on s’entendait très bien aussi. » Corey Brewer.

Au cours de ses 12 saisons en NBA, l’ailier a connu des moments forts. Individuellement, comme ces 51 points et 6 interceptions en 2014, avec Minnesota contre les Rockets, pour remporter le match. En NBA, seuls trois autres joueurs ont réussi à marquer au moins 50 points en plus de 6 steals dans un match : Michael Jordan, Allen Iverson et Rick Barry.

« Je me sentais bien ce soir-là ! Quand je suis arrivé à la salle, mon pote Kevin Martin m’a dit qu’il ne jouerait pas. Pareil pour Kevin Love. Donc je me suis dit que ça faisait beaucoup de points en moins, et qu’il y allait avoir des opportunités de prendre des tirs. Une fois que le match a commencé, j’ai mis mes trois ou quatre premiers tirs. J’avais le sentiment de ne plus pouvoir rien rater après ça. C’était tellement amusant ! Il y avait Ricky Rubio qui me filait la balle pile comme il fallait, et qui me donnait du coup des doubles pas faciles. JJ Barea me disait de continuer à tirer, Dante Cunningham était comme un fou… Tous mes coéquipiers étaient derrière moi, et ils étaient tous géniaux cette nuit-là. » Corey Brewer.

Mais aussi collectivement, avec ce titre sous le maillot des Mavericks qu’il a rejoints en cours de saison en 2011. Pourtant, les Texans n’étaient pas favoris en Finals contre le Heat de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh.

« J’avais le sentiment qu’on allait gagner. Vous savez, quand vous jouez votre meilleur basket et que vous sentez que vous allez le faire ? On avait cette impression-là cette année. On a gagné, alors que personne ne nous donnait la moindre chance. Au début de l’année, les observateurs pensaient qu’on avait une mauvaise équipe. Mais on a trouvé notre rythme, et on avait le sentiment qu’on pouvait battre tout le monde. Tout le monde avait la bonne mentalité. Shawn Marion et DeShawn Stevenson pouvaient  défendre sur James et Wade. Dirk Nowitzki savait ce qu’il pouvait faire. C’était Dirk ! Et Jason Kidd était juste le leader génial qu’il est. On avait Jason Terry qui sortait du banc et qui pouvait marquer… JJ Barea a aussi super bien joué ! Il a été incroyable et il faut lui donner beaucoup de crédit. Tyson Chandler stabilisait notre défense, et notre banc était incroyable avec Peja Stojakovic, un des meilleurs shooteurs de l’histoire, ou encore Brendan Haywood en pivot. On avait une super équipe et tout le monde y croyait. Aujourd’hui encore, cette équipe est sous-estimée. Elle était très forte, et je pense que si les gars étaient revenus pour une autre année, on aurait eu une autre chance de gagner un titre. » Corey Brewer.

Brewer tourne en carrière à 8,7 points, 2,8 rebonds et 1,5 passe décisive par match.

Via Hoopshype.

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