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Preview NBA 2014-15 : Los Angeles Clippers

Los Angeles Clippers logo

 

© Getty Images

 

Bilan de la saison dernière :

(57v-25d) – Les premiers pas de Doc Rivers en Californie furent plutôt un succès l’an passé. Les Clippers ont effectivement réussi à s’imposer en tant que troisième meilleure équipe de leur conférence derrière San Antonio et OKC. Remués par l’affaire Sterling en fin de saison, les Californiens sortirent d’un premier tour de playoffs épique face à Golden State, usés physiquement et moralement. Cela ne les empêcha pas de faire douter le Thunder dans une demi-finale de conférence également très serrée, disputée en six manches. L’ancien coach des Celtics a aujourd’hui posé sa patte sur l’équipe en instaurant une mentalité défensive chère à DeAndre Jordan. A lui de confirmer cette année, et d’enfin permettre aux Clippers d’arriver au moins dans le carré final…

 

Bilan de l’offseason :

Mis à part Darren Collison, parti vers Sacramento et Jared Dudley aujourd’hui aux Bucks, peu de pertes énormes sont à noter du côté des Clippers, vu que Danny Granger, Willie Green ou Ryan Hollins se partageaient les miettes en terme de temps de jeu. Dans l’autre sens, Spencer Hawes, Jordan Farmar, Chris Douglas-Roberts, Ekpe Udoh et même Joe Ingles, arrivant directement en provenance de Tel Aviv, pointent le bout de leur nez. Ces additions devraient ainsi apporter davantage de densité dans la rotation de Doc Rivers. Parallèlement, la draft de C.J. Wilcox, avec le 28e choix, devrait s’avérer anecdotique au vu de la quantité de joueurs de qualité, présents dans l’effectif sur les postes 1 et 2.

 

A suivre Chris Paul, Blake Griffin, DeAndre Jordan, Joe Ingles

player photo Le grognard : Alors que Chris Paul n’a que 29 ans, il apparaît déjà comme un vétéran râleur et exigeant après ses neuf saisons passées en NBA. Compétiteur dans l’âme, le meneur de jeu n’a toujours pas réussi à emmener les Clippers au delà des demi-finales de conférence, malgré le bel entourage qu’il côtoie dans son équipe. Pourtant, dans l’implication, le joueur est irréprochable aussi bien en défense qu’en attaque (19,1 points et 10,7 passes décisives la saison passée). Chef d’orchestre des systèmes de Doc Rivers, CP3 souffre cependant de pertes de concentration trop fréquentes liées à ses sautes d’humeur. Capable pourtant de prendre un match à son compte, le meneur de jeu peut aussi perdre une rencontre importante à lui seul, tant sa volonté de faire gagner son équipe est importante. Mais bon… N’est-ce pas finalement ce que l’on demande à un franchise player ? Meilleur meneur de jeu de sa génération, il est maintenant temps pour lui d’emmener son équipe proche des sommets, s’il veut en fin de carrière, faire partie des plus grands.
player photo L’obus : Blake Griffin, avec son corps cubique et son explosivité de missile, fait clairement partie des phénomènes athlétiques de la NBA. Capable de dunker sur n’importe qui, en prenant appel en-dehors de la raquette, l’ailier-fort a su montrer la saison passée qu’il avait du jeu. En constante progression dans son jeu dos au panier et dans son shoot, l’obus montre des qualités d’adresse et de finesse rare, pour un joueur possédant une telle puissance. Ses 24,1 points et 9 rebonds de moyenne la saison passée sont là pour prouver l’impact que peut avoir ce joueur face à ses adversaires. Cependant, malgré quelques progrès, une trop grande naïveté en défense, et une affreuse tendance à en rajouter sur certains contacts, peuvent lui être reprochés. A Doc Rivers de faire en sorte de lui apporter ce petit quelque chose qui lui manque, pour en faire un tueur.
player photo Le rapace : Si Blake Griffin est l’un des athlètes les plus impressionnants de la ligue, DeAndre Jordan n’est vraiment pas loin derrière : 2,11m, 120 kilos, une détente et une puissance à vous couper le souffle… Stop ! Même s’il manque clairement de moves offensifs, le pivot est l’un des meilleurs pour guetter en hauteur autour du cercle, pour attraper violemment sa proie par un rebond offensif enchaîné par une claquette-dunk surpuissante. Capable néanmoins de scorer 10,4 points par match à 67,6% de réussite (la plupart de ses tirs sont pris sous le cercle), c’est plutôt de l’autre côté du terrain qu’il doit se mettre en valeur. Depuis l’arrivée de Doc Rivers, Jordan veut devenir le meilleur défenseur de la NBA. Fort de ses 2,5 contres la saison passée, l’intérieur devra se montrer encore plus solide (au sol notamment), pour atteindre cet objectif. Une progression aux lancers-francs est également attendue, car avec son pourcentage très vilain de 42,5% en carrière, le joueur est devenue une cible facile en cas de hacking lors d’un match serré.
L’explorateur : Ceux qui suivent le basket international connaissent forcément Joe Ingles. Deux fois champion d’Espagne avec Barcelone, vainqueur de la dernière Euroligue avec Tel Aviv, l’ailier australien est devenu à 27 ans l’un des leaders de sa sélection nationale. Suite à une coupe du monde réussie (11,4 points à 69,7% au tir), le joueur a décidé d’aller explorer la ligue nord-américaine, changeant ainsi de continent pour la deuxième fois en cinq ans. Renforçant par la même occasion, le contingent de plus en plus important de joueurs australiens en NBA (Bogut, Exum, Mills, Bairstow, Dellavedova, Baynes, Motum), Ingles pourrait avoir un rôle à jouer au sein de l’effectif des Clippers. Même si nul ne sait à quelle sauce Doc Rivers décidera de le cuisiner, les places de Barnes et de Douglas-Roberts ne semblent pas indéboulonnables dans la rotation. L’extérieur, par son shoot extérieur et sa discrète efficacité, pourrait donc doucement faire son chemin vers le starting-five, et ainsi se révéler comme l’un des bons coups de cette intersaison, s’il arrivait à se montrer à la hauteur de sa forte expérience Euroligue.

