La touche StillBallin

Basketball Manager: Ma partie, Episode 2

StillBallin s’est collé au jeu de simulation de gestion sportive « Basketball Manager » qui offre la possibilité à son possesseur d’enfiler le costume de General Manager d’une franchise NBA. Alors qu’il teste cette réplique version balle orange de Football Manager pour la première fois, le chroniqueur a décidé de relever l’un des défis les plus relevés de l’histoire de la célèbre ligue américaine: faire gagner un titre aux Timberwolves de Minnesota.

Rappel: le premier épisode est ici

Après avoir nonchalamment sélectionné la franchise des Timberwolves de Minnesota, j’ai regardé l’écran laisser place à un message siglé du logo de la franchise me souhaitant la bienvenue avec l’espoir que mon arrivée au club marque le début d’une ère de succès et de passion. C’est le proprio qui parle, Glen Taylor. Il me fait un petit récapitulatif de l’histoire (peu glorieuse) de l’organisation et de sa place dans la ligue avant d’entrer rapidement dans le vif du sujet : l’objectif de la franchise est de devenir compétitif à moyen terme.

L’effectif a des éléments fondateurs très jeunes et plein de talents, poursuit-il, c’est à moi de faire en sorte que leur potentiel se concrétise à l’avenir par de belles percées en playoffs. Il dit être conscient de la difficulté de la tâche mais qu’il a confiance en mes capacités pour mener ce projet à bien. Il ajoute espérer voir Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns devenir des figures de la franchise et de la ligue, au même titre que l’a été Kevin Garnett par le passé.

En d’autres termes, vaut mieux pour moi que ces deux joueurs deviennent les cadors annoncés et qu’ils ne quittent pas le navire avant au moins une petite dizaine d’années.

Le jeu me propose différentes options de réaction parmi lesquelles je peux affirmer viser le titre dès la présente saison ou lors des suivantes selon mon choix du délai dans le menu déroulant, dire que j’envisage de reconstruire complètement l’équipe (je suppose que choisir cette possibilité me conduirait directement à mon licenciement), indiquer être parfaitement en phase avec l’objectif annoncé, confirmer que je ferai de Wiggins et Towns les pierres angulaires de mon équipe, glisser que je compte transférer l’un, l’autre ou les deux jeunes éléments dans un avenir proche, exiger une carte blanche totale, expliquer que je compte faire progresser l’équipe petit à petit, etc…

Sans trop me mouiller (je n’ai pas envie de promettre de conserver Wiggins et Towns pour me laisser les mains libres, quand bien même je ne compte évidemment pas les transférer), je conviens avec lui que viser les playoffs et plus encore à moyen terme me paraît pertinent. C’est par ailleurs effectivement ce que je pense.

Il précise ensuite que Minnesota n’est pas un gros marché économique et qu’il aimerait que la masse salariale ne prenne pas des proportions trop grandes. Il ajoute vouloir éviter à tout prix de payer la luxury tax, quand bien même franchir cette ligne permettrait de maintenir en place une équipe se mêlant à la lutte pour le titre, cette taxe étant devenue vraiment trop lourde depuis la signature du dernier Collective Bargaining Agreement.

Intéressant. Il est vrai que les choix sportifs sont parfois guidés par des aspects économiques, notamment chez les franchises situées dans un relativement petit marché comme c’est le cas de Minnesota. Je devrai donc en tenir compte dans ma gestion de la masse salariale et notamment anticiper les futures prolongations de contrat qui, cumulées, pourraient m’amener à dépasser cette ligne rouge au point de devoir transférer des joueurs de valeurs contre pas grand-chose.

C’est l’impasse qu’avait rencontré Oklahoma City en 2012 après avoir couvert d’or Kevin Durant, Russell Westbrook et Serge Ibaka au point de ne plus pouvoir par la suite resigner James Harden sans dépasser la limite honnie (du moins pas au montant que ce dernier réclamait légitimement). Une franchise plus avantagée économiquement que le Thunder n’aurait par contre peut-être pas eu à se poser de question et aurait accéder à la demande de l’arrière barbu. Glen Taylor me prévient donc de ce que serait la ligne de conduite de la franchise en pareille situation et c’est à moi d’anticiper les choses suffisamment correctement pour gérer cette contrainte un peu mieux qu’OKC.

