Bryan Colangelo sur les déclarations de Nerlens Noel: « C’est compréhensible »

La veille du media day, Nerlens Noel a fait une sortie médiatique très remarquée concernant sa situation dans l’équipe. Les Sixers ont en effet trois pivots, lui, Joel Embiid et Jahlil Okafor, mais il se dit depuis de nombreuses semaines qu’ils vont se débarrasser de lui ou d’Okafor

« Je trouve ça juste idiot… La situation dans laquelle nous sommes avec trois pivots. Avec le départ de Sam Hinkie, je pensais que le management serait en mesure de faire quelque chose cet été. Je crois qu’il faut que quelque chose se passe. Il faut trouver une solution c’est sûr. On a 3 pivots potentiellement titulaires. Et ça ne va jouer en faveur de personne d’avoir ça dans l’équipe. C’est ma vision des choses. Je ne suis pas opposé à quoi que ce soit, mais les choses doivent être définies. Comprenez moi bien, nous nous entendons tous très bien sur et en dehors du terrain. Mais au final, c’est comme avoir 3 quarterbacks titulaires. Ca n’a aucun sens. Je suis ici pour faire mon boulot et jouer aussi dur que possible pour la ville de Philadelphie. J’ai toujours aimé les fans depuis que je suis là. C’est probablement une des villes les plus authentiques du pays avec des gens réellement passionnés par ce sport. » Noel

Bryan Colangelo, président de la franchise, a réagi

« Ce n’est pas décevant. C’est compréhensible. En fait je pense que Nerlens a fait du bon boulot pour résumer ce que nous avons, beaucoup de profondeur et beaucoup de talent à ce poste. » Colangelo

Que va-t-il se passer ?

« Nous avons beaucoup de temps pour trouver des solutions. Certaines arriveront durant la pré-saison, d’autres durant la saison régulière. Mais je ne pense pas qu’il y ait une quelconque date limite. » Colangelo

Les Sixers ne veulent bien sûr pas se débarrasser de Noel ou Okafor juste pour s’en débarrasser et pour le moment les offres qui leur ont été faites ne leur conviennent pas. Il serait aussi prématuré de se débarrasser d’un joueur sans avoir vu Joel Embiid à l’oeuvre.

A suivre

Via The Inquirer