Coby White crève l’écran; Zach LaVine : « Un méchant garçon »; Jim Boylen : « Reconnaissant qu’il joue pour nous »
Après la victoire des Chicago Bulls sur les Memphis Grizzlies, Jim Boylen avait du mal à se souvenir d’un rookie sortant du banc et remettant son équipe sur les bons rails pour s’imposer. C’est ce qu’a fait Coby White pour son second match en NBA.
« Cela n’arrive pas très souvent. Faut vraiment que j’y réfléchisse. Je ne sais pas. Steve Francis ? Mais il était titulaire. Je ne sais pas. » Boylen
Alors qu’il y avait pas mal d’interrogations sur l’arrière de North Carolina, après une grosse pré-saison, il confirme et cette nuit il a été indispensable. Il a planté 21 de ses 25 points à 10/16, dont 4/8 à 3-pts, en seconde mi-temps pour permettre aux siens de remonter 14 points de retard. Il a joué les dernières 19’25 minutes du match
« Je n’allais pas le faire sortir. »
En effet, pourquoi le faire sortir alors qu’il prenait systématiquement l’avantage sur son adversaire direct et jouait juste. Il a déjà conquis son coach et ses coéquipiers.
« Il est confiant. C’est un baller. Il joue. Il lit bien le jeu. Il apprend sur le tas. Il progresse. Il me parle durant le match. Il a des choses positives à dire, il fait des commentaires. Il a des suggestions sur ce que nous faisons, ce qui est vraiment cool de la part d’un jeune joueur. Je suis reconnaissant qu’il joue pour nous. » Boylen
« Je vous l’ai dit dès le début, je sais à quel point il va être bon. Il va continuer de s’améliorer. Il nous a énormément aidés ce soir. Nous lui avons dit que lorsqu’il est dans cette second unit il doit y aller. Quand nous sommes sur le terrain ensemble nous avons une dynamique. Ça va être excitant man. Je l’aime vraiment. J’ai confiance en lui. Il n’a pas peur. Il n’a peur de rien. Il aime les moments importants. Cela se voit dans ses yeux. Il veut ça. C’est quelque chose que je respecte. Tu veux ce genre de joueurs sur le terrain avec toi dans une bataille. » Zach LaVine
Il a été le grand artisan d’un run en 3ème quart pour revenir, mais n’a pas voulu tirer la couverture à lui.
« Nous sommes une équipe. Parfois tu donnes le ballon à un joueur en particulier. Mais nous sommes une équipe. Nous avons fait un run. Je n’ai pas fait un run. » White
Puis dans le money time il a planté un shoot capital derrière l’arc à moins de 4 minutes du terme.
« Si j’ai le sentiment que c’est un bon shoot pour moi, je vais le prendre. J’ai le sentiment de jouer dans le flow de l’attaque. J’ai eu le sentiment que c’était un bon shoot donc que je pouvais le mettre. De ce fait je l’ai pris. C’est aussi une question de confiance. Je n’en manque pas. » White
Associé à Kris Dunn dans le backcourt, ils semblent déjà très bien s’entendre et cela profite à la second unit.
« Moi et lui nous retirons de la fierté d’être dans la second unit. Nous ne voulons pas faire baisser le niveau. Le coach nous dit que cette second unit ce sont des chiens. Nous entrons sur le terrain et nous essayons de rivaliser. Quand le 5 majeur est en difficulté, nous essayons de les soutenir le plus possible. Kris est super agressif. Je l’ai affronté durant le training camp, c’est un des meilleurs défenseurs contre qui j’ai joué. Il va sur le ballon avec énormément d’agressivité. Vous le débordez rarement en dribble. » White
Face au second choix de draft Ja Morant, limité à 10 points à 3/9, 3 passes et 4 ballons perdus, il a largement dominé les débats.
« La draft c’est du passé. A ce stade nous essayons juste de nous battre chaque soir, tous les deux. Tout ce qui importe désormais c’est de gagner. Tous ces matchups individuels, ce n’est pas d’actualité. » White
Questionné justement au sujet de Ja Morant, LaVine n’a pas manqué de mentionner White.
« Vous voyez pourquoi il y a des éloges à son sujet. Mais comme je l’ai dit, nous avons aussi un mauvais garçon ici. » LaVine
Via NBC