Masai Ujiri n’a pas (encore ?) réussi à réparer sa relation avec DeMar DeRozan
Décrié au moment de virer Dwane Casey (récent coach de l’année) et de transférer DeMar DeRozan (joueur emblématique de la franchise pendant 9 ans et qui n’avait pas caché son envie de faire toute sa carrière à Toronto) à l’été 2018 puis élevé au rang de génie après le titre 2019 remporté par les Raptors de Kawhi Leonard & Co, Masai Ujiri a réussi à arranger sa relation avec l’actuel coach des Pistons. Pour l’arrière des (plus pour longtemps ?) Spurs en revanche, cela s’avère un peu plus compliqué.
« Ce n’est pas facile (de prendre de telles décisions). Si vous avez cette part humaine en vous, votre cœur vous le fait sentir. Je n’oublierai jamais, jamais ce matin où j’ai dû rentrer dans le bureau de Coach Casey. J’ai voulu faire autrement de nombreuses fois, en me disant que ce n’était pas la bonne décision. Ça a été incroyablement difficile, parce que Casey est quelqu’un d’incroyable, et que c’est super de travailler avec lui. Pour DeMar, j’étais dans un hôtel au Kenya, et j’ai fait le 100 pas à 4, 5 heures du matin, pendant 2 heures, à essayer de rassembler suffisamment de force et de courage pour passer ce coup de téléphone. Je ne l’oublierai jamais.
Avec Casey, ça c’est beaucoup amélioré depuis avec sa famille et lui. Avec DeMar, il y a encore beaucoup de boulot de ce côté-là. Mais, par la grâce de Dieu, ça s’améliorera. Nous devons continuer à prendre des décisions qui sont difficiles. C’est la partie business du basket, c’est inhérent à notre métier.
[…] Je dis toujours que les deux choses les plus difficiles dans notre business sont : transférer un joueur et voir un joueur partir durant la free agency. Quand un joueur est transféré, c’est difficile du côté du joueur, et quand un joueur part, c’est difficile de notre côté, comme lorsqu’on a perdu Kawhi. Cela pèse parfois sur une relation, comme on l’a vu avec DeMar. Les gens ne le savent pas, mais quand on a tradé Rudy Gay, j’étais proche de lui. Un jeune incroyable. Comme DeMar. Tu construis quelque chose, tu prêches une certaine culture du bien, de la confiance, et puis tu dois prendre cette décision. Avec Kawhi, on se faisait mutuellement confiance, et cette amitié a encore plus grandi après son départ, j’en suis fier. Je le soutiens dans tout ce qu’il fait en tant qu’homme. Il faut passer à autre chose. » Masai Ujiri
via ESPN