Kobe avait prédit le retour des Lakers au sommet à Rob Pelinka en 2017 : « Je lui ai dit ‘Tu dois être fou ! On a zéro cap room’ »

Lors de son passage dans le Woj Pod, Rob Pelinka a expliqué à Adrian Wojnarowski qu’en perdant Kobe Bryant, il avait à la fois perdu son meilleur ami et son superhéros. Un superhéros qui avait vu en lui l’homme capable de ramener les Lakers au sommet de la ligue. Embauché en février 2017, Pelinka l’a fait, en 3 ans, comme Kobe l’avait prédit.

« On a tous grandi avec des superhéros, que ce soit dans les films, à la télé, dans les livres ou les comics. Et tu te demandes si ton meilleur ami n’était pas en fait un vrai superhéros. Le rêve ! J’ai le sentiment que le mien l’était. Il avait une réponse à tous les problèmes, un conseil à donner pour tout ce dont tu pouvais avoir besoin. Je me souviens quand j’ai été embauché aux Lakers, il m’a emmené boire un coup à Newport Beach, et je le revois me regarder droit dans les yeux et me dire : ‘Hey, je connais ta façon de travailler. Je sais combien tu es concentré sur ce job. Je sais que tu es un joueur d’échecs. Je pense que tu vas refaire gagner les Lakers en 2, 3 ans’. J’ai dit : ‘Tu dois être fou ! On n’a aucun cap room’. On – le précédent front office – venait de signer deux free agents (Luol Deng, Timofey Mozgov) et on n’avait zéro cap room. Je l’ai regardé et je lui ai dit : ‘T’es dingue, mais je vais bosser pour’.

[…] Et puis dans la bulle, quand tu passes 100 jours dans une chambre d’hôtel, après une défaite difficile, tu sens les murs qui se referment sur toi. Tu n’as pas de sortie à faire avec le chien, tu n’as pas ta femme avec toi quand tu rentres… À certains moments j’entendais sa voix et Vanessa, qui est toujours l’une de mes meilleures amis, elle m’appelait, et elle m’envoyait même des clips de lui qui me parle pour que je puisse entendre sa voix. Kobe était mon superhéros, et l’est toujours aujourd’hui. » Rob Pelinka