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NBA Mock Draft by L’Echo des Parquets – N°6, Boston Celtics

Getty Images

Comme un LeBron James qui reviendrait pour mettre un contre par derrière, la draft approche, et elle approche vite. L’équipe du podcast l’Echo des Parquets reste aux micros le dimanche, mais prend la plume pendant la semaine afin de mettre en lumière les choix et stratégies à adopter pour les cancres de la NBA avant d’aller au tableau recevoir leurs bons points. Après Cleveland, Milwaukee, Philadelphie, Orlando et Utah, nous concluons notre série avec Boston, sous la plume de Guillaume. 

Guillaume (@GuillaumeBInfos)

With the sixth pick in the 2014 L’Echo des Parquets NBA Draft, the Boston Celtics select…

Difficile à faire ce choix pour Boston. Voyez-vous, cet été ressemble à n’en pas douter à un tournant majeur pour la franchise du Massachussetts, et d’une manière ou d’une autre, ce qu’il adviendra de ce sixième pick en particulier nous informera sur la direction que prendront les Celtics.

En effet, c’est l’heure de vérité pour Boston. Après une saison de transition, où les attentes autour de l’équipe furent misent entre parenthèses du fait de la blessure de Rondo (qu’on ne pensait pas forcément revoir de la saison), d’une qualité d’effectif proportionnellement inverse à son prix (70M de masse salariale) et de l’arrivée du très jeune Brad Stevens en tant que rookie coach de cette équipe, on est back in da business dès l’année prochaine. Enfin, on l’est, n’est-ce pas ?

C’est bien là toute la question pour Boston et Danny Ainge (moi à la limite je m’inquiète moi, je serai immédiatement démis de mes fonctions de GM des Celtics dès la fin de cet article), et c’est en cela que cette intersaison a tout d’un grand tournant pour la franchise. Soit on est prêt à se jeter corps et âme dans la construction rapide d’une équipe qui peut jouer quelque chose, soit on laisse tout tomber et on repart de zéro pour tout reconstruire. Et la raison principale de cela se nomme Rajon Rondo.

Je ne pense pas avoir besoin de développer un paragraphe entier sur ses qualités de passeur, de gestionnaire, son leadership, son all-around game, sa capacité à produire des performances titanesques en playoffs, sa défense et sa science du jeu exceptionnelle pour vous faire comprendre qu’il rentre dans mes plans. Oui mais voilà, le garçon ne possède plus qu’une seule saison sous contrat. Même si je crois fermement en sa loyauté et sa réelle envie de rester à Boston, je dois aussi être conscient que toutes les franchises NBA (ou presque) seraient sur lui s’il venait à tester le marché, certaines proposant un environnement et des coéquipiers autour de lui bien plus capables d’aller chercher une bague. D’où l’urgence de la situation. On met le paquet pour vite construire une belle équipe autour de lui, ou alors on jette l’éponge. On le laisse partir, contre un peu plus qu’un paquet de Kit Kat tant qu’à faire, et on recommence à tout bâtir depuis les fondations.

Evidemment, c’est vers la première option que je me dirige. La difficulté est désormais d’arriver à la construire rapidement cette équipe compétitive, mais j’ai tout de même un champ de possibilité intéressant.

Tout d’abord parce qu’un certain Kevin Love traîne sur le marché en ce moment, et que je ne serai certainement pas contre l’ajouter à mon équipe. Le bougre à même déjà visité Boston, et passé du bon temps avec Rondo y’a pas si longtemps que ça. Lui n’est pas contre de rejoindre les Celtics, un détail important étant donné qu’il sera free agent en 2015 et que j’ai pas envie de me démerder à aller le chercher si c’est juste pour une saison. Mais c’est sans doute Minnesota qui sera plus compliqué à convaincre. Ce n’est pas que je manque d’atouts dans ma manche, bien au contraire : Jeff Green, Jared Sullinger, Kelly Olynyk, Brandon Bass, Gerald Wallace, et de nombreux premiers tours de draft. Même un sign & trade d’Avery Bradley rentre dans les possibilités.

