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Udonis Haslem : « J’ai été dépouillé de 15 millions de dollars »

Considéré comme la deuxième plus grande plateforme de cryptomonnaies au monde, FTX a fait faillite dans des conditions très troubles. La presse a notamment révélé que le fonds Alameda Research était criblé de dettes et que FTX aurait détourné les fonds de ses clients pour sauver Alameda Research. Sam Bankman-Fried, PDG de FTX, a été arrêté en début de semaine aux Bahamas et risque une longue peine de prison.

En contrat avec le Heat de Miami et Miami, FTX avait aussi signé des deals avec pas mal de sportifs, dont Tom Brady, Stephen Curry, Shaquille O’Neal, ou encore Udonis Haslem. Ce dernier a confié au Sun Sentinel, qu’il avait vu un joli petit pactole lui passer sous le nez.

« J’ai été dépouillé de 15 millions de dollars », a déclaré Udonis Haslem. « C’est ce que mon capital avait atteint. Il (Sam Bankman-Fried) ne m’a pas dupé. J’ai signé un contrat avec une société et ça fait partie du jeu. Beaucoup de gens ont été impactés négativement, et c’est ça qui me rend triste.

Mais l’intérieur n’avait pas mis d’argent dans FTX, il avait juste des parts du capital grâce à ce contrat signé. Mais ces parts étaient estimées à environ 15 millions de dollars.

« Je n’ai pas mis d’argent dans FTX. J’ai pris des parts, » a expliqué Haslem. « Je me sens mal pour les gens qui ont été lésés, ont perdu de l’argent et se sont vraiment fait avoir par cette connerie. »

Ambassadeur et parmi les visages publics de la société, Haslem se retrouve dans une situation délicate

« Je n’ai pas honte de mon implication, » a expliqué Haslem. « Je suis arrivé avec des intentions pures. Mon but était de dire : ‘Vous faites beaucoup de choses pour des charités. Vous êtes à Miami maintenant. Que pouvez-vous faire pour ma ville ? Et c’est la position que j’ai adoptée et nous avons fait des choses. J’espère donc trouver quelqu’un d’autre avec qui travailler en partenariat, pour continuer à faire des choses dans la ville. J’ai fait beaucoup pour la ville. J’ai pu accorder des prêts aux petites entreprises, j’ai pu faire beaucoup pour mes associations caritatives. Le bon nom d’Udonis Haslem n’est pas terni. Il a juste été lié. J’étais quelqu’un qui a été engagé, avec les meilleures intentions du monde ».