Qui est le meilleur meneur de la Draft 2017 ? (4/6)
Nous essayons de construire un modèle d’évaluation du niveau des joueurs à travers les meneurs de la classe 2017. Retrouvez ici la première partie, la deuxième et la troisième.
Guillaume (@GuillaumeBInfos)
________________________________________________
Cinquième modèle : 67 variables pouvant prendre 10 valeurs ; 4 coefficients multiplicatifs.
Détail technique : On remet tous les totaux de points en pourcentage. Le but est que chaque domaine du jeu doit être sur le même pied d’égalité avant d’être discriminé par notre équation.
Or, il y avait par exemple selon notre modèle 160 points à accorder au jump-shot (parce qu’on a trouvé 16 catégories différentes du jump-shot, notées sur 10 points) contre 200 pour la défense. On ramène donc tout cela très simplement en pourcentage pour tout mettre à plat. Voilà ce que ça donne :
Si vous ne comprenez pas ce n’est pas grave du tout, c’est juste un détail technique.
Le bidouillage mathématiques : Comme expliqué précédemment, nous allons attribuer des coefficients d’importance selon les domaines du jeu.
Par exemple : 8 pour le jump-shot, 4 pour le drive, 3 pour la passe et 2 pour la défense.
N = 8*J + 4*S + 3*P + 2*D
Voilà le résultat :
L’analyse : Ca ne change pas grand chose. On est encore et toujours plus satisfaits intellectuellement, on pense avoir fait de bons ajustements et être plus précis, mais il manque les résultats pour confirmer et valider. Non, Lonzo Ball toujours 5e et même Frank Ntilikina devant De’Aaron Fox, ça ne colle pas.
Peut-être n’a-t-on pas assez affiné avec cette équation ? L’idée de rajouter des coefficients d’importance est bonne, mais on l’a fait assez grossièrement : au sein même de chaque grande catégorie (le jump shot, la défense, etc) chaque sous catégorie n’a pas la même importance. Par exemple, la mécanique de tir n’est pas aussi importante que la capacité à se créer son tir. Donc au sein même des catégories, il faut hiérarchiser.
________________________________________________
Sixième modèle : 67 variables pouvant prendre 10 valeurs ; 18 coefficients multiplicatifs
Le bidouillage mathématiques : En plus des coefficients donnés aux grandes catégories, on attribue des coefficients d’importance aux sous catégories, avant de recompiler tout ça dans notre équation.
Voilà ce que ça donne :
Prenons un exemple très concret : nous avons noté la capacité de Fultz à se créer son tir à 8/10. Donc on multiplie 8 par le facteur d’importance de la sous catégorie (10) puis par celui de la grande catégorie, le jump-shot (8). Donc 8*10*8 = 640. Et ainsi de suite pour chaque sous catégorie. Je vous passe les détails du calcul et les sommes à faire.
Et voilà donc le classement général :
L’analyse : Grande surprise, rien ne change. Même en augmentant le nombre de variable, même en augmentant le nombre de valeurs possibles pour ces variables, même en mettant des coefficients pour donner plus d’importance à certaines valeurs….et ben on arrive sensiblement au même résultat.
Il faut continuer de chercher.
Un conseil: arrêtez ça devient du grand n'importe quoi
Nuance : Si tu ne comprends pas tu n'es pas obligé de suivre ;)
Si j'ai parfaitement compris, mais pour honnête ça ne rime plus à rien, arrêtez votre délire.
Après je dis ça c'est pour vous hein, faut pas prendre la mouche comme ça
Je dis ça aussi pour toi, si tu penses que ça ne rime à rien et que c'est un délire (ce qui me fait penser que tu n'as pas compris l’objet du raisonnement), faut laisser ça de côté. Mais ne prend pas ton cas sur les milliers de lecteurs qui suivent la série depuis le début (et qui augmente) pour une généralité.
Hâte de voir quel modèle sera le plus pertinent