Le seul problème c’est que j’ai certains adversaires plutôt coriaces. A commencer par Chicago, qui pourrait mettre dans la balance du Taj Gibson, Jimmy Butler et des premiers tours de draft, mais surtout Golden State, enclin (plus ou moins) à lâcher David Lee et Klay Thompson pour un peu d’amour en retour. Clairement, cette offre des Warriors apparaît comme l’option la plus intéressante pour les Wolves qui auraient là un ailier (un peu moins) fort au profil sensiblement similaire à Love, et un élément d’avenir en Thompson qui viendrait parfaire les qualités de passeur de Rubio dans le backcourt avec son shoot extérieur et sa capacité à se trouver des tirs ouverts sans le ballon. Mais bon, faut essayer de pas le dire trop fort, au cas où Flip Saunders traînerait sur Basket-Infos à cette heure-ci de la journée.

Tout cela pour dire que j’ai de bonnes chances mais pas forcément les meilleures de faire venir Kevin Love à Boston. Mais bon, j’essaye. Avery Bradley + Sullinger + Olynyk, plus mon 17e choix de cette année et mon premier tour de draft de l’an prochain. Et si vraiment je glisserai mon 6e choix de cette année, mais tant qu’à faire, je préfère balancer plusieurs futurs premier tours de draft si ça peut me faire avoir Kevin Love et un rookie de talent dès cet été. Du coup, j’oublie que j’ai aucune chance et je fonce, sur un malentendu ça peut marcher.

Kevin Love ou pas Kevin Love, il va me falloir de toute manière commencer la réflexion sur le prospect que je souhaite drafter en sixième position. Ils sont trois candidats considérés pour le job : Marcus Smart, Dante Exum, Julius Randle.

Avant de me torturer l’esprit sur ces trois-là, éliminons directement le cas Joel Embiid (20 ans, Kansas) qui tomberait jusqu’à moi du fait de sa blessure au pied : je le prends sans une once même d’hésitation. Parce que cette blessure au pied n’est pour moi pas alarmante, et m’inquiète beaucoup moins que si cela avant été une rechute de son dos. En l’occurrence, le diagnostic ici est une fracture de stress (à vouloir tellement compenser pour prouver durant ses workouts que son dos allait bien, il s’en est pété le pied le garçon).

Alors oui, le timing est assez mal choisi, mais la blessure en elle-même n’est pas si catastrophique que ça m’est avis. Et puis, s’il est vrai que drafter Embiid en premier choix avec cet historique de blessures et devant des talents comme Parker et Wiggins apparaît comme très discutable (l’auteur de cet article le ferait tout de même, mais c’est une autre histoire), en sixième position c’est en revanche une aubaine qui ne se refuse pas. En qualité de prospect, Embiid écrase de tout son poids (pas si lourd que ça, c’est vrai) le second chapeau de joueur disponibles aux alentours de la 3e à la 8e position. Je ne vais pas jusqu’à dire que je préfère seulement cinq ou six ans d’un Embiid à son meilleur niveau plutôt qu’un autre des autres joueur sur dix ans, mais en fait si.

Et puis, le fantasme totalement déjanté que j’entretiens c’est de pouvoir associer Kevin Love et Joel Embiid. D’où ma préférence à laisser filer plusieurs futurs choix du premier tour plutôt que celui de cette année. La Camerounais s’avérerait le parfait complément de Love dans la peinture, et celui qu’il n’a jamais pu avoir à Minnesota. Un vrai roc défensif, très grand, très mobile, qui pourrait protéger le cercle et gommer les petites (on est gentil) erreurs de Love, tout en pouvant s’occuper chaque nuit du meilleur attaquant adverse. Les deux sont en plus d’excellents passeurs, capable de dominer au poste mais aussi de jouer plus loin du cercle.

Mais rien n’est encore fait, et on en est même assez loin de Love à Boston selon les dernières rumeurs. Arrêtons de rêver, et puis quoi encore. Tant qu’on y est, on va pas non plus aller s’imaginer avec un autre poste 4 qui s’écarte, gros scoreur et calibre all star, qui serait intéressé par mon projet et mes fondations Rajon Rondo + Joel Embiid. Mais au fait, il est pas free agent cet été Carmelo Anthony ?