 

Rotation envisagée :

PG

C.Paul

J.Farmar

C.Wilcox

SG

J.Redick

J.Crawford

R.Bullock

SF

M.Barnes

C.Douglas-Roberts

J.Ingles

PF

B.Griffin

G.Davis

H.Turkoglu

C

D.Jordan

S.Hawes

E.Udoh

 

Avis de la rédaction :

Guillaume G (B+ ; élimination en demi-finale de conférence) :

Ces Clippers semblent stagner. Alors que l’on attendait beaucoup de l’arrivée de Doc Rivers, ce dernier n’a finalement pas réussi à faire beaucoup mieux que Vinny Del Negro. L’effectif n’a connu que peu de changements majeurs, même si l’arrivée de Spencer Hawes densifiera la rotation intérieure. Jordan Farmar, semblant être revenu grandi de son expérience européenne, compensera de son côté la perte de Darren Collison. La signature de Joe Ingles pourrait également s’avérer être une belle surprise, mais finalement, ces éléments ne sont absolument pas électrisants. On a toujours l’impression qu’il manquera ce petit quelque chose aux Clippers, pour appartenir au carré final, malgré la bonne attitude de Doc Rivers. De plus, bien que Jamal Crawford soit un sixième homme de luxe, les postes extérieurs semblent toujours trop faibles. Il sera donc difficile de faire mieux que l’an passé. »

Christophe B (A ; élimination en demi-finale de conférence) :

Malgré les échecs des dernières saisons les Los Angeles Clippers jouent la continuité en changeant peu leur effectif. Ils progressent d’année en année mais malheureusement les résultats tardent à venir avec des playoffs qui sont mal gérés après des saisons régulières pourtant réussies. Cette année on va clairement attendre mieux de la bande à Chris Paul et du meneur lui-même. Meilleur meneur de la ligue sur les dernières années d’après les spécialistes il va commencer à avoir l’étiquette d’un loser s’il ne réussit pas à mener cette année son équipe au moins en finale de conférence alors que tous les ingrédients sont réunis. DeAndre Jordan et Blake Griffin progressent, le collectif devrait progresser sous la direction de Doc Rivers et ils lutteront sans doute pour la première place à l’Ouest mais voilà quand ils croiseront la route du Thunder ou des Spurs en playoffs la marche sera sans doute encore trop haute. Un Paul Pierce aurait été je pense cette pièce qui aurait fait passer les Clippers d’outsiders qui n’y arrivent pas à des favoris.

