Enes Kanter met quelques piques au Jazz
Ce soir Enes Kanter revient pour la première fois depuis son transfert à Salt Lake City pour affronter le Jazz, qu’il souhaitait quitter après 3 ans et demi. Depuis son arrivée au Thunder il s’éclate et il ne cache pas que ses années au Jazz ont été très compliquées. Interviewé après l’entraînement il a lancé subtilement quelques piques à son ancienne franchise.
La différence c’est qu’ici j’aime vraiment jouer au basket et c’est la chose la plus importante. Avant je n’avais jamais pris du plaisir à jouer au basket dans ma carrière NBA. C’est la première fois que j’ai le sentiment d’aimer jouer au basket et de le faire pour les fans, mon équipe, mes coéquipiers, les coachs, tout le monde. C’est la première fois.
Qu’est-ce que vous n’aimiez pas à Utah ?
Il n’y avait pas de frustration seulement sur certains matchs. C’était 3 ans et demi de frustration. Je pense que c’est une bonne chose pour les deux parties et je suis content d’être au Thunder, une équipe qui gagne. Je pense que ça va bien se passer pour le futur.
Presque tout était frustrant. Je ne me donnais pas à fond chaque soir. Presque tout était source de frustration. Mais je suis heureux pour les deux parties, ça a bien marché pour tout le monde
D’où venait la frustration ? Sur le terrain ? En dehors ?
Ce n’était pas simplement de la frustration liée au basket. C’était une question de professionnalisme. Quand je suis arrivé à OKC je me suis dit ‘c’est comme ça que sont les équipes NBA’. C’était comme être dans une rêve, avoir des super pouvoirs et ne pas vouloir ouvrir les yeux pour que le rêve ne s’arrête pas. Oklahoma City ça me fait cet effet.
Votre expérience à été un cauchemar à Utah ?
Non, je n’ai pas dit ça.
Je les respecte. J’aime encore mes coachs, j’ai toujours des amis ici. Pas beaucoup mais j’en ai. Je ne veux pas faire de commentaire, mais quand je suis arrivé à OKC je me suis ‘Oh, c’est comme ça que c’est une équipe NBA’
Qu’appréciez-vous à Oklahoma City ?
Nous avons un leader comme Russell (Westbrook). J’aime mes coéquipiers, les fans sont incroyables et j’aime la ville, elle est propre. Tout est très professionnel ici, tout ce qu’ils font c’est pour le bien des joueurs. Vous vous concentrez simplement sur le basket, vous faites votre boulot sur le terrain. Mais je ne veux pas vraiment en parler. J’ai beaucoup de choses à dire mais je ne veux pas les dire maintenant.