Partons toutefois du principe que les cinq franchises qui sélectionnent avant moi ne font pas l’impasse sur le Camerounais, et entamons notre réflexion. C’est d’ailleurs le cas dans cette mock draft made in l’Echo des Parquets, Lucas ayant déjà drafté Embiid avec les Cavaliers (« avant sa blessure au pied ! » l’entends-je se justifier derrière moi).

Les deux premiers que je considère sont Marcus Smart et Dante Exum. Deux meneurs de formation à priori, mais dont les qualités comme les défauts me poussent à les imaginer sur le poste 2. Un choix qui remettrait directement en question la place d’Avery Bradley dans mon effectif, le titulaire de ce poste pour le moment. Bradley est certes (après Rondo) le joueur sur qui je serai le plus enclin à garder en vue de la reconstruction, mais le bougre est free agent cet été. Restrictif il est vrai (je pourrais m’aligner sur toute offre), mais l’ancien de Texas a acquis une belle cote sur le marché et je ne serai vraiment pas étonné de voir plusieurs équipes lui proposer un assez gros contrat. Et moi qui suis à la recherche d’un joueur de calibre all star (et du contrat qui va avec fatalement) n’ai pas trop intérêt à m’exciter le chéquier sur le simple (très bon, certes) role player qu’est Avery Bradley. Surtout quand je peux avoir au moins aussi bien voir carrément mieux pour moins cher dans cette draft. Y’a bon, les contrats rookies.

Marcus Smart (20 ans, Oklahoma State) par exemple rentre tout à fait dans cette réflexion. Certes un peu petit pour ce poste d’arrière (1m90, plus grand que Bradley en fait même), il est surtout très épais, extrêmement costaud et possède une envergure de bras exceptionnelle, longue de 2m09, qui lui permet de jouer plus grand qu’il ne l’est vraiment. On l’a même vu en NCAA capable de défendre très efficacement les ailiers forts au poste, donc je ne fais aucun souci quant à sa capacité à devoir gérer des arrières NBA.

Plus grand, long et costaud, Smart est comme Bradley un remarquable défenseur sur l’homme qui joue avec une excellente intensité et discipline défensive, mais il lui est supérieur en terme de défense loin du ballon. Son volume de jeu défensif est tout simplement ahurissant, il fait tout et le fait bien : trajectoire de passe, aide défensive, protection du cercle, placement loin de l’action, etc. En laissant filer Bradley pour installer Smart, je n’y perds certainement pas au change défensivement (le bougre devrait un de ces jours mener la ligue aux interceptions) tout en faisant quelques économies loin d’être anodines.

Et puis, j’aime assez l’idée de faire évoluer Smart en 2, surtout aux cotés de Rondo. Comme je vous le racontais au moment de dresser un profil complet du bonhomme, je pense que Smart possède les qualités pour devenir un meneur de jeu correct. Pas un Chris Paul, mais un meneur de jeu correct. Ce n’est pas un remarquable créateur sur le plan technique, mais c’est un bon gestionnaire, sous contrôle, altruiste et qui démontre beaucoup de leadership. En revanche, Smart est beaucoup plus hors de contrôle lorsqu’il se met en tête de scorer (sélection de tir clairement mauvaise sur jump-shot comme sur drive). Par la force des choses, il était la première option offensive à Oklahoma State, sans avoir pour autant avoir une très bonne palette offensive. Aussi, si je le fais rentrer dans ce rôle d’arrière défensif qui joue (très bien) sans le ballon, est agressif au rebond offensif, peut attaquer le cercle à l’occasion, et peut gérer le jeu de façon très correcte quand Rondo ne sera pas sur le terrain, et ben moi ça me va très largement. Je pense le garçon assez intelligent (comme l’ont confirmé ses déclarations d’avant draft) pour comprendre que son rôle en NBA, notamment en attaque, sera bien différent de ses années universitaires. D’autant plus s’il tombe directement dans une hiérarchie déjà claire et établie où Rondo est le patron, et où aucun doute n’est permit.

Avec Dante Exum (18 ans, Australie) en revanche, cela va plus loin qu’un simple gain en rapport qualité prix, en ce sens que le très jeune Australien semble posséder un potentiel immensément plus grand que Bradley. Alors oui, lui aussi est un meneur de formation, mais ce n’est pas un très bon gestionnaire malgré son excellent QI basket, et a d’abord et avant tout une mentalité de scoreur sur le terrain. Donc tant qu’à faire, étant donné que j’ai dans l’effectif peut être le meilleur gestionnaire de la grande ligue, autant libérer Exum de ces tâches bien compliquées pour le laisser s’éclater au scoring, tout en pouvant créer ou tenir la balle à l’occasion.