Parce qu’après tout, c’était la faute du GM oklahoman, il aurait dû envisager le gros contrat à venir d’Harden avant de filer tous ces ronds à Ibaka et Westbrook. J’ai encore pas mal de temps avant que les futurs contrats de Wiggins et Towns viennent prendre une place importante dans la masse salariale mais pensez bien que je les aurai en tête au moment d’éventuellement prolonger le bail de Shabazz Muhammad, Gorgui Dieng ou autres joueurs peut-être récupérés entre temps. Le salary cap augmentera de façon éléphantesque l’année prochaine mais il serait complètement fou de compter sur la répétition de ce genre de cadeau à l’avenir.

Monsieur Taylor (je vais attendre un peu avant de l’appeler Glen) termine l’entretien en me faisant savoir qu’il n’est pas du genre à intervenir dans les décisions sportives tant que leurs incidences financières restent dans les limites qu’il a exposées. En voilà une bonne nouvelle. Je ne suis pas sûr que je serais sorti de cette discussion avec cette liberté en poche si j’avais pris les rênes de New York ou de Sacramento.
Une petite enfilade de messages non lus attend que je les traite mais j’ai plutôt envie de faire un tour du côté de mon effectif. La rencontre avec le coach, le staff et les joueurs sera pour plus tard.

Je fronce les sourcils en notant à nouveau mon secteur intérieur embouteillé mais décide d’écarter cette question pour le moment. Je clique sur Shabazz Muhammad et son profil se déploie sous mes yeux curieux. J’apprécie l’ailier mais je ne sais pas encore à quel point je dois le compter comme un élément d’avenir pour mon équipe.

Je découvre avec plaisir que les statistiques avancées et les tendances directement affichées sur sa page à côté de son portrait peuvent être observées sous différents prismes proposés par un menu déroulant, tel que par exemple celui distinguant les statistiques lorsqu’il joue plus de 10, 20 ou 30 minutes pendant un match. Celui qui m’intéresse pour le costaud small forward, c’est celui qui cible ses chiffres sur une période donnée, la période qui l’a vu exploser suite à une augmentation de son utilisation consécutive au départ de Corey Brewer (instant précis que je retrouve assez aisément en faisant un rapide tour sur la section « Mouvements de joueurs » dans la partie « Historique » de la franchise) et qui s’est terminée avec une blessure l’éloignant des parquets jusqu’à la fin de la saison 2014-2015.

Ce moment de grâce est selon moi, à peu de choses près, le véritable niveau de jeu de celui qui fut un temps considéré comme le meilleur lycéen du pays, puis un échec cinglant. Certains pourraient être plus sceptiques et penser qu’une si courte fraction de matchs, dans une faible équipe qui plus est, ne suffit pas pour affirmer que ces belles performances constituent le niveau réel du joueur et non un simple moment de grâce qui ne serait qu’éphémère. C’est absolument vrai et je reconnais que le bonhomme doit encore confirmer sur la durée et peut-être aussi dans un contexte plus compétitif, cette période bénie.

Je parie toutefois que l’échantillon que nous avons vu est plus proche de sa vraie valeur que tout ce qui l’a précédé depuis qu’il est en NBA. Je ne prendrai pas la peine ici de recontextualiser ses débuts difficiles dans le monde professionnel (dont il est en partie responsable mais là n’est pas la question) pour fonder mon espoir, car mon opinion s’appuie avant tout sur le fait que cette excellente version de Muhammad est tout simplement celle que je prévoyais de voir en NBA (du moins dans le bon scénario) après l’avoir quelque peu étudié au lycée (pour ce que ça vaut, vous allez me dire) et en NCAA. Et puis, je ne dirige que Minnesota, je peux encore me permettre de prendre ce genre de pari avec un jeune joueur talentueux.