Clémentine F (B+ ; élimination au premier tour des playoffs) :

DeAndre Jordan aura enfin un vrai remplaçant au poste 5. Spencer Hawes peut shooter à 3-points et représentera donc un bon équilibre avec la raquette existante aux côtés de celui que Doc Rivers appelle le meilleur défenseur NBA. La ligne arrière et l’aile ne manquent pas de gâchettes (J.J. Redick, Jamal Crawford, Hedo Turkoglu, Matt Barnes) mais le jeune arrière Reggie Bullock, très athlétique et culminant à 2,01m, pourrait tirer son épingle du jeu et augmenter sa visibilité auprès de Doc Rivers et ses minutes grâce à sa présence défensive. Reste à savoir comment Jordan Farmar et Chris Douglas-Roberts vont pouvoir combler le départ du complet Darren Collison pour aider un Chris Paul parfois monumental et parfois en manque de lucidité dans les moments chauds en playoffs.

Raphaël L (A- ; élimination en finale de conférence) :

La deuxième année sera-t-elle la bonne? Doc Rivers a pris ses marques l’an dernier, avec une très bonne saison à la clé, malgré une sortie frustrante face au Thunder. Avec leur duo intérieur qui ne cesse de progresser, les Clippers ont toutes les armes pour faire encore mieux que l’année passée et être un vrai candidat au titre. Le recrutement de Spencer Hawes est une excellente idée, qui va faire de l’attaque intérieure de LA une équation très compliquée à résoudre pour les adversaires. On est plus perplexe sur la rotation extérieure qui, en dehors de Jamal Crawford, paraît un peu légère pour une équipe d’un tel calibre. Mais cette équipe a clairement le vent dans le dos, et Chris Paul n’en peut plus d’attendre une bague. On sent une très grosse saison pour la bande à Doc Rivers.

* Barème des notes :

A+, A, A- = équipes imaginées à plus de 55 victoires en saison.

B+, B, B- = équipes imaginées entre 45 et 55 victoires en saison.

C+, C, C- = équipes imaginées entre 30 et 45 victoires en saison.

D+, D, D- = équipes imaginées à moins de 30 victoires en saison.

3 réflexions sur “Preview NBA 2014-15 : Los Angeles Clippers

  • roazhon

    L'équation est simple à mon avis… Si Blake confirme ses progrès au shoot, il sera un candidat très sérieux au titre de MVP et on sait tous à quel point les Clippers ont mal vécu leur élimination l'an dernier. Je les vois bien en final NBA et un Blake pas loin du tout du MVP…

  • Swoosh8

    D'accord avec Christophe, l'arrivée d'un PP34 aurait pu leur permettre de devenir un des favoris (de rejoindre OKC et San Antonio à l'ouest quoi), surtout avec les progrès de Griffin et l'esprit revanchard de Chris Paul. Après on sait jamais, Griffin évoluera peut-être à un niveau MVP et DeAndre Jordan en tant que favori au titre de defenseur de l'année, dans ce cas là les Clippers devraient être très difficile à jouer en playoffs.
    Pour moi ça sera A- car je les vois faire top 3 à l'Ouest et pour les playoffs, difficile à dire, je dirais demi-finale de conférence , dans ce cas il faudra surement s’interroger sur les résultats des derniers playoffs et peut-être se bouger afin de chopper un gros poisson lors de l'intersaison 2015, pas une superstar mais au moins un titulaire à l'aile digne d'une équipe qui se dit prétendante au titre !

  • TRC_Melo

    T'as bien resumé mon avis ;)
    En fait je sais pas pourquoi mais je vois pas trop de différence sur le papier entre OKC, san antonio et LA mais malheureusement sur le terrain c'est pas la même chose ^^
    J'aime pas trop OKC mal grès la présence de KD35 donc j'aimerai bien les voir les sortir en demi finale de conf ;)

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