Tout simplement impressionnant pour attaquer le panier et finir très bien au cercle, Exum est un très bon créateur offensif, pour lui-même comme pour les autres. Son jump-shot reste à travailler (régularité de sa mécanique et dans sa réussite) mais rien de vraiment incorrigible ou grandement limitant. Enfin, son potentiel défensif est lui aussi très grand de par sa très bonne taille (1m98), remarquable envergure (2m09) et excellente vitesse latérale. Aucun soucis lui non plus pour défendre des arrières NBA, bien qu’il lui manque encore logiquement quelques kilos de muscles en raison de son très jeune âge.

Si je devais choisir entre les deux cependant, c’est vers Dante Exum que se porterait mon choix. Il est vrai que le mystère, et donc le risque autour de sa sélection, est grand, et on ne l’a jamais vu performer que dans des circonstances assez spéciales. Au Hoop Summit ou au Championnat du monde U19 il y a un an déjà, deux événements qui n’ont vraiment rien de comparable à un niveau de compétition de la NCAA, en termes de cohésion d’équipe, de solidité, d’automatisme des deux côtés du terrain. Mais le potentiel que l’on a vu, et notamment en attaque, me convainc par rapport à un Marcus Smart qu’on sait être un monstre défensif (face à des équipes universitaires rodées qui jouent ensemble toute l’année en plus) mais qui possède de bien plus grande limitations offensives. Smart a pour seuil maximum d’être un génialissime role player, là où Exum possède un potentiel All-Star et de franchise player. Difficile de faire une croix sur le probable multiple All-Defensive Teamer que sera Marcus Smart, mais il faut savoir saison sa chance quand on a l’opportunité de drafter un possible go-to-guy.

L’autre possibilité vers laquelle je peux me tourner, c’est Julius Randle (19 ans, Kentucky) qui a pour lui d’être la meilleure option disponible pour renforcer vite et bien mon équipe si Kevin Love ne rejoint pas le navire.

Mr I-have-no-right-hand-but-still-kicking-your-ass est un joueur offensif déjà très accompli et possède les épaules d’une première option d’équipe. Ce n’est pas un athlète explosif, ni vertical, et il est forcé de jouer sous le cercle, mais il compense avec de superbes qualités basket, un excellent toucher de balle, une remarquable puissance et une très bonne intensité de jeu. Son manque de jump-shot ou tir décent à quelques mètres du cercle peut certainement poser problème, mais cela ne veut pas dire qu’il est incapable d’évoluer dans le périmètre. C’est en effet un très bon slasher, qui attaque souvent et efficacement le panier balle en main de par son dribble et son superbe contrôle du corps notamment.

Randle est en revanche un piètre passeur à l’heure actuelle, qui devra veiller à faire preuve de plus d’altruisme et revoir quelques fondamentaux, mais rien de bien inquiétant pour un joueur aussi jeune. A la différence de Noah Vonleh par exemple (très mauvais passeur également), ce n’est pas une question de QI basket ou de sens du jeu, mais simplement d’altruisme. Randle est persuadé de pouvoir rentrer n’importe quel tir dans l’importe quelle position, avec n’importe quel angle et qu’importe le nombre de défenseurs sur son dos (et c’est le cas), et opte donc toujours pour tenter sa chance même si ses coéquipiers se retrouvent ouverts (grâce à lui d’ailleurs) dans le périmètre. Les quelques matchs durant lesquels il a su faire preuve de plus d’altruisme (contre Wichita State par exemple, pendant la March Madness) démontrent d’ailleurs bien cela, et confirment le fait que le garçon peut faire beaucoup mieux.