Les données que me soumet le jeu pour cette période faste sont conformes à ceux dont je me souvenais: le jeune homme (pas encore 23 ans) est un scoreur bougrement atypique mais efficace (impressionnant dos au panier, notamment sur le côté gauche du terrain; bon convertisseur sur cuts vers le panier et rebonds offensifs, et solide sur tir à trois points en réception de passe). Nul besoin de préciser l’intérêt d’avoir un extérieur sérieusement capable de mettre ses tirs à longue distance (et qui n’en abuse pas) et j’apprécie beaucoup les joueurs qui peuvent mettre des points sans que le système de jeu ne le prévoie directement et sans trop toucher le ballon (cuts et rebonds offensifs).

Quant à son jeu dos au panier, il s’agit d’une arme peu en vogue car peu efficiente même dans le cas des meilleurs de la ligue en la matière mais Muhammad est suffisamment bon pour que cela demeure une option valable, d’autant plus que c’est un type d’actions relativement facile à mettre en place (il n’y a pas besoin de chercher à créer un décalage dans la défense comme pour le pick-and-roll ou la recherche d’un 3pts ouvert, il suffit de filer la balle au joueur lorsqu’il est proche du cercle, quand bien même il a un défenseur agrippé à son dos). C’est aussi un type d’actions qui peut provoquer des prises à deux ouvrant de jolis tirs à trois points. Et peu de choses sont plus intéressantes dans cette ligue qu’un tir à trois points complètement ouvert. Au final, le rapport effort collectif/efficacité (efficacité dans laquelle je compte les positions incontestées potentiellement créées pour ses coéquipiers) est plutôt bon.

Au dessus de la tête de Muhammad et de la flanquée de statistiques, je remarque des onglets « Evaluation », « Entrainement » et « Humeur » qui n’étaient pas là quand j’ai regardé les portraits de Wiggins et Payne un peu plus tôt, avant que je ne sélectionne les Wolves. La raison devient évidente quand je clique sur le premier: son contenu est composé de rapports produits par le staff de la franchise qui sont, je suppose, portés à la seule connaissance des membres de l’organisation. Quelques clics m’amènent lestement jusqu’à Kyrie Irving et me confirment que ces onglets sont absents, sauf celui marqué « Evaluation ». Je me jette dessus et m’écrase l’enthousiasme sur la glaciale phrase « aucun rapport d’évaluation n’a été produit sur ce joueur actuellement ». Crétin de faux-espoir d’avoir des analyses à go go toutes cuites dans le bec.

Un bouton « Action » attire mon attention encore à fleur de peau. La liste déroulante me propose plusieurs options (« Transfert » ; « Commentaire public », « Rumeurs », etc…) parmi lesquelles celles d’envoyer un scout évaluer le meneur. Par simple curiosité, j’en envoie un estampillé « NBA » du nom de Doug Calden l’observer pendant un mois. Je ne peux m’empêcher de cliquer sur le scout mais rétropédale aussitôt. Je ne vais pas commencer m’éparpiller dans le jeu jusqu’à me rendre compte que je serai allé trop loin après avoir découvert quelle est la taille des chaussures de Dennis Rodman (non, le jeu ne fait pas apparaître ce genre d’informations, pour ceux qui se posaient la question).

De retour sur la partie « Evaluation » du profil de Shabazz Muhammad, je commence à éplucher les rapports qui ont la délicatesse de s’étaler sur plusieurs paragraphes. Bonne chose, plus les analyses seront précises et creusées, mieux armé je serai pour prendre des décisions.

Chaque compartiment du jeu du joueur est finement détaillé, chiffre à l’appui, et le rapporteur les a pondéré d’une lettre. Un petit commentaire affiché quand je pose le curseur de la souris sur cette dernière me précise qu’il s’agit d’une annotation subjective du rapporteur exprimant ce qui est pour lui le niveau du joueur dans le domaine ciblé en comparaison avec le niveau moyen de ses contemporains NBA, représenté par la note « C ». Pour le côté subjectif, effectivement, un discret menu sur la gauche me permet d’afficher l’opinion d’un autre membre de mon staff qui fait apparaître des notes légèrement différentes.

