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L’âme et la voix des Clippers de retour; Paul George : « Vous n’avez pas d’autre choix que d’emboîter le pas »

Blessé au mollet depuis plusieurs semaines, Patrick Beverley n’avait joué jusque là que le Game 1 du premier tour face aux Dallas Mavericks, mais après quelques jours de repos supplémentaires, il était d’attaque cette nuit face aux Denver Nuggets.

« Quand tu es blessé, que tu dois te contenter de regarder, c’est une leçon d’humilité. Et je suis heureux d’être de retour sur le terrain. La santé tu ne peux pas considérer ça comme acquis. C’est vraiment important. C’était vraiment super d’être de retour sur le terrain avec mes frères, à me battre, à jouer notre basket. C’était fun ce soir, c’est certain. » Pat Beverley

Le meneur de jeu n’a joué que 12 minutes, mais son impact s’est fait sentir et sa voix entendre. Dans le 5 majeur il a donné le ton avec 8 points, 6 rebonds et 2 passes, « le général » comme l’a appelé Marcus Morris, est de retour.

« Sa voix, sa communication, ses efforts supplémentaires, il fait toutes ces petites choses. Il fait des écrans de retard, il va au rebond offensif. Il fait tellement d’actions qui font gagner que quelques fois ce ne sont même pas des actions qui sont dans les stats. Il se donne à fond, il donne son corps. Quand vous avez quelqu’un comme ça, vous n’avez pas d’autre choix que d’emboîter le pas et aider à partager la charge de travail. » Paul George

Paul George confiait à la fin de la rencontre que c’était « la meilleure performance défensive » de l’équipe depuis le début des playoffs avec seulement 97 points encaissés, et un duo Jamal MurrayNikola Jokic limité à 11/29. Cette fois les Clippers ont vite mis de l’intensité, ce qui selon Doc Rivers n’a souvent pas été le cas au précédent tour.

« Je ne pense pas que nous ayons fait ça avant le Game 4. Mais désormais nous jouons bien et nous jouons dur. » Doc Rivers

Beverley a également apporté en attaque, donnant un coup de boost aux siens, notamment en second quart alors que les deux équipes étaient à égalité après 12 minutes. Il a contribué à un 14-7 qui a permis aux Californiens de s’envoler.

« Il nous donne de l’énergie. Nous ne sommes pas vraiment une équipe très vocale en défense. Pat, à de nombreux égards, avec le 5 majeur, il est le capitaine de la défense avec sa voix. Il annonce les couvertures défensives. Il pousse tout le monde à prendre ses responsabilités et avoir cette voix en début de rencontre, c’est tout simplement inestimable. » Doc Rivers

« Je prends mon rôle très au sérieux. Évidemment je suis le meneur de jeu, je dois mettre les gars en place offensivement et m’assurer que je fais mon boulot en défense. Être absent ça a vraiment été une leçon d’humilité pour moi. J’apprécie le basket encore bien plus, c’est certain. » Pat Beverley

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