Là encore, vous me direz à quoi bon aller chercher un Julius Randle quand on a déjà en place dans l’effectif un joueur comme Jared Sullinger, encore jeune et avec une certaine marge de progression ? Il est vrai que l’ancien d’Ohio State est un attaquant très doué, au poste et qui possède déjà un jump-shot fiable lui (pouvant même dégainer à longue distance). Il correspond un peu plus au profil de l’ailier fort contemporain, capable de s’écarter et de permettre un bon spacing du terrain, contrairement à Julius Randle évoluant dans un style très old school finalement. Néanmoins, Sullinger est beaucoup moins performant défensivement que ne l’est Randle, dont la rigueur et le niveau d’intensité sont pourtant encore assez moyens. En ce sens, je considère l’ancien Wildcat bien plus complet et évidement plus intéressant pour mon équipe. Il possède une remarquable vitesse latérale, c’est un très bon défenseur au poste, et il est bien plus agile et mobile que ne peut l’être Sullinger. Même loin du ballon, Randle est limité dans la protection du cercle mais se montre actif sur aide défensive, tout en conservant encore une certaine marge de progression. Sans même parler de son volume de jeu exceptionnel au rebond, des deux côtés du terrain (8.9 def-rbs et 4.5 off-rbs par 40 min).

Dans une intersaison où je cherchais à me renforcer le plus vite possible, Julius Randle a ce petit truc de pouvoir m’apporter des assurances des deux côtés du terrain. Et de la même manière que je l’ai affirmé pour Dante Exum, il faut savoir prendre des prospects qui ont les épaules assez larges pour assurer le rôle au combien difficile à assurer de première option d’équipe.

L’heure du choix final est donc arrivé. Ayant le sixième choix, je pense pouvoir récupérer avec certitude un des six prospects que j’ai considérés : Joel Embiid, Marcus Smart, Dante Exum, Julius Randle, ainsi que Jabari Parker et Andrew Wiggins que je n’ai pas pris le temps de développer, du fait qu’ils ne devraient pas tomber jusqu’à moi, mais que je sélectionnerai évidement si c’était le cas.

J’ai déjà explicité en quoi Embiid reste mon option numéro un (si disponible), et en quoi Exum apparaît meilleur à mes yeux que Smart, mais il me reste encore à définir certains morceau de cette hiérarchisation de prospect. Qui préférer entre Randle et Exum si les deux venaient à être disponible, ou qui de Smart ou Randle choisir si à la fois Parker, Wiggins, Embiid et Exum sont déjà pris lorsque viendra mon tour (une possibilité tout ce qu’il y’a de plus probable).

En ce qui concerne le premier cas de figure, j’avoue ne pas être en capacité de séparer clairement le très jeune Australien de la brute épaisse de Kentucky. L’un comme l’autre m’apportent beaucoup d’assurances des deux côtés du terrain, des qualités offensives calibrées All-Star, et les deux pourraient s’intégrer parfaitement dans mon équipe. Beaucoup plus d’incertitudes résident autour de Dante Exum du fait du manque de compétition auquel il a dû faire face, contrairement à Randle qui a performé à un excellent niveau en fac et a même emmené son équipe jusqu’en finale du championnat universitaire. Mais le seuil maximum du lefty-left-handed semble peut être un tantinet plus bas que celui de l’Australien.

J’ai pas envie de dire que je laisserai le contexte et les équipes qui draftent avant moi faire le choix à ma place, mais si en fait. C’est de toute manière très improbable qu’à la fois Julius Randle et Dante Exum sortent du top 5, et je crains même un peu plus que les deux y soient sélectionnés. Je me tournerai alors vers Marcus Smart qui, vous l’aurez compris, ferme la marche de ma hiérarchie de prospect (je le considère un peu en dessous de Exum, que je mets lui-même sur le même plan que Randle, capiche ?).En l’occurrence, dans notre mock draft made in l’Echo des Parquets, Lucas a fait venir Julius Randle à Orlando, puis Stillballin s’est occupé de drafter Marcus Smart chez les mormons du Jazz. La maison verte s’apprête donc à prendre un accent australien pour un l’espère, une grosse dizaine d’année, une flopée de sélections All-Star et un titre ou deux.

With the sixth pick in the 2014 L’Echo des Parquets NBA Draft, the Boston Celtics select…

Dante Exum, from Australia

Une réflexion sur “NBA Mock Draft by L’Echo des Parquets – N°6, Boston Celtics

  • MothafunkerIsMyGOAT

    Il va réussir Exum, je suis à fond dérrière lui

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