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Clint Capela : « Je peux être plus régulier et devenir un All-Star »

Avec l’arrivée de Russell Westbrook cet été, la présence de Clint Capela à Houston avait moins d’impact. Mike D’Antoni a en effet décidé de jouer principalement en isolation en se reposant sur le talent en un contre un de son duo de star. Westbrook donc, et James Harden. Comme le but est de leur ouvrir la raquette, la présence d’un vrai pivot incapable de shooter à trois points est parfois contre-productive. Ce n’est sans doute pas un hasard si les Rockets ont remporté 10 de leurs 11 derniers matchs avec le pivot suisse dans leur effectif quand ce dernier était blessé, alors qu’ils avaient du mal jusque là. Sans trop de surprise, Capela a donc été trade et envoyé aux Hawks.

« Avant que ça arrive, je ne pensais pas trop à la possibilité d’un trade. Je me disais que peu importe ce qui allait arriver, je ne pouvais rien y faire. Ensuite, après que ce soit tombé, j’ai eu du mal à dormir. C’est arrivé si vite. Le lendemain, je devais être prêt à aller à Atlanta. C’était une expérience unique. » Clint Capela.

En récupérant l’intérieur, le front office d’Atlanta espère qu’il pourra nouer le même genre de relation sur le terrain avec Trae Young qu’avec Harden. C’est à dire poser des écrans et profiter des qualités du porteur de balle sur pick-and-roll pour réceptionner les lobs. Problème, Capela est pour le moment blessé au pied, et on ne sait pas trop quand il pourra revenir, même si lui affirme qu’il progresse.

« Je me sens bien. Je vais continuer de suivre les recommandations du staff médical. Je pense qu’ils font un bon boulot. Je me sens bien honnêtement, je ne suis pas encore à 100%, mais ça s’améliore. Je suis optimiste à ce sujet. » Clint Capela.

Sauf que là encore, un problème se pose. L’intérieur a beau être retournement à Houston, où il a un logement (il vivait dans un hôtel à Atlanta depuis son trade ndlr), il n’a pas de terrain chez lui, seulement une salle de musculation. Et comme il ne peut pas sortir de chez lui à cause de l’épidémie de coronavirus, c’est un peu plus compliqué de faire sa rééducation. Même s’il y met du sien, et travaille six jours sur sept.

« Le staff d’Atlanta m’appelle de temps en temps, et ils regardent ce que je fais et comment je me sens. S’ils ont besoin de faire des ajustements, je leur fais savoir. Si je me sens bien à propos de certains exercices, pareil. Je leur fais un rapport une fois par semaine pour ça. Si je me sens bien et que l’on décide d’avancer dans les exercices parce que je me sens bien… C’est comme ça que ça marche. » Clint Capela.

Capela a également ne pas avoir ressenti de douleurs pendant ses workouts, mais qu’il sent parfois une gène quelques heures après. Ce qui ne l’empêche pas de se sentir bien, et d’être impatient de remettre les pieds sur les terrains. En attendant, il essaie de se rendre utile.

« Je ne peux pas jouer au basket, c’est nul. Je veux montrer pourquoi on m’a amené ici. Je fais de mon mieux avec la rééducation, la musculation et la condition physique. Pareil, je me donne à fond pour encourager mes coéquipiers. Je peux donner des conseils, parce que je suis un vétéran et je suis en NBA depuis un moment maintenant. J’ai une chance d’aider les jeunes, je suis concentré là-dessus. » Clint Capela.

C’est sûr qu’avec ses campagnes de playoffs sous le maillot des Rockets, Capela a plus d’expérience que tout le roster des Hawks réuni (excepté Vince Carter bien sûr). Et d’ailleurs, les playoffs sont son objectif pour l’année prochaine.

« À Houston, je côtoyais des gars plus âgés. Et maintenant, je suis un vétéran. Je peux affirmer qu’on va emmener cette équipe en playoffs l’année prochaine, et que je vais être une des pièces majeures de ce run. Je peux même être encore plus régulier et devenir un All-Star. » Clint Capela.

Si le fit avec Trae Young semble assez naturel, ce n’est pas aussi clair avec John Collins. Les deux intérieurs ont à peu près le même profil. À une différence près qui, pour Capela, va faire toute la différence et les empêchera de se marcher sur les pieds.

« Je pense qu’on va bien s’en sortir. Nous sommes assez bons pour trouver comment être efficace. Et puis il peut tirer à trois points et faire d’autres choses. Je pense qu’on va trouver des solutions. » Clint Capela.

Si le pivot arrive à atteindre tous ses objectifs, il va sans aucun doute faire partie des chouchous du public d’Atlanta. Lui, en tout cas, l’a déjà apprivoisé.

« Je n’ai pas eu la chance de faire grand-chose à cause de ma blessure. Quand vous êtes blessé, il faut être à la salle avant et après l’entrainement. Je n’ai pas eu la chance de les rencontrer vraiment. Mais j’aime l’énergie qu’il y a pendant les matchs. Ce n’est pas pareil qu’à Houston. Les fans sont vraiment connectés avec l’équipe, même si elle n’a pas le bilan souhaité. Ça m’a vraiment surpris, et j’ai aimé ça. C’est une des raisons pour lesquelles je suis impatient d’aller sur le terrain. » Clint Capela.

Capela tourne en carrière à 12,2 points et 9,7 rebonds par match.

Via The Athletic.

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