Bien joué. Juger la compétence d’un joueur, même sur une caractéristique précise et surtout comparé à une moyenne fictive, ne peut pas se parer d’une objectivité toute mathématique et varie forcément un peu d’une personne à l’autre, qu’importe le talent des analystes. Le jeu à l’air de plutôt bien retranscrire ces incertitudes et imprécisions systématiques qu’on trouve dans l’évaluation d’un joueur. Multiplier les rapports, les scouts et les avis aident à trouver des tendances un peu fermes mais rien d’aussi absolu et chirurgical qu’un 17 sur 20 apposé à côté d’une caractéristique comme dans la plupart des simulations sportives. Un point pour le jeu du côté du réalisme et de l’immersion.

Ces rapports sont très bien fichus mais ils ne comportent cependant pas l’analyse de l’articulation des caractéristiques entre elles comme par exemple le fait, dans le cas de Muhammad, qu’une partie non négligeable de son scoring doit voir sa valeur être un brin majorée car elle ne nécessite pas forcément la mise en place d’un système mais peuvent se créer par eux-mêmes dans le flow du jeu et sans qu’il ait besoin de trop toucher la gonfle. Il n’est pas non plus avancé que le fait qu’un small forward aussi doué que lui au poste bas soit rare, peut également être un atout précieux. Peu d’équipes/joueurs sont habitués à croiser de tel individu et donc à défendre sur lui, l’adversaire ne peut pas se permettre de mettre un ailier trop petit ou trop frêle dans une forme de small ball pour avoir un avantage de vitesse, etc…

Bah ce n’est pas grave, le jeu ne peut pas tout me servir sur un plateau, faut bien que je bosse un peu.

Mes yeux se plissent de contrariété en voyant la partie du rapport consacré à ses aptitudes défensives se montrer assez peu positive. Une lueur d’espoir naît malgré tout quand le dernier paragraphe de la section se termine en expliquant que Muhammad a laissé paraître un certain potentiel en la matière au lycée, quand il mettait également de ce côté du terrain la rage de vaincre qui l’anime en permanence en attaque. Je plonge aussitôt sur l’onglet « Entrainement », parcoure la page quelques instants et trouve ce que je cherchais. Je pousse à 25% le curseur de son temps d’entrainement individuel sur la défense en homme-à-homme et 30% sur la défense collective.

Cela dit, le problème est manifestement avant tout une question d’investissement. Le bouton action épinglé au coin droit de chaque fiche des individus présents dans le jeu me permet d’engager une conversation avec l’ailier. J’avoue mettre un peu de temps avant de comprendre le fonctionnement du bouzin. Il s’agit de réunir plusieurs mots-clefs proposés depuis une gigantesque liste pour faire comprendre à l’ordinateur quelle est l’idée générale qu’on veut faire passer au joueur. J’ai choisi « défense », « investissement », « temps de jeu » et « grand joueur ». J’ai également distraitement vu le mot « vie nocturne » et la mauvaise partie de ma personne espère avoir l’occasion de l’utiliser un des ces jours.

Le jeu me suggère plusieurs phrases comprenant toutes une articulation différente des termes que j’ai choisis et un sens particulier. Je trouve un équivalent assez pertinent de ce que j’avais en tête: « Shabazz, tu pourrais devenir un grand joueur à mes yeux. Mais pour ça, il faut que tu t’investisses sérieusement en défense. Je te le dis tout de suite, ton temps de jeu pourrait bien dépendre de cela ».

Je ne valide pas cette réponse. Pas encore. Je n’ai même pas encore été présenté en bonnes et dues formes au jeune joueur, je ne vais pas l’apostropher directement avec une consigne aussi forte à la bouche. Même un coach typé tyran ou sergent-militaire commence par dire bonjour. Quand bien même, ce style-là ne me sied guère. Je ne sais pas quelle marge de manœuvre laisse le jeu dans tout ce qui est relation et communication mais je suppose plus efficace la relation d’adulte à adulte que celle d’adulte à enfant.

Il faut reconnaître que la ligne de démarcation peut être subtile et que parfois, le comportement d’un joueur s’approche beaucoup trop de celle d’un enfant pour pouvoir tenir le registre de la discussion plutôt que celui de l’ordre. Comment faire en sorte que des individus appliquent les consignes, même celles qui les ennuient, sans se les mettre à dos ? Telle est l’éternelle puissante question de toute organisation de personnes. Je me permettrai de dire ces mots à Muhammad quand le moment sera mieux choisi. Le métier d’un GM est de pousser les leviers qui sont à sa disposition pour tenter de mener son équipe à son but final alors même qu’il est pratiquement impossible de savoir avec certitude comment et quand les pousser, ni quels en seront les effets.

