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Evan Fournier sur le débat LeBron James – Michael Jordan : « Il faut vraiment ne pas avoir vu MJ jouer pour placer LeBron au-dessus »

Dans un article consacré au débat LeBron JamesMichael Jordan, Maxime Malet de L’Equipe a donné la parole à Evan Fournier sur le sujet, et pour lui il n’y a pas photo.

« Si on veut rentrer là-dedans, pour moi, il n’y a même pas de débat ! O.K., on est témoins de grosses perfs de la part de James, le meilleur joueur de cette génération. Mais placer les deux sur un pied d’égalité c’est oublier ce qu’a fait
Michael. Six finales, six victoires. Dix fois meilleur marqueur de la Ligue. LeBron ? Une… Jordan a été meilleur défenseur, pas James. Les gens parlent sans savoir. Ils caricaturent en croyant que Jordan n’était qu’un scoreur. On dit souvent que James est un joueur plus athlétique, plus complet. C’est faux. Il suffit de regarder ses stats en playoffs pour voir qu’il faisait tout, passes, rebonds…Le gars est un tueur. Les gens avaient peur, ne voulaient pas l’attaquer, pas le jouer. Le mec gagne trois titres, s’arrête deux ans pour faire du baseball, puis revient et remet ça, trois titres. Ce que fait LeBron reste exceptionnel, il a progressé sur le côté clutch mais il faut vraiment ne pas avoir vu MJ jouer pour placer LeBron au-dessus. » Fournier

Quant à l’argument que Jordan était mieux entouré, là aussi il le balaye du revers de la main

« Regardez l’effectif des Bulls en finale 1992 contre Portland et vous verrez que ce n’était pas si formidable. On dit LeBron mal accompagné. Mais il a un All-Star, Kevin Love, l’un des cinq meilleurs shooteurs de NBA, Kyle Korver, un solide meneur, George Hill. Son match 1 de la finale a été dingue, mais est-ce totalement un hasard que de tous les joueurs dépassant 50 points en finale il soit le seul à avoir perdu ? Il faudrait plutôt savoir si LeBron réussit à rendre ses coéquipiers meilleurs. À Miami, il gagne des titres, mais Wade et Bosh ne sont pas meilleurs. Sur ces playoffs, il ne permet à aucun joueur de prendre la lumière. Il a tout le temps la balle et eux font du catch and shoot. Tout cela se résume à une chose : quand c’était le moment décisif et que Michael avait la balle, la terre entière savait que d’une manière ou d’une autre – une interception, un tir sur trois défenseurs, une passe –, il trouverait un moyen pour gagner. » Evan

Le dossier de L’Equipe est à lire en intégralité ici

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