La vie sans Kyrie a des airs de playoffs 2018 à Boston; Terry Rozier : « Quand on joue avec lui, c’est plus un show »

Arrivés en finales de conférence Est l’année dernière (ils ont été sortis par Cleveland en 7 matchs) sans Kyrie Irving, les Celtics se retrouvent finalement en situation familière lorsqu’ils doivent se passer du meneur en saison régulière, comme c’est le cas depuis 2 matchs d’affilée et 3 matchs sur 4. La seule défaite de cette série de 4 rencontres ? La seule jouée avec Irving, mais contre l’ogre Golden State (115-111). Lorsqu’il n’est pas là, c’est Terry Rozier (24 ans, 1,85m) qui hérite du poste 1 et comme en playoffs, il fait toujours de l’excellent boulot en tant que titulaire.

« On est obligés de jouer à son rythme. Quand il joue aussi dur que ça, on doit aussi augmenter notre niveau d’énergie. Ça rend l’équipe meilleure. » Jayson Tatum via MassLive

« On l’encourage à jouer comme ça même quand il n’est pas titulaire, à apport cette énergie. » Marcus Smart

Le 16ème choix de la draft 2015 sorti de Louisville tourne à 15 points par match à 47.2% et 41.7% à 3-points en tant que titulaire et 7.7 points à 35.9% et 33.5% à 3-points en tant que remplaçant. Mercredi dans la large victoire des Celtics sur Charlotte, il a signé 17 points dont quelques 3-points importants en 1ère mi-temps, à 5/10 aux tirs, 5 rebonds, 10 passes et 3 interceptions.

« Avec lui vous savez exactement ce que vous allez avoir. Il avait bien joué en sortie de banc quelques matchs avant cela. Même en n’ayant moins d’opportunités de shoots, il a eu un vrai impact ces trois ou quatre dernières semaines. » Brad Stevens

Sans Irving cette saison, les Celtics en sont à 6 victoires pour 2 défaites (29 passes décisives par match en moyenne sur les 8 rencontres). Certes souvent contre des équipes sous les 50% de victoires, mais l’équipe semble retrouver quand il n’est pas là un peu de l’alchimie qui avait fait succès en playoffs 2018.

« Quand on joue avec lui, c’est plus un show. On le regarde faire ses trucs de fou. Et sans lui, on ne sait pas vraiment d’où va venir le scoring donc quelqu’un doit se démarquer. Mais avec ou sans lui, on essaie toujours de faire de bonnes choses. » Terry Rozier

« On le regarde faire », un peu trop peut-être ?

« C’est un des meilleurs attaquants actuellement. Vous formulez ça comme vous voulez. Mais si vous étiez sur le terrain, vous feriez la même chose. » Terry Rozier

Alors les Celtics sont-ils trop en admiration devant le talent de leur coéquipier ou est-ce Irving qui de par son style de jeu agit malgré lui au détriment du partage et du mouvement ? Difficile à dire. Le « usage percentage » (estimation du nombre d’actions de l’équipe utilisées par un joueur lorsqu’il est sur le terrain) de Rozier en tant que titulaire est de 18.4, celui d’Irving de 28.3. Mais avec Irving, l’équipe marque surtout 11.3 points pour 100 possessions en plus par match ! Point positif, les deux s’entendent bien et à chaque fois que Rozier prend son relais, Irving est disponible sur le banc pour lui distiller des conseils.

« Il a toujours été comme ça, que ce soit pendant le match, à l’entraînement, par message, il m’a toujours aidé à mieux voir le jeu. » Terry Rozier

Touché à la hanche, Irving devrait effectuer son retour vendredi (à New York) ou dimanche (contre Oklahoma City).