Le test que le jeu m’a fait passer avant la partie avait vu juste en fixant ma « Rigidité/Souplesse dans les relations avec autrui » à 65% orienté vers la souplesse. Le miel toujours plus que le bâton pour attraper les mouches. Mais est-ce que j’arriverai vraiment à attraper toutes les mouches nécessaires à l’accomplissement de mon objectif en agissant ainsi? On verra bien.

Tout ça m’a donné envie d’aller voir du côté de l’onglet « humeur » du profil de l’ailier. J’y trouve également des rapports de mon staff imitant assez bien les discussions à voix basse que peuvent avoir un coach ou assistant coach avec son General Manager sur l’état d’esprit actuel d’un joueur. L’un me susurre que Shabazz à l’air motivé par la saison à venir et semble vouloir confirmer son bon passage avant sa blessure, laquelle n’a d’ailleurs manifestement créée aucun doute chez lui quant à sa capacité à retrouver son niveau d’antan. Il ajoute toutefois que le jeune homme serait malgré tout légèrement inquiet de ne pas avoir un rôle aussi important, maintenant que de nouveaux éléments de qualité sont arrivés dans l’effectif.

Le coach, Flip Saunders, dit plus ou moins la même chose mais un autre assistant se contente de dire que Muhammad a l’air d’aller bien. Ce constat lapidaire et sans nuance me dit plus de chose sur l’assistant qui l’a fait que sur le moral du joueur lui-même. Ce Steve Garland serait-il un peu limité dans la perception de l’état mental d’un individu (ou pas fichu de comprendre que j’ai besoin d’un rapport un peu plus approfondi)? Je clique sur le bonhomme qui au-delà de son état civil et historique professionnel est assez vide.

Un commentaire déboule cependant rapidement sur l’écran pour m’indiquer que le jeu n’affiche pas les caractéristiques et compétences du personnel non-joueur et que je devrais évaluer les qualités et défauts de ce type d’individu au travers du travail qu’il me présentera, des interactions que j’aurai avec lui ou des propos que tiendront d’autres personnes à son sujet. Ainsi je ne peux pas savoir si l’un des membres de mon staff est compétent, doué d’un bon jugement et facile à vivre par une note bien pratique. Je devrais au contraire me rendre compte de ce genre de chose par moi-même au quotidien. Welcome dans la réalité, buddy. Ou presque.

Je ne résiste que quelques secondes à la tentation d’ouvrir le menu « Action » de son profil, glisse sur les mots « Demander l’opinion d’autrui » et hésite devant le nom des joueurs, coachs, préparateurs physiques, scouts et propriétaire que je pourrais interroger sur ce Garland. Je fais machine arrière. Je ne vais pas commencé à faire part à mon staff des doutes que j’ai à l’encontre d’un de leur collègue pour mon premier jour de travail et avant même qu’ils m’aient été présentés. Je garde cet assistant coach à l’esprit cependant.

Je reviens une dernière fois sur le profil de mon small forward très costaud. Il me manquait à regarder la partie « personnalité » de l’évaluation. Il ne s’agit pas d’une analyse psychologique fouillée, mais je prends: selon l’assistant-coach Montgomery Pierce, Shabazz Muhammad est quelqu’un de déterminé presque de façon maladive, plutôt de bonne composition et encore un peu immature par moments. Je jette rapidement un coup d’œil aux rapports des autres différents coachs pour voir si les avis se recoupent. C’est plus ou moins le cas. J’aurai été curieux de voir une opinion fortement négative à l’encontre du joueur, peut-être cela aurait-il signifié que l’entente entre les deux hommes était pour le moins houleuse. Si j’avais pris Sacto, qu’aurait dit George Karl à propos de DeMarcus Cousins?

A suivre.

StillBallin (@StillBallinUnba)

2 réflexions sur “Basketball Manager: Ma partie, Episode 2

  • WarriorsBlackKid #P

    Super cette série, hâte de voir le troisième épisode ! ^^

  • StillBallinBB

    Merci, next thursday pour le prochain.

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